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Bienvenue sur le site officiel de Christian Fatton!

Vous êtes sur le site d’un coureur passionné de course à pied d’ultra qui se plaît d’essayer de repousser ses limites.

L’amitié trouvée en course et de nouveaux défis sportifs sont mes moteurs. J’ai la chance de pouvoir compter sur de nombreux amis, mes enfants, ma famille ou ma femme pour me ravitailler lors de ces grosses compétitions. Merci sincèrement, je leur dois la plupart de mes meilleurs résultats lorsqu’une assistance est autorisée.

Je vous laisse aussi découvrir mes poèmes dont les idées me sont venues souvent en courant. Au travers des menus, vous apprendrez ainsi à me connaître un peu mieux et vous invite à me contacter.

Dans la mesure de mes moyens, j’essaierai de répondre à vos attentes.La course à pied, malgré mon esprit compétitif, est pour moi un espace de rencontre et de partage amical. C’est pour moi souvent un lieu festif plein de joies diverses.

Je vous souhaite de bons moments sur mon site, mais n’oubliez pas l’heure de votre entraînement!

Dernières News :


2025.10.02 au 06 Backyard Ultra Tour du Lac de MONTEUX (Avignon)

Ultra tour du lac de Monteux Backyard, UTLM backyard du jeudi 2 à 15 h à… aussi longtemps que vous pouvez courir 6.706 km en 1 h maximum avec 1 nouveau départ chaque heure.

Un format de course qui est difficile pour moi. J’espérais atteindre les 30 tours histoire d’améliorer mon record de l’année dernière d’un tour minimum.

Depuis la TransSwissRun, mes entraînements passaient de très bonnes sensations à de mauvaises, d’un jour à l’autre. Les dents de scie… qui laissent augurer de belles choses, à rien de bien également.

Mes 3 premiers tours m’ont laissé entrevoir que ça irait très bien. Puis déjà un coup de frein… au 7e tour j’étais content d’avoir au moins la distance d’un ultra marathon, ça n’allait plus très bien question énergie et mentalement, j’avais pas trop d’envie de courir. J’avais aussi l’impression d’être en manque de sommeil, les voyages pour aller et revenir d’Athenes ayant rogné des nuits de sommeil à 6:30 et 4:30, avec une nuit quasi blanche en ravitaillant Julia au Spartathlon, se faisant sentir. Des gênes à respirer, l’impression d’être sans force au niveau du coffre et d’avoir sans cesse faim ne présageaient rien de bon à ce moment là. Courant en dessous des 50 minutes, j’ai réussi à dormir plusieurs fois 5-8 minutes et d’avaler rapidement des calories jusqu’au 12 h. Je me fixais des objectifs intermédiaires de 3 tours en 3 tours qui sont à chaque fois 20 km de parcourus supplémentaires. Objectif 10 tours, puis 80 km, 100 km ou 15 tours, puis 120 km 18 tours, 140 km avec déjà des douleurs musculaires, l’objectif des 100 miles 160 km 24 tours atteint assez difficilement. Le 25e tour à valider pour passer au classement les nombreux arrêts de concurrents, le 26e où je dois me faire déjà violence pour tourner à mi-parcours avec un peu de marge, je le valide aussi difficilement, je ralentis sans le vouloir mais me dis que ça va peut-être me permettre d’économiser quelques forces pour atteindre les 30 tours. Sauf que malgré cette vitesse lambinante, je suis à fond… Je dois vraiment tirer sur toutes les cellules du corps pour tourner à mi distance en dessous des 30 minutes et je suis bien obligé de faire pareil pour finir le 27e tour. Je repars pour le 28e mais le réservoir est vide de chez vide. J’essaye de trottiner pour relancer la machine mais je dois me mettre à marcher et là pour moi c’est la fin des haricots, la récolte des tours est terminée, je ne sais pas marcher rapidement, surtout si je suis à bout. J’ai regardé et encouragé les 26 coureurs encore sur le circuit à l’endroit du demi-tour et j’ai été ramené à l’arrivée sur un porte bagage avant de vélo. J’étais fracassé. J’étais broyé comme disait un autre coureur, j’ai au moins appris un nouveau terme.

Je n’aurais pas cru atteindre 27 tours, je ne me sentais pas terrible. C’est ma 2e meilleure marque sur les 6 que j’ai faite. C’est pas terrible en comparaison des meilleurs mais je n’ai rien à me reprocher. J’ai donné tout ce que j’avais. Ce format n’est pas non plus très plaisant pour moi. J’ai eu un estomac étonnant qui a tout bien accepté ce que je lui enfilais. Merci à Julia pour son soutien indéfectible et de qualité, qui me permettait de profiter pleinement des minutes de répit entre les tours. Un grand merci pour les nombreux encouragements des spectateurs, accompagnateurs des autres coureurs, des organisateurs, des autres coureurs, des amis et des concurrents directs… n’est-ce pas Eric? L’ambiance est assez extraordinaire, j’en bave toujours beaucoup sur ces Backyard, mais à Monteux, tout est parfait, ça fait ch..anter ça me pousse à y revenir… enfin on verra.

Des nouvelles connaissances faites durant et après la course, nous sommes revenus samedi pour encourager les champions encore sur le parcours et rediscuter avec toutes ces personnes sympathiques qui nous donnent tant d’énergies positives par des paroles pleines de gentillesses.

Vraiment dur mais vraiment énergisant… ce sont les pôles qui s’affrontent.

Et un immense immense bravo aux coureurs, qui tournent qui tournent… et à tous ceux qui sont venus se défier.

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News postée le : 13.10.2025

2025.09.278 & 28, Julia au Spartathlon de 245 km

Quelques nouvelles de Julia du Spartathlon,hier magnifique de régularité avec un rythme assez constant, qui baisse assez peu si le terrain est relativement plat, elle accuse un petit coup de mou en fin de nuit, après environ 21 h d'effort. Parti hier de l'Acropole à 7 h du matin, les temps de passage au marathon et à chaque ravitaillement jusqu'au 81è km spécialement, obligent à partir un peu plus vite que souhaité, et cela finit tôt ou tard par se payer. Mais elle n'en souffre pas trop tout de même.. Avec la pluie glaciale comme la température bien descendue à 11 degrés, qui a coûté des hypothermies à quelques-uns, ça n'aide pas. Le passage de la montagne sur les sentiers rocailleux et bien raides en descente font chuter à tous, la moyenne horaire, comme les autres montées parfois bien raides sur l'asphalte, mais dans une moindre mesure. Mais Julia s’est bien reprise avec le lever du jour et le moral était toujours bien focalisé sur l’objectif d’atteindre Spartes le mieux possible. Elle fait une course remarquable, elle remonte au classement inlassablement, grâce à son tempomat qui la régularise à pouvoir courir constamment, au contraire de beaucoup qui marchent de plus en plus souvent.

Avec une chute sans gravité dans la descente de la montagne mais une autre chute sur l’asphalte en fin de descente qui a fait couler le sang à plusieurs endroits, plus de peur que de mal même si c’était quand même assez impressionnant.

Julia finit 8e femme, 50e du scratch h/f, en 30h49 après avoir apparu à la 49è place, sur le live d'arrivée.

Magnifique première pour son Spartathlon, à quand le 2ème ?
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News postée le : 13.10.2025

2025.09.278 & 28, Julia au Spartathlon de 245 km

Quelques nouvelles de Julia au matin,hier magnifique de régularité avec un rythme assez constant, qui baisse assez peu si le terrain est relativement plat, elle accuse un petit coup de mou en fin de nuit. Avec la pluie glaciale comme la température bien descendue à 11 degrés, qui a coûté des hypothermies à quelques-uns, ça n'aide pas. Le passage de la montagne sur les sentiers rocailleux et bien raides en descente font chuter à tous, la moyenne horaire, comme les autres montées parfois bien raides sur l'asphalte, mais dans une moindre mesure. Mais Julia s’est bien reprise avec le lever du jour et le moral était toujours bien focalisé sur l’objectif d’atteindre Spartes le mieux possible. Elle fait une course remarquable, elle remonte au classement inlassablement, grâce à son tempomat qui la régularise à pouvoir courir constamment, au contraire de beaucoup qui marchent de plus en plus souvent.

Avec une chute sans gravité dans la descente de la montagne mais une autre chute sur l’asphalte en fin de descente qui a fait couler le sang à plusieurs endroits, plus de peur que de mal même si c’était quand même assez impressionnant.

Julia finit 8e femme, 50e du scratch h/f, après avoir apparu à la 49è place, sur le live d'arrivée.

Magnifique première pour son Spartathlon, à quand le 2ème ?Peut être une image de 2 personnes et texte

 

News postée le : 13.10.2025

2025.09.14 au 18 puis au 20 TransSwissRun 508 km, de Chancy à Müstair GR

TransSwissRun 508 km non stop avec 10’000 m D+.

Ou la traversée de la Suisse de la borne la plus à l’ouest à Chancy à celle la plus à l’est à Mustair. 4 j 5 h 51 minutes, ?

Course organisée par Markus Joerg avec tracé gpx pour se diriger. Assistance fortement conseillée. 5 cols alpins (Jaunpass, Susten, Oberalb, Albula et Ofenpass)

Il est possible de suivre les routes si l’on veut au lieu de suivre les pistes cyclables. Je choisis l’option route et le fais savoir.

Le départ est donné avec 10 minutes de retard le dimanche 14 septembre à 7:40, à l’ouest de Chancy. 7 inscrits, 6 au départ dont une femme. Nous partons 3 en tête pour traverser le canton de Genève.

Hervé Friquet est mon accompagnateur qui va me ravitailler et m’aider.

Il m’a déjà ravitaillé et assisté l’année dernière à la Mimilkil avec une belle 4e place scratch finale et 2e homme. Premier ravitaillement avec 2 gourdes au 11e km pour pouvoir parcourir les 14 suivants. Douleurs à la fesse droite depuis le 18e km, j’espère que ça ne va pas trop s’aggraver. Je perds contact avec Lilou Rabatut et Alexandre Forestieri et Eusebio Bochons me rattrape. Derrière il y a encore Matteo Tenchio et Pierre Zürcher. Paola Coccato n’a pas pu prendre le départ, blessée.

Mes problèmes articulaires se développent souvent dès le 21e km.Mon rythme baisse à contrecœur. Matteo me rattrape à l’entrée de Rolle. Ne reste plus que Pierre derrière moi. À Morges, chez le glacier Berthet, petit regroupement, Alexandre est là, j’arrive suivi par Matteo peu après. Je mange une glace qui va changer beaucoup de choses, je ronge aussi une pomme en repartant et un sandwich est emporté par Hervé pour plus tard. Repartant avant Alexandre le spécialiste de ce genre de course et devant Matteo, ils ne vont plus me revoir avant l’arrivée. Dans la raide montée de Lausanne, David Balme le chronométreur m’accompagne sur

400-500 m tout en me disant qu’Eusebio est devant à 2 km et Lilou à 1 km. Je les retrouve chez Monique au 85e km où un généreux ravitaillement est organisé. La cousine de Markus. Le fait d’avoir retrouvé les premiers me motive à fond pour essayer de tenir en tête. La montée m’a permis de revenir. Et comme discuté avec David, je vais essayer de courir longtemps la première nuit pour la jouer tactique. Et contrôler ensuite la course avec des temps de sommeil assez court.

Quand je repars de ma nuit de 2 h après charmey, 130 km de parcourus, Alexandre n’est plus qu’à 2 km. Je monte le Jaun sans traîner mais sans me faire trop mal. Hervé me renseigne sur la course grâce à une application de live stream. J’arrive à faire une descente sans être rattrapé à un bon rythme, qui va s’avérer plus rapide que celui d’Alex. Je vais creuser l’écart sur les autres ce 2e jour. Je dors 2 h à Gadmen après 250 km. 5 minutes après mon entrée dans le VW T3 une pluie diluvienne s’abat durant une bonne demi-heure. J’ai eu beaucoup de chance de ne pas devoir la subir. Depuis cette nuit là, mon avance sera de plus de 30 km avec un pic à 46 km.

Je dors en général 2 h la nuit et 1h-1h30 à un autre moment. Parfois (surtout le 2e jour) juste 5 minutes sur le ventre sur mon lit de camp pour soulager mon pied gauche qui brûle bien assez. Le dos et le nerf sciatique me laissent heureusement assez tranquille. J’ai des contacts plusieurs fois par jour avec Julia ma femme qui me renseigne et me donne quelques paroles encourageantes. Avec d’autres personnes aussi. Hervé me ravitaille à la demande selon des distances convenues entre nous et la déclivité du parcours, ses difficultés, la chaleur de la journée. Un très grand merci Hervé, toujours prêt à subvenir à mes besoins et bon cuisinier. (Mangé 15 oeufs, de délicieux haricots. Et 14 joghurts et pleins d’autres choses.)

Je me refroidis la tête dans les fontaines.

2e jour dans la descente du Susten et la montée de l’Oberalb, estomac qui n’accepte plus rien, je nourris les renards avec ce que j’essaye de manger mais qui ne me convient pas. Gros coup de mou à Sedrun mais j’arrive ensuite à me relancer depuis Disentis/ Muster pour une vingtaine de km jusqu’à la nuit. Je tangue ensuite jusqu’à Illanz où je me sens obligé de dormir un peu, après 350 km. Mon but était situé à Bonaduz pour cette 3e période de 24h, et j’y arrive après une montée à Versam et la descente qui suit avec de magnifiques vues sur le Rhin au lever du jour. Mais je dors debout, c’est assez l’horreur d’avancer dans de telles conditions. Le rythme est très mauvais aussi. À Bonaduz, 375 km je dors 2 h. Je ressors de l’auto un peu paumé, ne sachant plus très bien ce que je fais ici. Il me faut bien 10 minutes pour retrouver mes esprits. La journée qui commence doit me voir arriver au col de l’Albula. Et j’aimerais y arriver avant la tombée de la nuit. Je peux remanger comme souhaité, l’estomac tient bien. Mais il va faire très chaud depuis 11 h et surtout dans le bas du col depuis Tiefencastel à Bergùn. Col très raide par endroits. Je calcule ma moyenne et force un peu pour arriver au col à 20 h. 4 km avant j’engloutis 3 œufs au plat, théoriquement j’ai quelques minutes d’avance sur le plan. Mais je vais craquer et avoir mille peines à finir l’ascension et finalement j’arrive au col à 20:15 avec un peu de retard. Mais surtout de très mauvaises sensations corporelles thoraciques. Après m’être habillé en raison du vent polaire qui occupe les lieux, 9 km m’attendent pour atteindre La Punt-Chamues-ch. I me faut presque 2 h, j’arrive pas à me relancer et la descente me paraît extrêmement désagréable pour le corps en entier. La descente du Susten n’avait pas trop bien passé non plus mais là je suis vraiment content de retrouver du plat. J’avance encore 5 km péniblement avant de dormir 1 h sauf erreur et de manger de délicieux haricots aux herbes et à l’ail. Je bricole 2 x ma semelle gauche dans les km qui suivent et Hervé me voit d’extrême justesse dans la nuit, couché dans l’herbe à scotcher des bouts de semelle. Et je rechausse mes pumas bien plus amortissantes que mes topos. Je décide de finir cette tranche de 10 km amorcée après les haricots. Titubant de droite à gauche et de gauche à droite de la chaussée j’atteins le bus pour dormir 2 h. Je dormais littéralement debout. J’ai bu pourtant pas mal de sirop agrémenté de café soluble depuis le matin. Mais le dernier café n’a pas fait d’effet. J’ai d’ailleurs pleins d’hallucinations, voyant des maisons ou le bus à de nombreux endroits déserts de tout ça. Il me faut 2 h pour parcourir ces 10 derniers kilomètres avant de pouvoir dormir.

En repartant ça va assez bien. À Zernez, ne voyant pas venir Hervé et n’ayant pas mon téléphone portable qui est en charge, je téléphone à ma femme avec le portable d’un travailleur prenant son service à la sortie du village. Et ma femme doit ?appeler Hervé pour lui demander de me rejoindre. J’avais souci qu’il prenne une mauvaise direction comme déjà 2 fois.

Il va bientôt me rejoindre. Mon avance sur Matteo a baissé d’un peu plus de 33 km à 21 km. Mes derniers km depuis le col de l’Albula ont été trop mauvais question vitesse. L’avance se refait un peu jusqu’à mon arrivée avec presque 26 km. Je connais ce col pour l’avoir couru l’an passé lors de ouest-est des coureurs fous en 10 jours à travers la Suisse. Mais j’ai une lacune quand, je vois notre véhicule à l’hôtel Fuorn avant le col et passe sans me faire connaître par Hervé, qui s’est endormi. Je crois qu’il ne reste que 2 km mais il y en a 4 au moins et ils sont bien raides. J’y laisse un message vocal qu’il n’entend pas arriver. J’y téléphone quelques 2 km plus bas. J’aurai encore parcouru 3 km supplémentaires en descente lorsqu’il arrive. J’ai bien soif étant à sec depuis presque 10 km. Mon rythme de descente n’est pas mauvais du tout, étonné en bien. Mais j’ai des jambes de plomb sur la partie assez plate plus bas et je mange un sandwich au pâté de poulet et me décide à forcer pour retrouver une foulée de coureur pour finir ce périple. J’arrive à bien redescendre avant Valchavas direction Santa Maria jusqu’à l’entrée dans le chemin final de 4 km environ jusqu’à l’arrivée. Je me dis que je vais réaugmenter mon avance sur le 2e et les autres pour fixer définitivement à 25.9. David est venu à vélo à ma rencontre pour partager ces derniers 3 km. J’essaye de relancer sans cesse pour finir sur une note positive de coureur. Mais je remarque bien qu’il est devenu difficile de courir à 9 km/h, j’ai l’impression d’être dans un sprint. Les jambes sont vraiment lourdes.

La bière a rarement été si bonne, Hervé et David font quelques photos, je parle un moment en allemand avec des cyclistes touristes sur la course après que David ait dit que j’étais le premier…

J’avais peur de cette course avec les ennuis articulaires qui m’ont pourrit plusieurs épreuves à étapes ou les autres de cette année. Finalement, et comme d’habitude ça s’améliore au fil des jours. Je n’ai plus ressenti mon sciatique. Mais je remarque que j’ai quasiment toujours porté mes pumas beaucoup plus amortissantes que mes autres chaussures.

Très content de ma course évidemment avec ma tactique payante même si j’ai bénéficié que Matteo portait un sac de 5-6 kg et qu’il n’avait pas d’assistance et de plus qu’il était malade à vomir la première nuit. Chapeau à lui. Mais chapeau aussi à tous les autres finisheurs car c’est vraiment un très gros challenge de faire ça en non stop.

La difficulté majeure est que l’on dort un minimum, et que l’on avance en style zombie à chaque période de 24h, surtout de nuit. Des périodes de douleurs, d’autres où l’estomac n’est plus décidé à vouloir travailler et où tout alimenter dégoûte. Les renards ont bien dû m’apprécier. Le gros orteil du pied gauche qui remonte un peu et qui frotte le tissu de la savate a bien morflé. Un effleurement me fait très mal.

Hervé m’a badigeonné de gel des pieds aux genoux après la descente du Susten, ayant mal aux articulations. Ça m’a aidé.

Au début de mes siestes, toujours des grosses douleurs nerveuses aux pieds, et l’impression que mes genoux sont compressés dans un étau.

Mais avec la fatigue, depuis le mardi soir, j’arrivais à dormir, les 2 premiers jours plutôt à somnoler mais c’était quand même réparateur.

Beaucoup à dire encore mais repos… toujours bien fatigué et en manque d’équilibre aujourd’hui en marchant, alors à bientôt ?

Et la temps de 4 j, 5h, 53 minutes et quelques secondesPeut être une image de 1 personne et texte qui dit ’C froj Bcce! ?? und Ermfich eautorirz autorizz’

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Avec Hervé Friquet, mon assistant de choc attentionné, opérationnel et dévoué magnifiquement

News postée le : 13.10.2025

2025.09.07 Etna Extrême, les 100 km del Volcano

7 sept 25, Etna Extrême ou 100 km del volcano (101.2 annoncé) 2450 D+

Départ à minuit entre samedi et dimanche. Température agréable pour la nuit. J’aurai parfois chaud avec les courants chauds et parfois froid car ça change souvent. Estomac bloqué et plein, je ne me sens pas très bien. Ça part en côte assez raide à travers Bronte, sur 1 km environ puis nous rejoignons une route genre départementale SSP 92 sauf erreur. Et ça continue à monter. Ravitaillement chaque 5 km. Je n’arrive quasiment rien à manger durant une trentaine de km. J’assure un rythme de 12 h avec les montées mais ça va pas comme je le voudrais. Hanche droite et bas de jambe douloureux, y compris la fesse droite qui pique. Depuis le 20e ça s’accentue et ça me met au ralenti jusqu’au 40e environ. Je me fais beaucoup rattrapé et je ne peux pas réagir. Ça me plombe bien le moral. Ma vitesse chute à 6 kmh environ. Ma moyenne en prend un coup aussi. Puis ça va s’améliorer par tronçons, des moments ok, d’autres toujours aussi difficiles. Au 50e km à la base de vie pour retrouver nos sacs je retrouve une bonne dizaine de coureurs qui m’avaient dépassé. Une grosse commission va me libérer et j’ai aussi nettement moins mal dans la descente qui nous attend sur 3-4 km. Je vais moins vite que les autres mais j’arrive à limiter la casse. Puis une montée de 1600 D+ nous occupe bien jusqu’à 1930 m d’altitude. Je vais rattraper sauf erreur 19 coureurs jusqu’au point de basculement pour attaquer le début de la descente finale (entrecoupée de quelques remontées)

Depuis ce point, Rifugio Sapienza, jusqu’à l’arrivée je vais rattraper une dizaine d’autres coureurs.

Et jamais ils n’arrivent à me suivre ou prendre mon rythme. C’est étonnant mais dans les parties raides de l’ascension le bas de la jambe me faisait parfois très mal, y compris la hanche mais en descente, quasi pas de douleur si ce n’est le pied gauche que je dois recroqueviller à fond. J’ai changé de semelles à la moitié et transformé la semelle en milieu d’ascension.

Aux ravitos, je fais hyper vite et mange toujours très peu aujourd’hui. Mais j’ai utilisé mes 3 gels sur la fin. De rattraper des coureurs assez régulièrement, ça me motive à accélérer en les dépassant afin de les décourager à me suivre. Et au jumelage des 100 km d’Asolo et de l’Etna, cela m’a fait terminer 3e , 3 minutes devant le 4e, j’ai eu de la chance.

À mon avis je dois avoir le nerf sciatique coincé. J’ai fait 2 séances de stretching durant la course, pour le dos et les fessiers et ça m’a fait du bien.

Je termine aussi 1er de ma catégorie. Même si j’espérais faire un temps comme à Asolo, ces 2 h de plus me satisfont quand même avec les cadeaux d’être bien classé. C’est quand même grâce à ma renonciation d’abandonner que finalement ça a payé. Mais j’y ai pensé mais comme cette année j’ai déjà eu un abandon, c’était pas à l’ordre du jour. Mais j’en avais marre clairement, ça m’arrive trop souvent de devoir lutter, et d’avancer au ralenti en ayant mal ça n’aide pas à avoir du plaisir. Donc cerveau sur off, avancer sans réfléchir et sans calculer le temps final… qui serait démotivant au possible.

Sur les 13-14 derniers km, sentiers de trail très techniques, surtout avec des chaussures de routes instables. C’était magnifique question paysage mais plusieurs ont juré. Après 87 km ça n’était pas évident de devoir lever les pieds et d’essayer d’avancer rapidement.

Très chaud depuis midi, final épuisant car quasiment pas d’ombre.

Rencontré avant la course, Romain Joly, Francesco Adornetto (mines réjouies) Jean Michel Colombaro et sa femme

News postée le : 13.10.2025

2025.08.24 au 29 Etoile Verte d'Eguzon,

2025.08.24 au 29 Étoile verte d’Eguzon, course par étapes de 6 jours, autour du lac de Chambon. 300 km au total. 1ère étape nommée Val-de-Creuse Nord, 50 km, 790 m D+.

Campagne magnifique, petites routes très peu fréquentées. Ombre et soleil sans qu’il fasse trop chaud. Vu que les grosses chaleurs ont disparu, je cours légèrement vêtu avec un short court et une liquette. La première étape de hier avait commencé super bien, je me sentais léger et avec des chevaux dans le moteur. Et il me semblait avoir de la réserve, 10 km en 1h01, avec déjà 2 bosses. (50 km, 790 m D+) La région est bien vallonnée bien que de loin il semble que c’est assez plat. Au 13e km, petite montée et je remarque que le genou droit touche gentiment mais désagréablement os sur os. Mon allure se réduit. Au 15e km la hanche ou l’adducteur s’enflamme. Mon allure baisse encore. J’ai perdu de vue le groupe avec qui j’étais au 13e km. J’arrive au 18e km, ravitaillement no 2, avec un boitement prononcé. Au 21e je refais ma semelle gauche, le pied fait mal aussi. Et à ce moment, je ne sais plus trop comment faire pour avancer. Marcher est pénible et courir impossible. J’ai encore le tibia qui fait mal chaque fois que je pose la jambe droite. À 2h d’effort j’avais 18.5 km, après 3h juste 24… je ne suis plus qu’à 5.5 km/h et je vais suivre ce rythme jusqu’à l’arrivée. Ça change à peine si ça monte ou descend. J’essaye surtout de me concentrer pour avancer coûte que coûte et ne pas trop réfléchir. Surtout ne pas calculer le temps que je vais devoir mettre car ce n’est que douleur au programme, physique mais éviter que ça atteigne trop le mental. Car je morfle quand même plus que normal. Une de mes pires journées cette année. Avec le doute de pouvoir repartir demain.

2e étape nommée Val-de-Creuse Sud de 45.5 km avec 844 m D+, 6:56.

Je suis parti tout doucement, en queue de peloton. Le départ a été donné de l’autre côté du lac, nous avons pris le bac pour y aller. Hier c’était l’arrivée qui était là où on part aujourd’hui. Nous avons dû attendre l’heure pile pour pouvoir embarquer hier après-midi.

Après quelques centaines de mètres d’échauffement, petite montée qui me voit rattraper les quelques coureurs qui sont derrière moi à l’arrivée, hormis Jean Michel Martin que je rattraperai peu avant le dernier ravitaillement où je vois aussi Patrick Bonnot qui repart juste après que j’arrive. (Finisher TransEurope-FootRace de 2012) Mon allure faible et contrôlée va me permettre de ne pas souffrir comme hier. C’est acceptable. Seul le genou droit fait os sur os, parfois sans crier gare et plusieurs fois de suite et ça me fait mal et presque tomber car ça coupe la force ou le réflexe du corps de me tenir debout. Hanche et tibia plus dans la retenue. Pied gauche assez douloureux et bien enflammé ce soir mais comme je ne sais plus trop comment modifier ma semelle je n’ai rien entrepris aujourd’hui.

Demain je vais adopter le même scénario pour essayer de courir comme aujourd’hui. Éviter à tout prix d’enflammer la jambe droite. Ambiance sympa, très bon lit, bons repas et bonne salade d’arrivée. Christian Soares, avec qui j’étais hier un moment, en compagnie de Mimi, vers le dernier ravitaillement, m’a dit au soir : t’as rien écrit hier ? Alors je me suis décidé aujourd’hui de rattraper cela… Et j’ai écrit le CR des 2 premières étapes. Ça aurait été trop négatif hier. A demain.

Étoile verte d’Eguzon, 3e étape sur 6, La Gauloise Verte, en ligne, c’est à dire que l’arrivée était à 53 km de notre lieu de départ. L’étape paraissait plus plate mais il y a 637 m D+ .
Départ des 11 meilleurs 30 minutes après le gros du peloton. (Où il n’y a pas vraiment de gros) Chapeau à Benjamin Guibouin qui gagne à nouveau l’étape, chapeau également à ceux qui le suivent, soit Nathan Koziol, Yann Le Ray, Alain Renaux, Annie Le Parringaux, Alain Simon, Frédéric Crassin, Karine Zeimer, Isabelle Le Marrec, etc… des fusées. Et au reste du groupe, dont malheureusement Jean Michel Martin s’est arrêté au 2e ravitaillement, problème récurrent d’un genou.

Je bricole et essaye toutes mes semelles gauches avant le départ. Et je change à peine 200 m après être parti. Je remets celle de hier, celle qui apparemment me convient le mieux. Je suis donc beau dernier. Je rattrape gentiment grâce à la montée qui nous fait sortir du village. J’adopte un rythme de plus ou moins 7 kmh et j’essaie de m’y tenir. Ça va être ainsi toute la journée, j’arrive même à accélérer un poil sur les derniers 5 km car je vois un coureur au loin, que je rattrape à 1.5 km de l’arrivée. C’est Eric et j’accélère franchement dans la dernière bosse, histoire de le décourager de vouloir me suivre.

Quelques alertes de genou comme hier, mais en mieux avec la hanche et le tibia, c’est bon signe. Pied enflammé qui n’a pas aimé certains tronçons typés trail, car les cailloux pointus me font mal et me font ralentir.

Au dernier ravitaillement je retrouve Awen Quéant, assis. Une fois avoir fait le plein de mon bidon nous repartons ensemble et j’y demande qu’est-ce qu’il se passe ? S’il a un problème ? Tendon d’Achille me dit-il. Comme j’y demande s’il a relevé son talon et qu’il me répond par la négative, j’y prête un bout de semelle à glisser sous sa semelle pour réhausser le talon. Normalement ça soulage et permet de tenir un rythme plus ou moins normal.

Magnifiques petits bourgs ou villages, j’ai pris le temps de faire 2 photos d’un château à Guillaume.

Après l’arrivée à Lignac, salades et douches au centre sportif et retour en car à notre hébergement au centre plein air d’Eguzon, aux abords du lac de Chambon.

 

4e étape sur 6 de l’Etoile verte d’Eguzon, 64.5 km 902 mD+, nommée la limousine… en raison des nombreux troupeaux de vaches de cette race.

En progression niveau temps par km et en raison d’une baisse des inflammations. Je pars à la sensation et j’essaye de tenir ce rythme de 7.5 km/h soit 8 minutes au km. Vu que c’était bien jonché de bosses régulièrement, le rythme varie selon que c’était plat, descendant ou montant. Mais j’ai assez bien tenu. Quelques passages en chemin me font toujours ralentir surtout sur la fin car mon pied enflammé devient douloureux sur les surfaces cabossées de terre, de cailloux et autres débris de bois. Dans les descentes j’étais sur la retenue car je sentais un peu ma hanche et j’avais peur qu’elle se renflamme comme le premier jour. J’étais en compagnie d’Isabelle Nédelec et Cindy Chetanneau, mais elles me distançaient grâce aux descentes et aux plats et je revenais dans les montées. Après le 2e ravitaillement, Isabelle est derrière moi et pareil pour Cindy après le 3e au 31e km.

Aujourd’hui pas de café servi comme hier après 15 km par l’ami Salvatore avec croissant, il a fait les choses en ordre, ça m’avait fait très plaisir. Je l’ai connu l’année dernière durant la mimilkil où on passait devant chez lui. Il avait offert des pâtes avec un verre de vin rouge entre autres. Sympa de le revoir et de venir nous dire bonjour. Heureuse surprise.

Visite de Gilles Alberty à Azérable, au 5e ravitaillement. Je graisse ma semelle gauche car ça brûle un peu trop depuis quelques km.

Ravitaillements très bien achalandés par des fruits, tomates, Oeufs durs, des petits canapés à diverses choses (fromage, fromage fondu, thon, foie gras, salami, beurre de cacahuètes etc… car ça change aussi. Et biscuits salés, cake, etc… difficile de se souvenir de tout car le choix est large. Question boisson je fonctionne au sirop grenadine avec moitié moitié eau gazeuse et plate et j’ajoute un peu de sel. Les bénévoles sont aux petits soins. Grands mercis à eux.

À l’arrivée je dis c’est quand même incroyable, j’espérais voir sur la fin un ou 2 coureurs qui étaient juste quelques minutes devant moi hier. Mais rien même en étant un peu plus rapide sur les derniers km pour assurer mon tempo à 7.5 km/h. À 60 km j’avais 2 minutes de retard vu que j’avais 8:02:20. Je me mets en mode calcul et j’accélère pour gagner ces 2 minutes 20 de retard. Cela veut dire que ces coureurs ont aussi amélioré leur tempo aujourd’hui.

Et en regardant le tableau des arrivées, je me rends compte qu’ils ne sont pas encore arrivés. J’étais persuadé qu’ils étaient devant moi. Autre heureuse surprise.

Météo assez agréable au début après un départ où il fait lourd. Et sur les 20 derniers km, il va faire très lourd. Pas un souffle d’air. Je m’arrose quelques fois pour me rafraîchir. Le positif est que j’ai pu aller plus vite sans trop souffrir aujourd’hui. La prudence paie. À demain

5e étape sur 6 de l’Etoile verte d’Eguzon, 54.5 km, 783 m D+ , nommée la Berrichonne, car principalement dans le Berry.

Après une nuit assez inconfortable en raison du genou et hanche droits qui voulaient se faire remarquer, une nuit plutôt de somnolence que de profond sommeil, l’envie de courir était moins forte que celle de dormir. Mais étonnamment j’ai retrouvé mon rythme de hier. Après 1h et 2 heures, j’avais le même kilométrage. Pourtant ça montait assez sur les 10 premiers kilomètres. Et nous avons eu notre premier passage typé trail où la descente raide et la montée qui suivait m’ont fait perdre mon tempo et j’ai reçu mes premières décharges de douleur sur les cailloux pointus. Je rattrape Christian Soares au premier ravito et Isabelle Nedélec peu avant le 2e. Nous cueillons quelques pêches. Aujourd’hui il y avait nettement moins de pêchers que hier, qui m’ont fait perdre une vingtaine de secondes à chaque 6 ou 7 arrêts. Aujourd’hui un seul arrêt pour 3 pêches. Hier j’en ai mangé une vingtaine. Ou des nectarines et aussi du raisin rouge.

À 15 km de la fin je me mets à calculer pour finir sous les 7 h. Et au dernier ravitaillement j’apprends qu’il y a 54.5 km.

Il va falloir que j’accélère car je n’ai pas compté ces 500 m pourtant annoncés. Du coup, mes genoux et mes hanches vont vouloir se faire remarquer et je suis un peu limite surtout dans les descentes qui ne plaisent pas à ces articulations. Mais je vais atteindre l’arrivée avec 3 minutes et quelques secondes avant les 7 h. Donc j’ai réussi mon petit objectif. Ça ne me fait pas de mal question tempo de pousser un peu la machine. C’est la mécanique qui siffle un peu… En début d’étape je ne me permets plus de faire le fou, Isabelle qui était à 100 m devant moi, porte son avance à 300 m avec une descente d’un km. Mais j’avais peur de tout réenflammer. Et je peux m’estimer heureux, hormis le pied toujours problématique, j’ai pas trop senti le reste.

Au niveau du peloton, hier Awen (tendon d’Achille) et Fouzia (batterie à plat) ont arrêté. Aujourd’hui Anne voulait arrêter au 2e ravitaillement mais Patrick l’a convaincu de continuer et ils ont fini l’étape ensemble. Nous sommes encore 29 sur 35.

Température très agréable avec de l’air aujourd’hui. Juste avant le 3e ravitaillement de Nicole, 2 chevreuils à une 50 taine de mètres devant moi en bordure de route longée par une haie dense. Mais ils ont trouvé une échappatoire pour regagner les champs.

Demain étape avec 8 km de sentiers techniques, heureusement assez au début, mais je crains un peu… À demain

6e et dernière étape de l’Etoile Verte d’Eguzon, nommée le Tour du Lac (de Chambon) 32.2 km, 847 m D+.
Suite à une mauvaise interprétation de flèche de balisage d’une autre course, je fais 1.6 km de trail supplémentaire !!! 4:02.59 pour 33.8 km

La nuit a été bonne, la pluie s’est invitée durant la nuit pour arroser la nature qui en avait un grand besoin, et qui en a encore bien besoin. Les prairies sont sèches, les vaches sont nourries au foin dans les champs. Les arbres sont tristes avec leurs feuilles à moitié fanées.

Départ donc sous une pluie battante. 8 km de route avant 7 km de sentiers parfois techniques et vallonnés. Au classement général, Patrick a 11 minutes de retard sur moi, suite d’avoir marché avec Anne, un peu en délicatesse avec un muscle à la cuisse, hier, durant 30 km environ. On nous chambre un peu pour savoir comment on va faire l’étape…

Je suis décidé à garder cette position du classement général, et Christian Soares et Eric Maillet ne sont pas si loin derrière moi non plus, donc il faut courir… intelligemment.

J’arrive à prendre le rythme de hier malgré que ça monte d’emblée. Je me sens bien. Les 2 descentes avant la partie de trail sont faites en légère retenue. J’ai toujours un peu souci de me refaire mal aux articulations de la jambe droite. Le pied chauffe un peu plus car j’ai chaussé des savates de trail, pour assurer une bonne adhérence dans les sentiers humides en descente spécialement. Et la semelle est un peu plus rigide. Malgré les passages techniques, après 2 h, je suis en avance sur mon kilométrage de ces 2 derniers jours. Arrivé sur le sentier et donc dans le terrain, je remarque que mon talon ne tient pas bien et que mon pied n’est pas assez tenu. Je resserre donc mes 2 chaussures, en 2 arrêts. Cela me fait 1 minute 30 de perdue. J’entends la voix de Patrick et d’autres qui parlent de moi juste avant qu’ils attaquent le sentier. Ils ne peuvent pas me voir mais ils sont trop près… Ça me motive à relancer sitôt qu’il y a un petit bout plus facile. Je suis donc tout en accélérations, en style intervalle entre les passages techniques. Cela me permet de revenir sur Laurent et Lou Do que je rattrape peu avant le 1er ravitaillement au 15e km. Laurent ne s’y arrête pas et il me faut 1.5 km pour y revenir dessus et le lâcher définitivement grâce à la montée sur Bonnu, où le château médiéval est magnifique. Après 2 h, j’ai 15.8 km. Ça me motive à poursuivre mon effort pour vouloir finir sous les 4h. Je reviens à 100 m de Jihem Dréan, juste après la passerelle himalayenne sur la Creuse. Quand il m’aperçoit, il relance son effort dans la fin de la montée raide qui suit. En haut je pointe, je suis à 15 secondes. Il me distancie avec le faux plat descendant. J’arrête donc d’utiliser ma foulée naturelle d’ours coureur ou de Laufbär comme dit Julia ma femme et j’adopte une foulée plus rapide avec des pas légèrement plus courts. J’arrive à sa hauteur au fond de la vallée où il ne reste plus que 3 km jusqu’à l’arrivée. On discute un peu sans ralentir l’allure pour autant. Je précise que je n’ai plus été sur la retenue depuis la mi-course. Seule une descente de 16% sur 400 m environ m’a obligé de me contrôler. Mais j’ai bien poussé pour devoir rattraper Jihem. À l’amorce de la dernière ascension de 1.5 km, j’attaque franchement. Jihem suit… et ça m’étonne un peu mais je suis un peu soulagé quand après 250 m environ il se met à marcher dans un contour plus raide. Je relance constamment et Jihem s’accroche tant qu’il peut, au début du plat j’ai environ 100 m d’avance. Il reste 1.5 km. 500 mètres plus loin je bifurque sur un chemin herbeux, qui descend jusqu’à la rivière… et ça va s’avérer que j’ai pris un faux parcours. Je m’en rends compte mais bien trop tard car je ne découvre plus de balisage. Il faut dire qu’il y a pleins de balisages dans la région, mais je n’ai pas fait attention à la flèche non précédée d’un point, qui indique « notre » balisage de l’étoile verte. Moi qui voulais arriver sous les 4 h, avec 1.6 km de trail longeant la rivière/retenue d’eau, vallonné à souhait, j’y arrive en 4:02.59. Jihem en 3:53.25, soit ce à quoi je m’attendais au vu de nos derniers km rapides. J’ai juste eu la chance d’arriver quand même avant Laurent St Martin et Lou Do avec qui j’étais au 17e et 15e km. Patrick arrive 11 minutes après moi qui en ai donc perdu presque 10. D’autres coureurs/coureuses se sont trompés/pées à d’autres endroits semble-t-il.

La pluie s’est arrêtée en cours d’étape. Je fais très vite au 2e ravitaillement car j’avais entre-aperçu à 300 m Jihem devant moi, au 24e km. J’avais prévu la chose et j’avale un gel pour avoir du bon carburant pour la fin d’étape.

Belle semaine de course, très sympathique, bien organisée. Et toute teintée d’amitié. Bravo à toute l’équipe ainsi qu’aux bénévoles/ravitailleurs/cuisiniers/chronométreur et à Michel Martinot le peintre, concepteur de l’affiche et de l’illustration en cadre souvenir, et plus si j’oublie quelqu’un…

Course qui avait très mal débuté avec des crises inflammatoires prononcées, à essayer d’éviter au futur mais pour cela il faudrait que je sache ce qui les a provoquées. C’était déjà similaire à Pallas 67 à fin mai et à l’Heidi Challenge à fin juin. Mais là en pire, peut-être dû aux profils accidentés. Heureusement, je m’améliore de jour en jour et les inflammations ont diminué pareillement.

Là est le positif et j’ai trouvé mon plaisir.

Au soir du premier jour, j’avais vraiment peur que je doive lutter pareillement toute la semaine.

Qui m’a bien préparé pour ma prochaine (mes prochaines devrais-je dire) compétition… avec du dénivelé et 100 km (et plus) en perspective. À bientôt !!!
Classement final, 20è sur 28 finisher, 35 partants, 1er sur 2 de ma catégorie.
Statistiques d'ultramarathon de DUV

2026.08.16 Les 100 Miles du mur de Berlin, Mauerweglauf

100 miles du mur de Berlin, samedi 16 août à 6 h, geht los! C’est parti!

Que de feux aux carrefours que l’on doit respecter au risque de se faire disqualifier! Alors c’est vraiment respecté. Mais c’est parfois un peu stupide car il y a des petites routes où aucune voiture ne circule. Après une vingtaine de kilomètres on peut y aller sans plus trop devoir attendre, car ces feux deviennent rares. C’est assez bien allé sur la première moitié avec quelques problèmes de chauffe au niveau de la hanche et du pied gauche mais ça allait pas trop mal. C’est devenu plus compliqué une fois mes 3 semelles utilisées et qui me faisaient toutes mal après une vingtaine à 40 taine de km. Avec la nuit et des parties du tracé sur sentier ou chemin avec cailloux et racines, je n’avançais plus comme souhaité et mon rythme a drastiquement chuté. Je marchais et le pied brûlait beaucoup trop finalement. Au 120e km, je rajoute une couche de semelle de 2/3 de long sous la semelle afin que l’avant du pied ait plus d’espace et que les métatarses soient moins en contact avec la surface de la semelle. Ça va me permettre de finir, un moment je doutais un peu, tellement ça faisait mal. Mais au ravitaillement du 125e je trempe mon pied dans une flaque d’eau un moment puis je mets du gel diclofenac sur la semelle. Ça va être bienfaisant. Je finis beaucoup plus fort les 13 derniers km pour ne pas devoir aller au delà des 26 h… Mon classement, 380e avec les relais, 9e de catégorie en 25:35. Après les 18:14 d’il y a 4 ans, la facture est salée. Mais mission accomplie, « geschafft » comme ils disent. Là était l’essentiel car des jours ça aurait été impossible.

Magnifique victoire de Pascal Rueger le Suisse, record à la clé en 12:38. Il m’a fallu 1h de plus pour arriver au 100e km. Un véritable extraterrestre, bravo Champion!!!!

Rencontré un tas de coureurs /coureuses connues ces dernières années et ce printemps, c’était vraiment sympa et avec d’autres, à force d’être souvent ensemble durant de longs moments, on finit par faire connaissance et discuter. J’aurais peur d’oublier des gens, donc je ne vais nommer personne. Sauf Marcel Heinig, un transeuropéen de 2009, que je n’avais jamais revu. Nous faisons environ 5 km ensemble à discuter depuis environ le 4-5e km. C’était un des tout jeune de la TEFR. Mais c’était comme si on s’était rencontré il y a peu. Une TransEurope, ça marque les esprits et ça forge l’amitié ou au moins la camaraderie à vie.

Histoire incroyable ou hasard qui n’existe pas.

Dans le hall d’aéroport de Berlin, je croise un gars avec le t-shirt finisher des 100 miles du mur de Berlin. Je retourne en arrière pour le rattraper et j’engage la discussion. Le félicite. Puis on se met à discuter et parler de notre course. Ayant des difficultés avec les nombres en anglais, j’ouvre les résultats sur mon iPhone. Il est 8e de notre catégorie 10 minutes avant moi. Il voit ensuite mon nom sur la liste et me dit: »tu as couru une fois les 24 h à Espoo « !!! Oui en 2009, j’avais gagné. Et il rajoute: » c’est moi qui vous ai ramené toi et ta femme à l’aéroport « !!!

On a encore eu le temps de parler de nos parcours sportifs et de nos bobos un peu similaires, mais son vol ne voulant certainement pas l’attendre, il a dû partir. Et je me suis mis à courir après lui pour le rattraper encore 1 fois pour immortaliser cette rencontre improbable et heureuse. Un gars sympathique, Esa Nurkka, comme en 2009, puisqu’il s’était proposé de nous conduire à l’aéroport. Et se souvenait de mon nom. Je lui ai proposé de venir aux 100 km des Mines Réjouies ?

 

       

2026.08.03. Départ de la TransEurope Flensburg(D) -San Marino, sur environ 2300 km en 41 jours du 3 août au 12 septembre.

Je suis au départ… pour les 8 premiers jours. J’étais inscrit, suite à des problèmes qui m’ont fait abandonner la TransEspana je me suis désinscrit et je ne peux pas regretter car aujourd’hui après un très bon départ sans douleur, ils ont réussi à me rattraper autour du 22e km, d’abord insidieusement peu, puis depuis le 25-26e km toujours plus fort, en me saccageant ma jambe droite. Problème vers la hanche, vers le genou et surtout entre la cheville et le genou, les nerfs s’enflamment et me font presque tomber quand la force de me porter disparaît subitement. Donc j’ai pris mon mal en patience et j’espère que ça ira mieux demain. Des fois ça vient et ça repart, des fois pas comme aujourd’hui. Je dois accepter et faire avec. Le tempo chute et je me fais rattraper par une quinzaine de personnes. Résultat je suis 24e du jour, 36 participants pour la TransEurope, 8 coureurs d’étapes, donc 44 au départ. Pluie assez forte durant la première moitié de l’étape puis ça s’est calmé un peu. En marchant j’ai eu un peu froid un moment donné. Si j’essayais d’aller plus vite, les douleurs augmentaient. Équilibre fragile entre ce qui est supportable et ce qui m’obligeait parfois à m’arrêter pour calmer les douleurs.

En photo, c’est Tetsuo, un Japonais avec qui j’étais dans un groupe de 6, parfois un peu éclaté mais Tetsuo n’avait pas l’air de peiner. Pour moi c’est le champion du monde, il a fêté ses 76 ans le 3 avril et il avait l’air facile. C’est encourageant ?

   

2e étape de la TransEurope 2025, de Hettstedt à Meldorf sur 58,2 km.

Beau temps, c’était apprécié mais un peu de vent contraire assez fort parfois.

Je pars une minute plus lentement au km qu’hier pour voir si ça change quelque chose à mon problème articulaire et de nerf au bas de la jambe droite.

Eh bien oui et non. Après 11 km je ressens les premières douleurs, pas trop fortes mais inquiétantes quand même et au 15e km alors que je suis en train de rattraper plusieurs coureurs et coureuses partis à 6 h, une heure avant, j’ai 4 fois la jambe qui lâche et ça m’arrache un cri, étant os sur os à la jonction péroné genou, du moins c’est ce qu’il m’a semblé. Je ralentis un peu sans le vouloir mais ça finit par passer. J’ai quelques épisodes de la sorte ou comme hier, spécialement quand la route est en dévers. Ça me dérange à la hanche et au tibia, et à mon avis c’est lié.

Mais je peux être content malgré tout car mis à part ça, ça allait nettement mieux que hier. Je croise les doigts. 2 coureurs me rattrapent autour du 15-17e km et j’en rattrape 4 entre le 29 et le 39e.

Aujourd’hui 16e, et j’avais 20 minutes d’avance après 54km, par rapport à mon temps d’arrivée d’hier. Petite amélioration au niveau temps mais assez importante au niveau bien être, vu moins de douleurs. Mais c’est toujours assez angoissant car quand ça commence, j’ai toujours peur que ça soit comme hier ou à Berlin au heidi challenge du 1er jour.

En photo avec Stéphane et Fabrice, et Stéphane a un problème de disparition de son téléphone mobile, depuis ce matin au déjeuner. Les premières questions à droite et à gauche ainsi qu’à l’annonce faite au départ n’ont rien donné pour le moment. Espérons que ce soit qu’une mauvaise parenthèse, et que celui ou celle qui l’a pris l’ait pris par erreur… mais il devrait alors maintenant réapparaître, vu que tous les coureurs ont ouvert leurs sacs, l’erreur si c’en est une devrait être découverte par son auteur. Sinon c’est triste… de penser qu’il y a un voleur parmi nous. (féminin possible) À demain

TransEurope 2025, 3e Étape/41, pour moi 3e sur 8. 52 km aujourd’hui de Meldorf à Glückstadt, la ville de la chance.
Et à Glückstadt, ich bin im Glückstaat. (Je suis en état heureux, petit jeu de mots en allemand qui est bien de circonstance). Après avoir très mal dormi en raison du tibia droit qui me lançait des douleurs, j’ai pris un départ avec un manque d’énergie. Il m’a fallu 4 bons kilomètres pour me mettre en jambes. J’étais bien en milieu de peloton voir plus loin. Je remonte gentiment. Beaucoup de lignes droites et des forêts d’éoliennes. Le vent soufflait assez fort, il fallait tenir la casquette afin qu’elle ne s’envole pas lors de bourrasques. Beaucoup de zones industrielles, raffineries aussi, un tronçon n’était pas trop joli. J’ai eu un peu de malchance de louper le bac pour 1 minute. Alex était devant moi à 200 mètres environ et il a pu l’attraper. Je suis arrivé une minute trop tard. Ça m’a couté 14 minutes et pour me remettre dans le rythme ça m’a couté une bonne minute. Le tibia refaisait mal et il fallait rechauffer la machine. Jean-Louis arrive 8 minutes après moi au bac. On repart ensemble mais lui a une meilleure allure. Il me faut 1 km pour revenir sur lui. Juste après le dernier ravitaillement où je rattrape Tetsuo, une floppée d’une trentaine de bolets autour d’un tilleul, en pleine localité. Photo de 2 bêtes, soit Vieux Lion et Laufbär (ours coureur) échappés d’un zoo ambulant. Sauf erreur 15e pour l’ours. Et à force de courir à 2-4 km du bord de mer sans jamais la voir, c’est un peu frustrant. Et du coup quand subitement on arrive vers un bras de mer, ça fait très plaisir. A demain.

   

TransEurope, 4e étape/41 de Glückstadt à Oerel, 55.5 km, 6:54 pour ma 4e étape/8 (jusqu’à dimanche inclus)

15e comme hier.

Un manque d’énergie au départ, il me faut 6 km pour que je puisse avancer correctement. Du coup, je me mets à rattraper et dépasser une bonne dizaine de coureurs entre le 5.5 et 6e km. Puis encore 2, dont Takeyuki Yamamoto, le musicien qui nous a fait un récital avec sa flûte traversière hier soir, et qui s’accroche. Il court en tong, voir la vidéo. Et il porte un gros chapeau qui ne doit pas être facile à faire tenir avec le vent qui soufflait parfois fortement. Je fais ma meilleure moyenne aujourd’hui, mais hier sans l’arrêt du bac pour traverser le canal du nord/est, ça aurait été un peu pareil. Comme hier quelques alertes os sur os ou nerf sur nerf qui me font presque tomber. Mais surtout le pied gauche qui brûle après une vingtaine de kilomètres. Je recroqueville à fond mes orteils mais ça ne passe pas. Je change de semelle comme ces derniers jours autour du 28e km et ça ne va pas mieux. J’arrive au ravitaillement 3 au 34e km et je demande à tout hasard s’ils ont de la crème pour les pieds, j’ose espérer car c’est Ingo Schulze qui le tient avec Grace, et c’est toujours lui qui nous fournit des sachets de Gehwol, une crème exprès pour ça. Et il m’en donne plusieurs. Je vide un sachet sur ma semelle à l’endroit où le pied brûle. Ça va un peu mieux ensuite mais les 10 derniers kilomètres sont à nouveau pénibles. Aujourd’hui j’étais avec Alex jusqu’au 30e km, un peu devant ou 200 m derrière. Il met des gaz à fond pour être seul s’il sent que quelqu’un est trop près de lui. Je le distingue encore dans la dernière ligne droite avant l’arrivée.

Là c’est Ulrich Schulte qui vient nous dire bonjour. Il était un ravitailleur de la TransEurope de 2009, et je m’entendais bien avec lui, c’est un réel plaisir de pouvoir discuter un moment avec lui. Son parcours de vie m’avait impressionné, il revenait de loin. Les moments partagés durant ces courses par étapes sont assez forts pour que des liens restent toujours présents.

Makoto arrive complètement plié en 2 sur le côté. Il dit avoir eu mal la nuit dernière mais c’est peut-être aussi un manque de boisson. Je lui ai conseillé de boire et de boire. La nuit dernière j’ai bien dormi… sans trop avoir mal, et pour cela j’ai remarqué qu’il fallait que je sois sur le ventre. Sur les côtés j’ai tout de suite la jambe droite qui brûle depuis le genou (qui maille) jusqu’à la cheville et le tibia fait vraiment mal. Étrange mais c’est comme ça !!!
À demain

   

5e étape/41 de la TransEurope du 3.08 au 12.09, 5e étape/8 pour moi qui arrête dimanche. 15e ex-aequo avec Stéphane.

54 km annoncé et 55.6 à l’arrivée sans se tromper plus que 200 m maximum. Dominic Henzler est un nouveau coureur d’étapes, comme Louis Galle depuis la 3e étape. Nous sommes sauf erreur 46.

Etape assez belle avec surtout des routes moins fréquentées mais les pistes cyclables sont très en dévers et ça augmente mes problèmes de jambe droite. Je sens l’articulation du genou à chaque pas, idem pour le tendon ou je ne sais pas quoi à la hanche. Le tibia par moment mais j’ai souvent le nerf vers le tibia qui lâche et je risque tomber à chaque fois. Ça a commencé déjà au déjeuner après une nuit durant laquelle je ne savais pas comment me positionner pour ne pas avoir mal. Donc très mal dormi. Je suis malgré tout dans mes temps de hier jusqu’au 30e km. Ulrich Schulte m’encourage en me croisant avec son auto, vitre baissée.

Un arrêt graissage de semelle me coûte 2 minutes et je rattrape Stéphane au 32e kilomètre et reste avec lui jusqu’au ravitaillement du 34e. Il a mal à la hanche et le moral à ras l’asphalte et je redoute qu’elle lui fasse faire halte. Il va s’accrocher et nous sommes plus ou moins ensemble, car il court plus vite puis fait du stretching en s’accroupissant vers des poteaux métalliques où il se tient. Et je le rattrape ainsi. Car si j’essaye de suivre, ma jambe lâche plusieurs fois en série. C’est très stressant et inquiétant.

Nous avons eu beaucoup de chance avec le bac qui doit nous faire traverser la rivière Weser. Nous y arrivons et juste après nous le bac part pour la traversée. Nous avons mangé quelques mûres 300 m avant le bac et j’ai dit que ce serait quand même bête de le louper pour ça. Quelqu’un nous propose à boire 70 m avant le bac mais je réponds que nous n’avons pas le temps, même si je n’en savais rien. Et c’était bien vrai que nous n’avions pas le temps, nous avons eu beaucoup de chance. Beaucoup de chance car certains ont attendu 20 minutes. Nous retrouvons Hilmar et Leroy. Voir photo. Après le bac il reste un peu moins de 8 km. Je dis à Stéphane que je vais essayer de finir avec eux, alors on s’accroche à leur rythme, supérieur à celui que nous avions depuis le 32e km. Je fais parfois des tout petits pas pour diminuer les chocs et ça m’aide à aller plus vite. Nous finissons Stéphane et moi ensemble, Hilmar et Leroy arrivent un peu après, ils ont fait quelques photos à l’entrée du village et ils décrochent. C’est la première étape où il y avait quelques petites bosses, une au départ, et quelques petites autres ensuite.

J’ai eu finalement de la chance (voyons les choses positives) que rien ne lâche vraiment. Mais je me rends compte que ça devient compliqué… Beau temps avec un petit coup de chaud en plein soleil le long de la digue en bordure de la Weser où un grand troupeau de moutons s’occupe à tondre les berges. Meeeeh oui! À demain

6e étape de la TransEurope de Flensburg à San Marino en 41 jours. Pour moi la 6e sur 8, de Stadland à Jever sur 53.8 km.

13e place aujourd’hui pour moi avec ma meilleure moyenne.

J’avais pas trop les mollets durs en partant. J’avais fait une fois n’est pas coutume, un peu de stretching. Après 1.5 km à la sortie du village, je suis à 200 m derrière Hilmar et Leroy, avec qui nous avons couru hier les derniers 8 km. Je me décide à prendre leur rythme. L’écart ne bouge pas vraiment alors que j’aimerais bien être juste derrière eux, malgré de faire des efforts pour revenir. Au 1er ravitaillement à 10 km ils font un peu plus longtemps que moi et je reviens à 50 m. Et je bouche le trou environ 4 km plus loin. Dès lors je vais courir parfois en leurs compagnies, parfois un peu derrière ou devant, mais ils peuvent aller plus vite que moi. Je les remercie de faire les meneurs d’allure. Après le 2e ravito du 20e km je vois Stéphane quelques 150 m devant moi qui marche. Mais il m’a vu, et je le relance… selon notre discussion d’après course. Et ça me fait plaisir, car hier il m’a fait peur.

Je le vois la dernière fois, 2 km après le ravito du 32e km à 300 m devant moi. Hilmar et Leroy arrivent 10 m avant moi à ce ravito mais je repars devant et je ne les reverrai plus. Au dernier ravitaillement du 42e, je vois quelqu’un mais je ne sais pas qui c’est. Probablement Jean-Louis qui reprend la route avec 250 m d’avance sur moi et que je vais dépasser quelques 3 km plus loin. À 4 km de l’arrivée je ne vois personne derrière moi à 300 m. Alors quelle n’est pas ma surprise quand je vois Jean-Louis à 40 m derrière moi à 1,6 km de l’arrivée. Connaissant ses qualités de sprinteur, j’augmente mon allure. Finalement il ne reviendra pas et je termine 1 minute devant lui.

À 6.6 km de l’arrivée, j’ai eu un passage difficile sur des pavés bétons mal assemblés, j’étais crispé et je n’arrivais pas à courir détendu et mon rythme s’est vu chuter, je croyais être à moitié foutu. Heureusement cela est mieux allé ensuite.

Quelques petites pensées du jour: quand je coince avec mon allure d’ours coureur, j’essaie de courir plus léger, avec des pas plus rapides et plus courts, ce n’est pas trop naturel, c’est du bricolage. J’ai l’allure de Lassie sauteuse, la chienne. L’égo « in » satisfait d’avoir pu couper mon effort du jour en 2 parties égales aux pas mesurés et pâme assuré des doubles maîtres qui m’ont donné le rythme, Hilmar et Leroy. Là circule l’air qu’on doit fendre à vent contraire. Crocsman, un ami à crocs m’appelle « le Roc » mais il est inévitable de baisser d’allure avec l’âge. À plus de 60 balais on est plus des « rocs oh si frais dis!!! » (Rocco… ???) Quand tu as le mérite d’aller plus vite que d’hab, après tu as l’amer hit des jambes lourdes, de l’acide lactique, des courbatures etc… En étant en forme, le régime du ravitaillement est plus léger. Boissons surtout et quelques biscuits suffisent. Tu es au régime preux t’es « in » d’être courageux ainsi. Au contraire de ce que disent les économistes, il ne faut pas faire le frein à l’entêtement. Entêtement de persévérer quand ça va pas. Un jour l’asphalte va te dire halte, les pavés t’auront fait assez bavé, n’en peuvent plus tes jambes de ce travail sur le trail, de courir dans les champs d’herbe, rien que d’y penser tu gerbes. Avec le déclin tu rêves davantage de profiter des câlins. C’était un sportif d’élite, aujourd’hui il se délite.

Hahaha, j’espère ne pas encore en être totalement là, je ne suis pas encore las de courir.

Alors ? À demain ?


Les 4 Suisses, Edi Steffen, moi, Iwan Bruggmann, Beat Eichhorn.

7e étape de la TransEurope de Jever à Leer sur 56.7 km. 20e ex-aequo avec Wilma(photos) 2 nouveaux venus pour les étapes, et plusieurs arrêtent après avoir couru 7 étapes. Ma 2e plus mauvaise moyenne km/h.

Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas. Vérité de la palice. Hier j’aurais pu regretter de ne pas avoir été inscrit pour l’ensemble de la TransEurope, aujourd’hui mon état assez compliqué au niveau du pied gauche m’a rattrapé. Et m’a remis les idées en place, afin que je ne doive pas regretter d’être inscrit pour les 8 premières étapes. Si la hanche, le genou et mon tibia droits se sont fait remarqués, c’était pas la galère malgré tout. Comme hier. Et comme hier je pars avec les mêmes chaussures et les mêmes semelles. Et mon pied gauche m’en fait voir de toutes les couleurs. Mal depuis le 10e km, ça devient insupportable depuis le 15e environ et je n’arrive plus à suivre le tempo de 8.3 km/h. Je lâche prise du petit groupe avec qui j’étais souvent en début d’étape les jours précédents. Wilma Dierkx, nouvelle venue pour quelques étapes court un moment avec moi. Alex , Takeyuki et Yukari la 1ere femme ainsi que Wilma vont dès lors trop vite pour moi. Le groupe Georg, Thomas et Beat se rapproche de moi jusqu’à une 50 taine de mètres peu avant le 3e ravitaillement. Car je perds beaucoup de temps à essayer mes 3 semelles, mettre de la crème sur les semelles, modifier mes implants orthopédiques, en rajouter… À chaque pas j’augmente l’inflammation de l’os métatarse du 3e orteil et ça fait vraiment mal au point de presque plus pouvoir poser le pied. J’obtiens un léger mieux qui me permet d’avancer tant bien que mal depuis l’ajout d’une bande sous la semelle. Je rattrape Wilma à 2 km de la fin après un passage de trail de 2 km dans l’herbe, qu’elle n’aime pas. Nous finissons ensemble. Alors encore demain et j’aurai atteint mon objectif de la semaine. Vous saurez demain pourquoi je me suis inscrit pour 8 étapes, un but bien précis. Il me faut d’abord courir et finir l’étape.

Au passage des bretelles du sac, quelques boutons qui vont j’sais pas mourir ou s’épanouir?

Actuellement je fais dans la ferraille. Les bras sont cuivrés, les mollets plutôt dans le bronze âgé, et les genoux et autres articulations couinent comme des vieilles bielles rouillées. (Pas facile à dire, c’est pour entretenir votre diction?)

Concernant ma forme, je crois qu’elle n’est pas mauvaise, même si je me demande souvent dans ces courses à étapes, pourquoi je récupère moins bien que d’autres. Je ne me dépense pas plus à mon avis. Je n’ai pas à me dé-panser, étant assez fit et plat en comparaison… ou alors est-ce justement un manque de réserve? Mon tyran est peut-être ma thyroïde, qui ne veut pas se mettre à mon rythme de sportif, elle suit son rite me laissant à mes efforts sans vouloir se sortir les pouces du… curieusement les toubibs n’en savent pas trop là dessus non plus. Et moi je me pose toujours ce genre de question. Bon à demain…

8e étape de la TransEurope sur 41, la dernière pour moi comme c’était prévu, 50.6 km de Leer à Rhede. Je suis 34e aujourd’hui.

Aujourd’hui c’était pas le pied et pourtant c’était bien le pied qui m’en a fait bavé comme c’est pas permis. La nuit dernière je fais 5 fois des étirements pour mon dos, soit en étant en boule sur les genoux soit en étant assis, tellement ça me brûle du genou droit à la cheville, un nerf à mon avis coincé au dos. Une fois couché ça revenait quand même… j’étais juste mieux durant les étirements. Mais aujourd’hui quasi pas gêné en courant mais comme hier c’est mon pied gauche qui m’a mené la vie dure. J’ai fini mon étape, là est l’essentiel. Au début j’ai essayé de courir et de vouloir perdre le moins de temps possible mais depuis le 13e km environ j’ai lâché prise des coureurs avec qui j’étais, à plus ou moins 100 m. Trop enflammé, le pied brûlait et j’ai fait mon petit manège possible de changer de semelle, bricoler un peu, ça ne faisait rien de bien meilleur, ça ne faisait que de me faire perdre davantage de temps. Alors j’en avais plus rien à f…. du temps que j’allais mettre. J’avançais sans plus regarder la montre hormis la direction et de temps en temps où j’en étais avec la distance jusqu’au prochain ravitaillement. Et une fois elle va bien finir cette étape.

J’avais prévu 8 étapes et je les ai terminées. Mon but était d’atteindre les 600 ultra marathons sur mon profil DUV, auquel je suis un peu trop (beaucoup diront certains) attaché. J’aurais pu atteindre ce chiffre dans 1 semaine ou 1 mois et ça serait plus ou moins pareil. Tout le monde s’en fout, ça ne sert à rien, comme tant de choses dans la vie. Mais pour moi ça m’aide à avancer et à finir les objectifs que je me fixe.

Alors maintenant je vais essayer de me rapprocher du 15e de ce classement mondial DUV, en terme de km à vie en compétitions. Cela m’aidera à finir mes prochaines courses. Je suis 16e mondial à ce classement, avec plus de 51’710 km une fois ces 8 étapes comptabilisées.

Prochaine course dans une semaine, va falloir que je ménage mon pied, le soigner, adapter mes semelles, assouplir le dos… alors je vais ressortir mon vélo. À bientôt

News postée le : 13.10.2025

2025.07.05 Les 100 km d'Asolo (Vénétie)

2026.07.05 Les 100 km d’Asolo, 2670 m D+

J’ai analysé les temps de descente du sommet à l’arrivée, j’ai fait le 32e ou 33e temps de descente, un coureur n’a pas été pris en compte, pas de temps de passage au sommet du 55e km.

Le 48e final était 1min 25 derrière moi au sommet, il fait 4h58 moi 5h05.17 du sommet à l’arrivée, c’est le seul qui fait mieux que moi qui était derrière moi, il était 78e moi 76e, il remonte 30 rangs moi 22, il y en a 3 qui finissent juste devant moi qu’il a repris et moi juste pas.

Le 1er M65 était 8 minutes devant moi au sommet et il descend 23 secondes plus vite, j’ai 9 minutes de retard à l’arrivée. Je termine donc 2e de ma catégorie.

Luc Valzer qui m’a motivé à fond termine 3e de cette catégorie M65. Chapeau, ça fait plaisir de partager le podium avec l’ami Luc !!!

J’ai eu raison de m’entraîner en descente rapide entre mes jours de courses par étapes de Hollande et de Berlin (et forcément en montée)

Je gagne 57 minutes par rapport à 2023. La montée était un peu plus courte (trail du 50e au 53e km au sommet en 2023)

Mais en 2023, je n’arrivais pas à pousser comme cette fois, ça va mieux à présent mais à l’arrivée j’avais vraiment des douleurs très fortes durant la nuit. Ça se paie, en 23 c’était moins douloureux après la course. Au sommet j’ai espéré faire 4:30 pour les 45 derniers km, du 10 km/h… mais ils ne sont que 19 à l’avoir fait ou mieux. (18 premiers et le 24e) Je ne me souvenais plus trop que ça montait plusieurs fois bien raide du 80 au 90e km, avant la course. Le finish est toujours très important. Le mieux serait d’être rapide du début à la fin mais à un âge moment donné… il ne faut pas être trop gourmand.

  

News postée le : 13.10.2025

2025.06.28 au 02.07 Heidi Clallenge à Berlin

2026.06.27 au 2 juillet, Heidi Challenge en 5 jours 316 km, Potsdam et Spandau (Berlin)

Heidi-Challenge à Potsdam (D) samedi 28.06.25, 1ère étape, env.62 km quasi plat avec 237 m D+ , des ponts surtout car nous longeons beaucoup de lacs, canaux, rivières et cie. Super sensations pour les 20 premiers km puis une petite gêne qui me fait perdre une vingtaine de secondes par km et ça s’amplifie jusqu’à me faire avancer à plus ou moins 6 kmh alors que j’étais à 9.3 au début durant 20 km. Donc grosse journée, grosse perf mentale… j’espère seulement que ça ira mieux les 4 prochains jours car je ne sais pas si je peux être assez têtu comme aujourd’hui… magnifique parcours ça aide beaucoup, pas mal d’ombres, heureusement car au soleil ça tapait bien fort. À demain

Etape 2, de Potsdam à Spandau, 68 km, 402 m D+.

Aujourd’hui j’ai dû bien me chauffer pour que rien ne m’embête et à la sortie de Potsdam, entrée à Berlin après 4 km environ, une erreur de parcours me fait perdre 500 m sur les autres de mon groupe partis comme moi à 6:30 qui sont 150 m devant moi. Nous étions 8. Je rattrape les 7 après une vingtaine de kilomètres ( déjà vu au 1er ravito mais ils partent quand j’y arrive) question douleur c’était mieux (donc moins?) mais 2 chutes en 5 km après 35 km environ, (dû à mon pied tombant qui bute trop souvent étant un peu fatigué, mais faut dire que nous avions bcp de parties trail avec cailloux racines, pavés mal assemblés etc… ) me font très mal à la hanche droite et ça réveille le problème de la fesse, quelques km pénibles puis un peu mieux puis je me rencouble 2 fois et ça fait que les 16 derniers kilomètres sont à nouveau compliqués et douloureux. Moyenne de misère mais au moins il y en a 8 derrière moi alors que hier il y en avait qu’un. Mais les parcours sont très beaux hormis de temps en temps quelques centaines de mètres à traverser quelques rues. Toujours en forêt et bcp le long de cours d’eau. Mais orageux et très lourd, quelques gouttes seulement malheureusement. Traversant une forêt je me fais plusieurs fois rôner par des chiens qui me courent contre. Une fois ça passe mais les 3 et 4e fois j’ai un peu dit ce que je pensais de ces gens qui ne sont pas capables d’élever correctement leur chien et qui devraient alors les tenir en laisse. Je me suis demandé si c’était la seule forêt autorisée pour les chiens. Ailleurs un de temps en temps mais là ça pullulait. Une dernière bosse à 9 km de l’arrivée où paraît-il que l’hiver ils skient. Là c’était des descendeurs de vtt qui s’eclataient. J’espère que demain soit dans la lignée du mieux comme aujourd’hui. À demain

      

3e jour sur 5 de Heidi Challenge 316 km au total. Aujourd’hui traversée en aller-retour de Berlin sur 62.5 km avec 137 m D+, le long des canaux et plans d’eau qui font de petits lacs. Etape très intéressante, Berlin est une ville bien verte avec beaucoup d’arbres qui donnent de l’ombre le long de ces canaux et dans les parcs. Ville très riche architecturallement parlant aussi avec pleins de nouveaux bâtiments assez étonnant et beaux aussi, comme l’ensemble qu’ils forment également. Etape très plate si ce n’est tous les ponts et escaliers dans le centre ville pour descendre en bordure de l’eau et remonter quand la continuité est interrompue par des travaux ou des ponts sans aménagement pour passer par dessous.

J’ai profité de faire des photos à quelques feux rouges quand il y avait des bâtiments intéressants. Aujourd’hui 20 minutes d’arrêt me dit ma montre gps. Pas surpris par ça avec le grand nombre de feux rouges à attendre qu’il passe au vert. Un immense incendie d’un haut immeuble avec une fumée très noire, suivie de 4 explosions vers le km 12. On voyait des flammes au sommet. J’ai vu plusieurs camions de pompiers seulement 10 minutes après à plus d’un km qui se rendaient sur le lieu du sinistre. J’ai trouvé qu’ils étaient lents. Ou alors que ça venait de commencer quand je passais à proximité. Il y avait aussi quelques bombes bien rondes à moitié dégoupillées. Mais attention à ne pas y toucher sans permis. Ça devient vite explosif. Elles reposaient bien en vue le long des plages.

Et elles n’avaient rien à voir avec le parcours du jour qui suivait par endroits l’ancien tracé du mur de Berlin. Voir photo avec la ligne verte ondulée.

Orthopédiquement parlant, journée avec un mal de genou droit qui s’accentue. Du mal avec les parties pavées de grosses dalles de pierres, les pavés pierreux surtout, les escaliers ensuite ont du mal à passer. Les tronçons en terre ou en chaille me convenaient mieux. Ceux en sable moins car ça va dans tous les sens.

Voilà, j’espère que demain le genou aille mieux car sinon ça va vraiment être pénible. Ça l’était suffisamment aujourd’hui.

Content malgré tout de la forme du jour, j’arrive à reprendre un rythme sur les 20 derniers km, comme au début de journée avant qu’il baisse avec l’entrée en pleine ville et les nombreux arrêts et escaliers qui nous font chuter le rythme, comme le fait aussi de prendre des photos en dehors des feux rouges. A demain.

   

Heidi Challenge étape 4 sur 5, mardi 1er juillet 25, environ 68 km, 334 D+. Plus de 30 degrés à l’ombre et peu d’air. J’ai bien souffert sur le dernier tiers, manque de boissons et d’eau pour s’arroser, alors que les 2 derniers ravitaillements étaient à 14 km et à 7 km de la fin. Mais chaud chaud chaud…

J’ai loupé la photo de l’année: un renard en ville avec une corneille dans la gueule, après 1 km de course environ. J’ai bien sorti le Natel, le renard avait l’air un peu surpris mais pas trop quand même et j’ai pas réussi à le prendre en photo, un véhicule parqué l’a fait disparaître de mon champ de vision et après il s’en allait contre une villa.

J’étais dernier de mon groupe de 7 h, un laçage trop serré m’a fait perdre contact. Je rattrape grâce à un feu rouge et je suis ensuite juste derrière Tanya, Ralf et Thomas jusqu’au 1er ravito à 15.5 km. Je repars avant et ne les reverrai plus de la journée. Johannes, puis Sebastian, puis Sascha et à 13 km de la fin, Claudia me rattrapent, tous partis à 7 h, sauf Sascha à 8 h. Je finis 1er de mon groupe et ils ont souffert aussi du chaud vu leur chrono.

Durant 3-4 km sur un sentier forestier, nous devions camber des troncs d’arbres ou passer par dessous, et très souvent. Un gros coup de vent a fait beaucoup de dégâts en forêt il y a une dizaine de jours. Durant reste demain notre parcours n’est pas praticable et une variante à travers Berlin est au programme. Beau parcours aujourd’hui toujours autour de plans d’eau, nous sommes allés jusqu’à Potsdam et revenus par d’autres chemins que le 2e jour. La plage de wannersee avait beaucoup de succès.

Les muscles un peu douloureux ce soir en raison du cumul et de la chaleur qui demande de boire beaucoup. A demain.

5e et dernière étape de Heidi Challenge de 56 km à travers Berlin. 316 km en tout.Du plat…. de résistance et quelques rampes d’escaliers pour l’assaisonnement. Du soleil un peu beaucoup trop chaud pour courir au soleil. Vraiment compliqué quand l’ombre se cache en dehors du parcours.

J’ai profité de mettre un peu plus les gaz depuis le départ par rapport aux autres jours pour faire un peu d’avance au frais relatif. Mais les 20 derniers km étaient pénibles. J’ai quasi rien mangé à part quelques fruits, les 2 petits bouts de pain m’ont donné mal au ventre. Par contre j’ai bu tant et plus. Quand je m’arrose, l’eau descend dans le dos déjà bien mouillé de transpiration. Et d’avoir le dos humide en permanence m’a donné des sensations fortes de rhumatismes. C’était vraiment désagréable et douloureux. Mais des moments, la tête était si chaude que ça me donnait des frissons, il fallait que je me refroidisse pour arrêter ces bizarreries. J’avais 2 bouteilles d’eau de 5 dl, pour boire ou m’arroser et 1 bouteille de coca. Le parcours que nous aurions dû suivre était hors d’usage en raison d’arbres couchés par une tempête. Nous aurions eu davantage d’ombres parait-Il. Voilà, course terminée, intéressante, de belles découvertes. Sauf erreur aujourd’hui je suis classé 5e, aujourd’hui je ne finis pas loin derrière ceux qui partaient 30 minutes après nous. Et au général 6e. Pas trop de problèmes ces 2 derniers jours, si ce n’est la chaleur toujours difficile à supporter. Mais je m’en sors assez bien malgré qu’il me semblait parfois être au bout de ma vie. J’étais bien marqué à l’arrivée.

News postée le : 13.10.2025

2025.06.01 au 13 Crossing the Alps des coureurs fous

Crossing the Alps des coureurs fous, de Venise à Montreux en 13 étapes, 716 km.
Du 1er juin au 13 juin 2025. Je prends part aux étapes 9, 10, 12 et 13.
Etape 9, lundi 9.06.25: de Bodio dans la Léventine au col du Gotthard, 46 km. 6h42, 1819 m D+.
Quelques photos de la montée de la Levantine et du Gothard aujourd’hui. Ma décision de renoncer au Swiss canyon 166 km était justifiée, problème de hanche dès le départ. Mais belle étape, assez fraîche sur les 20 premiers km et aussi sur la route de la Tremola qui n’est pas molle mais dure de ses pavés. Vu une marmotte au milieu de la route, bien vivante qui reniflait je me demandais bien quoi ? Après 1 km couru en compagnie de Pierre Zürcher l’organisateur et Paola Coccato, son amie, je prends mon rythme et le large. Frais le matin durant 3 h de temps, puis le chaud s’invite. Je fais le plein de boisson à la dernière fontaine d’Airolo avant de monter la Tremola. Heureusement, car je n’ai plus vu de quoi faire le plein ensuite. Beaucoup de motos et autos de sport, assez coûteuse. Ça divertit.
Peut être une image de Stari Most         Peut être une image de Stari Most           Peut être une image de Stari Most

 

News postée le : 20.06.2025

2025.05.28 au 01.06 Pallas 67 Ultrameerdagse (5 jours d’ultras-marathons dans le Limbourg hollandais à Heerlen, NL)

Pallas 5 jours de course-Limburg Hollande. 1ere étape de 57.7 km,

À mon GPS, avec les erreurs de parcours, nombreux même si j’ai jamais fait plus de 100 m faux, j’ai 59.89 km avec 1208 m de dénivelé positif et négatif.

Etape 1 du 28.05.25, de 58 km, 1208 m D+.
À mon GPS, avec les erreurs de parcours, nombreux même si je n’ai jamais fait plus de 100 m faux, j’ai 59.89 km avec 1208 m de dénivelé positif et négatif.

Nous avons couru principalement sur des petits sentiers et chemins assez gras en raison de la pluie. Heureusement nous n’en avons eu que quelques averses, parfois bien fournies, mais courtes. Mais c’était plutôt menaçant toute la journée. Campagne très verdoyante de toutes sortes de cultures y compris de la vigne. Nous avons couru de nombreux km en Allemagne et quelques centaines de mètres en Belgique. Je cours avec Ali la 2e moitié de course.

Et moi après 14 km environ j’ai commencé d’avoir de la peine avec la hanche et le reste de la jambe droite. Pied gauche y compris. Je n’étais pas parti trop vite mais mon allure va drastiquement chuter en raison de mes problèmes de mobilité et de nerfs un peu à vifs de la hanche à la cheville. Demain sera un autre jour et j’imagine que j’aurai à lutter pareil. À côté de Heerlen, ville où nous logeons, il y a une petite colline qui sert à skier ou faire du snowboard, dans la localité de Landgraaf, en intérieur. Nous avons monté les escaliers durant la course qui côtoient ce complexe de sports hivernaux. En début de course, je me situais au début de la 2è moitié des coureurs, et avec mes problèmes de jambe gauche, je vais rétrograder en fin de classement. Je finis 16è sur 19, le 1er qui est en fait une femme, Mascha Rondhuis met 6h18, moi 8h35. Il y a clairement 1 h de trop. Mon but pour la semaine est de voir à quoi j’en suis avec ma hanche qui grince abondamment après une vingtaine de km et de me remettre à courir après mon abandon à la TransEspana. J’espère que ça va me refaire le physique car le vélo ce n’est pas trop mal, mais la course à pied, pour un coureur, reste le meilleur moyen de revenir coureur…car avec le vélo, j’ai l’impression de courir carré.

Peut être une image de 5 personnes, tour de guet et Arthur’s Seat  Peut être une image de les Cotswolds  Peut être une image de 2 personnes et texte

Peut être une image de silo, horizon et les Cotswolds 

2e étape de AV Pallas 67( athletic Verein Pallas fondée en 1967) de 53.92 km à mon GPS, soit 1 km de plus, 978 m D+ D-.

Toujours en mode trail mais avec un peu moins de single et un peu moins de racines et de cailloux. Moi qui croyais que c’était essentiellement sur route, je me suis fait avoir. Par contre c’est très plaisant de ne pas être dans la circulation. C’est calme et c’est peut être mieux ainsi mais certains tronçons ne me conviennent pas trop quand il s’agit de devoir lever les pieds. Beaucoup de champs à traverser entre les cultures, sur d’étroits sentiers terreux ou dans l’herbe à travers les pâturages. Toujours beaucoup de changements de rythme en raison des nombreuses montées descentes qui se suivent sans cesse.

Je cours longtemps derrière un groupe de 6, qui compte 3 nouvelles coureuses, et Ali, Heinrich accompagné de Jan qui le guide. Heinrich est aveugle et je lui tire mon chapeau, je suis impressionné comme il s’en sort sur certains tronçons.

Après le 1er ravito du 19e km, il y a un petit regroupement des 6 et moi. Pas pour longtemps, 2-3 km après je les perds de vue en arrivant dans un village et 2 erreurs d’interprétation de ma montre gps me font faire 300 m de plus. Je vais les retrouver une douzaine de kilomètres après alors qu’ils sont assis sur un banc. Je les dépasse, Heinrich et Jan me rattrapent peu avant le 2e ravitaillement du 43e km (il reste 10 km selon le décompte de mon gps). Je repars un peu avant et 1 km plus loin les 2 me rattrapent avec Ho-Jung, une coureuse arrivée pour cette étape. Grâce à un single très étroit sur 1 km environ je reviens sur eux 3 à 2.5 km de l’arrivée et j’arrive à tenir leur rythme pour finir avec eux. Hier j’étais ex æquo avec Ali en avant avant-dernière position. Aujourd’hui sur le groupe de 10 parti à 8 h, des lents, avec la vainqueure de hier (et 2e aujourd’hui, elle part avec le 1er groupe pour rejoindre ensuite sa famille en camping, 3 enfants et mari) je termine en 3e position ex-aequo avec Heinrich et Jan et Ho Jung. C’est Michiel mon voisin de chambre qui gagne l’étape.

Chris qui était derrière nous hier et aujourd’hui en début de journée est arrivé 10 minutes avant mais il a coupé, ayant semble-t-il eu un problème avec sa montre. Mais ce matin il me revient dessus après avoir coupé 150 m dans un parc… alors est-ce vraiment sa montre qui débloque?

Nous avons couru 2 fois un petit bout en Belgique, région flamande. Les noms étant en flamand ou hollandais, vers Nurop et Fourons, qui avait un nom flamand également sur le panneau du village. L’autre bout était en forêt.

Où j’ai pu voir un énorme champignon.

Passage dans un tunnel, etant le dernier du groupe de 7, j’y voyais rien.

Les blés m’ont fait rêver à croquer une miche ou une pâtisserie, j’avais la dalle, quelques km avant le dernier ravitaillement.

Ma carcasse hier était l’antépénultième, vous ai-je dit. On pourrait dire que ma carcasse était lente et peine ultime. Aujourd’hui ça allait légèrement mieux vu un parcours un peu plus facile.

News postée le : 20.06.2025

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