Vous êtes le 282956 ème visiteurs

NOUVEAU LIVRE !

ÂPRE EST LE MARATHON,
SATIRE DE PARTOUT

 

COURIR À PERDRE LA RAISON

 

ULTRA RUNNING MAN
 

 

LES ETATS D'AME D'UN COUREUR POETE

 

LA RAGE DE COURIR
 

Bienvenue sur le site officiel de Christian Fatton!

Vous êtes sur le site d’un coureur passionné de course à pied d’ultra qui se plaît d’essayer de repousser ses limites.

L’amitié trouvée en course et de nouveaux défis sportifs sont mes moteurs. J’ai la chance de pouvoir compter sur de nombreux amis, mes enfants, ma famille ou ma femme pour me ravitailler lors de ces grosses compétitions. Merci sincèrement, je leur dois la plupart de mes meilleurs résultats lorsqu’une assistance est autorisée.

Je vous laisse aussi découvrir mes poèmes dont les idées me sont venues souvent en courant. Au travers des menus, vous apprendrez ainsi à me connaître un peu mieux et vous invite à me contacter.

Dans la mesure de mes moyens, j’essaierai de répondre à vos attentes.La course à pied, malgré mon esprit compétitif, est pour moi un espace de rencontre et de partage amical. C’est pour moi souvent un lieu festif plein de joies diverses.

Je vous souhaite de bons moments sur mon site, mais n’oubliez pas l’heure de votre entraînement!

Dernières News :


2024.03.09 Les 100 km de Turin

2024.03.09 Les 100 kms de Turin
Parc Rufini, où nous avions participé au championnat du monde des 24 h en 2015. Pour ce week-end, c’est aussi le théâtre d’un 8 h et d’un 24 h, la boucle des CM 2015 a été changée, elle fait 1013 mètres et tourne autour du stade, entièrement sur route. Un carré, entièrement asphalté, avec 2 côtés bien larges qui facilitent des dépassements. Des hélices nous dépassent régulièrement, Yvan Penalba Lopez gagne les 100 km en 6h54. Julia va gagner chez les femmes en 9h45. Je vais gagner ma catégorie, mais impossible de savoir pour le moment, tant que les résultats ne sont pas publiés, combien nous étions dans ma catégorie. Il manque de la densité dans le peloton, vu les 3 épreuves organisées.
Avec quelques 7 minutes de retard, le départ est donné à 10h07, en raison du show d’appeler chaque athlète par son nom, photos etc… qui prend plus de temps que prévu.

Mon objectif, essayer de passer sous les 10h, soit faire 16 minutes de mieux qu’aux 100 km des Mines Réjouies. Durant 6 à 7 tours, mon GPS me montre que je suis un peu trop rapide. Je dois essayer de me calibrer et prendre le bon tempo. Puis, mon GPS se dérègle complètement et courant toujours sur les mêmes bases, mon GPS mesure des kms aléatoires, soudainement trop long et de ce fait les chronos deviennent tout faux, et inutilisables pour un rythme régulier.

Dès lors, je ne consulte plus ma montre. J’essaie de me repérer avec le chronométrage officiel, par tranche de 5 tours. Jusqu’au 40ème km, ça marche plus ou moins bien et je suis dans les chronos souhaités, à savoir sur une base finale de 9h50. La 2ème moitié est toujours plus difficile, mais j’essaye de courir le plus régulièrement possible le plus longtemps possible. Toutefois, mon pied gauche, commence à chauffer… je cours comme d’habitude avec ma semelle préférée, la No3 et mes Mizuno, qui m’ont permis ces derniers temps de faire plusieurs bonnes courses. La régularité du tracé, toujours plat, n’est pas pour convenir au mieux à mon pied, qui préfère parfois avoir des appuis différents, avec de petites bosses, léger dévers, descentes pour modifier les foulées, donc les appuis.

Ça commence à chauffer et malgré mon recroquevillement des orteils ou malgré le fait de courir sur le côté extérieur du pied quand ça chauffe trop, ça devient de plus en plus pénible. Et d’un coup, je m’arrête dans l’avant-dernier angle, à 400 m environ de mon stand. Une bonne quarantaine de secondes qui me permettent de refaire circuler le sang sous le pied, et que la sensation de brûlure s’atténue. Julia me rattrape 1 ou 2 tours plus tard. On discute brièvement, pour savoir comment on se sent. Aux 50 kms et quelques selon le tableau d’affichage, je suis encore dans la possibilité de courir en un peu moins de 10 h, mais j’ai déjà perdu du temps, de m’arrêter et de courir avec des douleurs, qui me font quand même ralentir. Et depuis là, je vais vraiment commencer à galérer. Le tendon du gros orteil gauche s’enflamme, dessus le pied. Je m’arrête et donne du jeu au laçage, mais le pied va rester douloureux encore bien 2 heures de temps.

Dessous, ça brûle, je fais un arrêt socquette, pour passer du semi-synthétique, assez fin à du semi-synthétique davantage coton et plus épais. 2 socquettes éprouvées et parmi mes favorites, qui ne serrent pas trop. Au fil des tranches de 10 km qui passent, je calcule toujours pour voir où cela me mène en projection pour mon chrono final. Des arrêts trempages deviennent de plus en plus fréquents, et même parfois je dois m’arrêter avant mon stand et mouiller le pied gauche grâce aux nombreuses flaques d’eau, toujours plus abondantes et étendues. Il pleut depuis les 5 h de course, assez finement, mais sûrement et la température est de 6 degrés. Les boissons que j’ai l’habitude de boire sont glacées. J’ai plusieurs fois de mauvaises sensations à l’estomac, après avoir bu. 2 arrêts WC vont encore me faire perdre du temps jusqu’à l’arrivée.

A 25 km de la fin, j’opte de changer de chaussures, tellement j’ai mal dessous et dessus. Avec les nouvelles, qui sont plus rigides sur le devant du pied, j’ai moins mal pour quelques tours. Ceci est aussi peut-être dû au fait que ce changement qui me fait perdre 3 minutes, donne du répit à mon pied. En effet, aller à l’auto, à une quinzaine de mètres, enlever mes chaussures, remettre les nouvelles sans mon chausse-pied (perdu depuis la dernière course, ou égaré) avec ma souplesse légendaire, surtout après plusieurs heures d’effort où ça commence à tirer un peu partout, j’ai un peu de peine à me baisser, pour enfiler et lacer mes godasses. Je ne lâche rien, mais ce petit répit me fait du bien mentalement, car ça me permet de souffler un peu et d’avoir moins mal.

Quelques tours plus tard, je rattrape une Suédoise et on discute en courant sur 3 tours, avant que je lui dise devoir m’arrêter pour mon pied. Elle a 5 tours d’avance sur moi. Je vais la rattraper quelques fois, mais sans vraiment savoir combien de fois, car des fois, avec mes arrêts trempage de pied, je ne vois pas bien qui je dépasse dans la zone ravitaillement où plusieurs athlètes sont arrêtés. Elle fait quelques tours à bas rythme, marchant courant en doudoune blanche, qui attire l’attention. Il ne fait pas très chaud et il pleut toujours. Mon rythme a aussi bien chuté, en plus de perdre souvent du temps, dont 2 fois au stand officiel pour compléter d’eau chaude mon sirop glacé. Mais leur eau est juste tempérée. A 2 tours de la fin, elle me dépasse à un bon rythme (sans doudoune) juste avant le passage du chronométrage. Là je réalise, que nous sommes dans le même tour. Alors, j’accélère et Julia, qui me proposait une brochette de pâte (les 2 tours avant, j’en avais profité pour manger à chaque fois une dizaine de pâtes) ne comprend pas tout de suite pourquoi je ne les prends pas, car le tour d’avant j’y disais que je me sentais mal tellement j’avais faim. Je change radicalement mon tempo, et je remonte gentiment derrière la jeune Suédoise, assez nouvelle dans l’ultra-fond. Mon but est de maintenir l’écart durant un tour et demi et de jouer au filou et de la prendre au sprint sur les derniers 300 ou 400 m. A voir comment ça se présente. Le tempo est élevé pour moi, je me dis que le sprint va être dur. Elle accélère aussi franchement à 600 m de l’arrivée, puis encore à 300 m, à chaque fois elle me prend quelques mètres, à chaque fois au prix d’un dur effort je reviens à quelques mètres mais elle relance… et au dernier contour, à environ 150 m de la ligne, je suis vraiment bien positionné pour boucher les 6-7 m dans cette dernière ligne droite, mais je vais vite me rendre compte qu’à force de relancer, moi je suis plus qu’à fond et commence à me sentir mal, elle a plus de réserve que moi et elle s’envole… je finis par couper un peu mon effort, pas totalement mais quand même.

Suite au podium féminin, Julia est 1ère en 9h45, Anna est 3ème en 11h30, on discute les 3, Julia, Anna (20 ans) et moi. Elle me dit qu’elle m’entendait revenir et me tenait sous contrôle, chaque fois que j’arrivais trop près elle essayait d’en remettre une couche. Elle a magnifiquement géré, j’ai fait je crois tout juste aussi pour tenter la dépasser, mais elle était plus forte. J’aime bien ces caractères combatifs, on s’est fait plaisir les 2. Ces 2 derniers tours ont été de ce fait palpitants et ils ont passé très vite. Il aurait fallu qu’on soit ainsi à 20 km de l’arrivée… mais plusieurs essais de relance m’étaient rapidement très pénibles, je n’avais pas la même force que ces derniers week-ends et mon pied m’a bien causé des soucis. Mes derniers 6 h de la Patat’Off où j’ai couru davantage de km que planifié, afin de pas trop me fatiguer en vue des 100 km de Turin m’ont aussi coûté la fraîcheur manquante.

Je remarque que pour une cinquantaine de km, ça va plus ou moins bien pour mon pied, après ça devient de plus en plus compliqué avec les douleurs qu’il me procure. Rétrospectivement, mon temps aux 100 km des Mines Réjouies prend davantage de valeur, même si j’avais déjà été gêné à devoir gérer ces sensations de brûlure, qui m’obligent à des pauses ou des trempages. Alors, j’essaye de rester positif, et de m’adapter à ce que mon pied veut bien me laisser pouvoir faire. Question adaptation de mes semelles, j’essaye toujours d’améliorer, mais des fois c’est contre-productif. Chaque semaine, à chaque fois que je m’entraîne, j’essaye toujours de savoir quelle semelle peut aller avec quelle chaussure, car d’infimes différences font que chaque semelle ne va pas forcément avec chaque chaussure que je désire mettre en compétition. Et des essais sur 10 à 15 km, où ça va de manière potable, ne veulent pas dire que ça ira ainsi après 20 ou 30 ou 40 km, ou plus. Quoi que j’aie réussi avec mes semelles, passé les 30 km, quand ça va bien jusque-là, après c’est l’inconnue pour la gestion car le dessous du pied s’enflamme, à l’endroit nécrosé par les staphylocoques dorés et l’articulation des orteils opérés par ostéotomie. A force de boiter, je suis aussi crispé du haut du corps et hier sur les 15 derniers km, et encore jusqu’à aujourd’hui, ma clavicule et mon épaule gauche me font mal. A n’y pas comprendre grand-chose.

Voilà, voilà…et comme dit et fait mon ami Jacques Flament, qui croche, pour reprendre mes termes, je croche aussi ! Alors ? A bientôt !

News postée le : 10.03.2024

2024.03.02 Les 6 h de la Patat'Off, Vesoul

les 6 h de la Patat'Off de Vesoul, m'ont réussi mieux que je n'osais l'espérer. Je n'avais pas trop envie de me défoncer, mais 60 km était dans mon viseur... mais sitôt le départ, je suis parti trop vite pour ce rythme, du style 11 km/h et j'ai assez bien tenu, puisque je totalise 63.8 km. Je m'arrête 2 x 1 minute en tout cas, pour changer de semelle gauche et recoller un bout de caoutchouc sous une semelle pour décharger le gros orteil, le pied chauffait trop. Je m'arrête aussi pour tremper mon pied 4 fois, c'est 20 secondes à chaque arrêt. Donc 3 à 4 minutes d'arrêt... je finis mon 29ème tour après 5h59.14 secondes, il me restait donc 46 secondes et je n'ai pas continué, le 2ème je l'ai vu en arrivant au parking, il passe avec une minute d'avance et le 3ème à ce moment c'était moi, mais grosse erreur de ma part, j'aurais dû continuer pour combler ces 46 secondes à disposition, car je finis 4è, le suivant derrière moi ne s'est pas fait prier pour continuer et me dépasser ainsi. Bon, j'étais très content de mon kilométrage, qui est sur la même lancée que mes derniers 50 km de HaWei, j'ai été un peu moins régulier, car des moments, ça chauffait bien sous mon pied. J'ai essayé une semelle nouvelle, qui n'est pas encore au point après quelques km. Cette semaine, j'étais en plein bricolage pour essayer d'adapter d'autres semelles à mon pied gauche. Mais la forme s'améliore... et c'est là l'essentiel et ça me motive...

Julia, que je vois apparaître à une heure de la fin, vers le parking où on faisait un aller-retour m'a remotivé afin qu'elle ne me rattrape pas. Nous faisons 3 tours quasi à la même vitesse avant que je remette les gaz pour les 3 derniers tours (6.6 km) et me mettre hors de sa portée... Et je rattrape 2 coureurs, le futur 3ème qui passe à ce moment 4ème.. et les lâche, mais je ne savais pas à ce moment-là où ils en étaient au classement. Juste avant de voir Julia, je venais de demander aux organisateurs, s'ils pouvaient me dire où était Julia ? Car avec mes arrêts semelle et trempage, ainsi que quelques kms plus lents quand ça chauffe un peu trop, je me disais bien qu'elle allait réapparaître depuis derrière. Je ne sais pas s'ils m'ont compris, j'ai pas entendu de réponse, mais en sortant du parking, Julia arrivait, donc elle avait environ 150 m de retard. Au final, Julia gagne chez les femmes avec 63.51 km,

Une belle journée, belle petite course avec bien de la concurrence cette année, c'était bien sympa comme d'habitude à Vesoul.

News postée le : 05.03.2024

2024.02.24 Les 50 kms de HaWei (Hardtsee Weiher)

Aux 50 kms de Ubstadt-Weiher, ou 50 de HaWei, pas de palmiers ni de cocotiers comme à Hawaï mais un peu de vent contraire à nous ébouriffer et surtout à nous prendre parfois une vingtaine de secondes sur ces kilomètres du tracé ( fin du tour et 2 premiers du tour) et donc aussi soufflant dans le dos, pour chaque tour de 5 kms autour du lac de Hardtsee Weiher. 342 participants, ce qui fait que de petits groupes se forment parfois.

J’espérais tenir un rythme de 5:40 au km, mais j’étais plus rapide sans me sentir mal. Donc j’ai essayé de tenir le rythme naturel qui me donnait 5:31 au km, cela sur les premiers 5-6 tours puis ça a passé en 5:32 sur 2 tours environ et de nouveau en 5:31. Mon dernier tour est le plus rapide et j’arrive à descendre sur la moyenne de 5:30 pour les 50 kms grâce au tout dernier km, le plus rapide de ma course, motivé pour rattraper un copain à 350 m de la ligne d’arrivée. La différence entre mon tour le plus lent, le 4e et le plus rapide le dernier où 10e est de 75 secondes. Mon pied brûlait à partir de la fin du 4e jusqu’au 6e à me demander comment faire pour ne pas perdre trop de temps… et j’ai commencé à courir sur l’extérieur du pied afin de soulager le milieu et le gros orteil, et ça m’a vraiment aidé. Je finis 1er de catégorie en 4:35:38, passant en tête après 5 ou 6 tours. Je cours 12 minutes plus vite qu’à Rodgau il y’a 1 mois.

Julia gagne aussi sa catégorie en 4:23:18, 5e femme toutes catégories, avec encore plus de régularité. Seulement 50 secondes entre le tour le plus lent, le 1er et le plus rapide, le 6e.

Une toute belle journée pour nous. Comme aux Mines Réjouies, ravitaillement avec 4 gels de 35 g Sponser et 6 bouteilles de 5 dl, coca ou sirop, salés. Ce sont 2 carburants qui me conviennent bien ces temps, pas de problème d'estomac en course. Cette dernière semaine je n’avais aucune courbature suite aux 100 kms, mais quelques sérieux problèmes de transit trop rapide… si j’ose dire et fréquents. Ça m’a empêché de courir autant que j’aurais voulu, peut-être que ça à payer finalement? Toujours étrange de constater que la forme ne tient pas toujours à des règles strictes et contrôlées, contrôlables. Et c’est tant mieux!!!

News postée le : 01.03.2024

2024.02.17 Ma perf' aux 100 km des Mines R?jouies

Les 100 et 50.8 km des Mines réjouies ont vécu... Merci infiniment à vous les coureurs d'être venus passer une belle journée, vos commentaires sympathiques nous font très plaisir. Que vous ayez eu vous du plaisir est très important pour nous. Bravo pour vos performances, pour votre ténacité, une pensée pour ceux qui ont dû arrêter avant la ligne d'arrivée sur blessure ou pour éviter que cela revienne...

Une immense reconnaissance et de grands MERCIS à nos amis Pascal, Claude, Philippe, nos bénévoles, chronométreurs, aides, têtes pensantes et prenant une part très active et très appréciée dans l'organisation de notre course.
Cette année, 40 inscriptions, 37 personnes au départ, 4 abandons, les statistiques de la course nettement améliorées. Grâce à vous.
De très belles performances, une magnifique ambiance grâce à nos bénévoles et aux coureurs du 50 km qui une fois à l'arrivée sont restés un bon moment à encourager les coureurs du 100 kms.
Cela nous faisait très plaisir.
récupération à toutes et tous  A l'année prochaine

Et un merci à nos partenaires

#LBG Génie Civil, #Mauler Vins, #Apex, #Lase R services, #La Bâloise Bank SOBA, #Marti-Sports Neuchâtel, #Salomon, #Café des Mines-Goût et région, #Raiffeisen, #Lenzlinger Etiquettes

Et ici, ma course des 100 km des Mines réjouies en tant que coureur, cette fois. La dernière semaine, j'ai eu 1 ou 2 nuits un peu perturbée par des insomnies... d'organisateur. Mais j'ai bien pu dormir de jeudi à vendredi. Je me sentais en forme, mais c'est toujours aléatoire de savoir si ça va aller sur 100 km...

J'avais l'objectif de me rapprocher le plus possible des 10 h, en prenant un départ un peu au-dessus de 5:50 au km, mais normalement je voulais même 5:55 au km, pour subir le moins vite possible les effets de la fatigue. Après 50 km, ma moyenne était de 5:55, j'avais déjà un peu faibli, mais j'avais bon espoir de garder un tempo sous les 6 minutes même en faiblissant insensiblement.

J'ai 7 minutes de différence entre mon tour le plus rapide et le plus lent, qui comporte un arrêt soin et refroidissement de plus de 2 minutes, donc, pour moi, c'était assez réussi, question régularité.

Mon pied m'a quand même joué de mauvais tours, car après 8 et 10 tours, je devais m'arrêter pour changer la semelle gauche et refroidir mon pied, brûlant et très douloureux, notamment sous le gros orteil, et au centre, c'est 2 fois 2 minutes-2:15 de perdu, je le voyais au km suivant avec le temps passé pour le km effectué. Le premier arrêt je le fais exactement au 19è km, ça me coûte au minimum 30 secondes. Puis ce sera encore 4 ou 5 arrêts d'une trentaine de secondes, dont 3 fois pour tremper mon pied dans une des fontaines au long du parcours.

Ces arrêts, plus nombreux sur la 2ème moitié vont me faire chuter ma moyenne kilométrique, les jambes venaient aussi plus lourdes et c'était d'autant plus difficile de relancer pour rester sous les 6 minutes... Finalement, cela me donne 10h16.06, j'étais content car c'est 37 minutes plus vite qu'à Amiens en octobre 2023. J'ai jamais rien lâché, malgré que ça m'énervait quand même de perdre du temps pour mon pied, je revenais une fois à un peu plus d'une minute de Céline, mais je savais devoir m'arrêter et les 2 bonnes minutes de perdues ont recreusé le trou. Finalement, nous allions quasi à la même vitesse, je termine 2:45 derrière elle et j'étais déjà content de ne jamais exploser. Je ne me ravitaille qu'avec du liquide, sirop ou coca salé, 1 bouteille 0.5 l par tour de 8.2 km, et j'ingurgite 7 gels. Estomac impeccable, jamais trop écoeuré, et la carburation a une constance, car l'énergie du gel produit très vite son effet. De ce point de vue, c'était parfait. J'ai l'accompagnement sur quelques tours d'un bénévole à vélo, un ami de longue date, et il me porte ma gourde, et on discute, ce qui me fait oublier parfois les problèmes de pied, ou de genou... Belle ambiance avec beaucoup d'encouragements à notre passage de chaque tour. Météo pluvieuse au départ, puis temps assez idéal pour courir, sec, sans vent, ni trop chaud, ni trop froid.

Et grâce à quelques fusées qui ont bifurqué sur le 50 km au lieu de faire 100... problème de motivation ou autre, je finis 3ème H (5ème avec les F) des 100 km... petit cadeau qui fait plaisir.

photo de Nicolas Galliano, après environ 70 km

Peut ?tre une image de 1 personne

News postée le : 23.02.2024

2024.01.24 50 km de Rodgau/D

Rodgau 50 km, samedi 27, enfin un résultat qui redonne confiance. Après quelques courses courues sous les déluges de fin 2023 et début 2024 puis à Jegenstorf sur 12 h par temps sec, probablement aussi avec de la fatigue suite aux 50 km de Grüntal et ses 900 m de D+, ces 3 résultats me donnaient un peu du souci. Ils n'étaient clairement pas bons, même si j'ai toujours lutté et que je n'ai jamais baissé les bras, justement pour limiter la casse. Pour une fois, mon pied gauche ne m'a pas trop fait souffrir, ce qui aide aussi beaucoup. Le coup de poker a été d'essayer à nouveau mes mizuno de 2021 le mardi avant la course sur 21 km, en terrain vallonné avec 450 D+ et tout s'était bien passé, donc j'ai pris le départ avec ces chaussures et étonnamment ça allait toujours bien.

Parti pour tenter de passer sous les 5 h, au vu de mes performances des dernières courses pas terribles, je me sentais mieux que prévu et pour chaque tranche de 10 km, j'allais un peu plus vite. Seule la tranche de 30 à 40 est légèrement moins rapide, mais je me rattrape nettement pour les 10 derniers kms, les plus rapides. Les 5 derniers sont en constante augmentation de vitesse, ce qui m'a particulièrement réjoui. J'aurais pu faire mieux avec le recul, mais je ne regrette rien pour autant, ça m'a rassuré, c'est là l'essentiel. J'étais qu'à 2 minutes du 1er, à 1 minute du 2ème. De finir 3è, sur le podium de ma catégorie en 4h47, était déjà bien mieux que ce que j'osais espérer avant la course. Mais ces 2 minutes qui me sépare de la 1ere place, j'aurais dû pouvoir les effacer, si j'y avais cru plus vite. J'espère pouvoir confirmer cela prochainement sur les 100 kms des Mines Réjouies, le 17 février.

Julia gagne sa catégorie en 4h28, elle vraiment en constante augmentation de vitesse pour chaque 10 km. Mais nous faisons les 2 bien nettement une course en négatif split. Si je doublais mon temps, cela aurait fait 4h52, donc je gagne 5 minutes...

La météo était très froide au départ, mais rapidement idéale pour courir. Tout fut parfait, jusqu'à la rencontre d'après course avec de nombreux coureurs dans la salle des résultats, autour d'une belle mousse... même alkoolfrei !!! A bientôt

News postée le : 04.02.2024

2024.01.06 S1 Trail La Corsa della Bora, IT, ainsi que la course des 8 h de la St-Silvestre et la Gruental Winterultra 50 km

Pour finir l’année, nous avons couru le 28 décembre un 50 km avec 900 m D+ à Gruental en Forêt-Noire, il fallait en garder sous la semelle pour pouvoir enchaîner avec les 6 h pour Julia et les 8 h pour moi à Cinisello Balsamo (Nord de Milan), sous la pluie le 31 décembre, la course de la St Sylvestre. À Gruental mon plan d’y aller sur la retenue a été perturbé par Julia qui m’a rattrapé au 3e tour, je la distancie sur la fin du tour de 12.5 kms en descente mais elle me rattrape après 3 kms du 4e et dernier tour, je m’accroche et j’arrive au prix d’aller plus vite que prévu de la lâcher en montée assez douce, puis j’accélère davantage pour rattraper 1 coureur en fin de montée, lieu du retour pour 5 km de parcours descendant jusqu'à l'arrivée, puis encore 2 coureurs à 400 m de la fin. Résultat j’avais des courbatures et les jambes fatiguées au départ de la course de la St-Sylvestre. D’entrée je remarque que j’ai les jambes lourdes et que cette fois si je ne gère pas comme il se doit mon effort, je risque de piétiner après quelques heures. Après une heure, il fallait être motivé pour au fil des heures, supporter la pluie et passer dans les flaques d’eau toujours plus grandes et profondes. Mais j’arrive à finir la dernière heure sur le meilleur rythme que j’ai eu durant ces 8 h. Un changement d’habits m’ a fait perdre l’équivalent d’un km à 2h 30 de la fin environ, mais c’était nécessaire car j’avais trop froid. Et cette météo était rétrospectivement du gâteau en comparaison des 57 kms et 2200 D+ de la course de la Bora, vers Trieste, avec passage en Slovénie. (Nom de la bise dans cette région) Dès le départ aux confins de l’Italie, la pluie nous a accompagné. Nous avons couru intégralement sous la pluie et avec des sentiers pleins d’eau et de boue où il n’y a pas de cailloux. Car quand il y en a, bien dressés et entourés de boue, il faut être équilibriste pour rester debout, tant les appuis sont imprévisibles et glissants. Le parcours était vraiment très difficile tout le long, jusqu’à l’arrivée où juste avant on court encore dans les rochers du bord de mer et ensuite sur les galets de la plage. Nous avons fini mais c’était un des trails les plus pénibles qu’on ait fait en raison des sentiers ressemblant davantage à des ruisseaux et avec les bains de boue, qu’il était souvent impossible d’éviter. L’eau rentrait dans les chaussures par dessus malgré mes guêtres. Selon les organisateurs, ça a été l’édition la plus difficile qu’ils aient eu. J’étais devant Julia jusqu’au 39 e kms mais je me suis trompé de parcours sous un déluge d’une quinzaine de minutes car avec la tête penchée en bas j’ai pas vu un contour à l’équerre avec un changement de sentier. Je descendais en prenant garde d’éviter le plus possible le sentier transformé en ruisseau, mais les hautes herbes qui le bordaient ne facilitaient pas la chose et souvent mes pieds finissaient au fond de ce ruisseau. Puis finalement c’est 3 coureurs qui avaient fait la même erreur que moi, revenant en arrière qui m’ont arrêté et m’ont dit qu’on était faux et qu’il fallait faire demi tour, on a perdu 15 minutes environ (750 m x 2 =1500 m à environ 6 km/h) et une bonne vingtaine de places. Julia était étonnée de ne plus m’avoir vu et d’être devant moi à l’arrivée (on avait fait 2 kms ensemble entre le 14 et 16e kms). Question erreu de parcours, je perds déjà 2 minutes au 18è km, suite à la traversée d'une route, où la police nous aide à traverser mais pas à nous diriger... Julia arrive au moment où avec le petit groupe avec lequel j'étais nous repartons sur le bon sentier. Puis je me trompe encore autour du 41ème km, dans un village peu avant le ravitaillement, aussi un contour à l'équerre en pleine descente, je vais tout droit, m'arrête 50 m plus bas et cherche sur la route de droite puis de gauche avant qu'une coureuse m'appelle et me fait remonter. Encore bien 2 minutes. Encore une erreur après le dernier ravitaillement situé à 5 km de l'arrivée, peu après un contour à angle droit, on monte un terril de cailloux, puis plus de marquage, une bande au sol en travers du sentier, qui théoriquement veut dire que ce n'est pas là le bon sentier, comme juste avant de tourner. Je fais plusieurs sentiers qui mènent jusqu'à la cassure de la pente, nous sommes sur une crête et c'est ensuite sans sentiers là en bas, sans marquage. Un coureur arrive, il cherche aussi, puis me dit, là-bas il y a des balises... j'en avais bien vu une mais j'ai cru que c'était notre sentier qu'on venait de suivre, en fait on faisait un retour en arrière à quelques mètres d'intervalle de l'autre. Là, j'ai bien perdu 3 minutes et la balise au sol en travers avait dû tomber et avait barré le chemin sans que ce soit voulu. L'aventure....

Avec le déluge j’étais limite avec la température corporelle et mon genou droit m’a donné quelques soucis d’abord musculaires puis articulaires avec des douleurs durant 1h 30 environ, puis c’est mieux allé à la fin pour les derniers kms.
Avec ce déluge, le froid m'a bien saisi aussi mais je ne me voyais pas m'arrêter sans avoir un couvert pour enfiler ma pélerine. Ce n'est qu'à l'avant-dernier poste de ravitaillement, à 10 km de la fin, que j'arrive à l'enfiler avec de l'aide. Le sac fera office de ceinture pour éviter qu'elle flotte au vent et se déchire.

Avec les cailloux sur les crêtes rocheuses, c’est très technique et pas facile du tout, surtout pour mon pied droit que je ne peux pas lever et pour le gauche toujours douloureux. Et le gros orteil qui semble avoir de l’arthrose complétait mes douleurs de dessous le pied. C’est encore durant plusieurs jours que le gros orteil s’est manifesté. Même au repos. Le trail est un bon exercice pour parfaire sa condition de base et ça fait travailler davantage de muscles que la route mais ça me fait davantage de mal que les courses sur les terrains moins techniques et moins en dénivelé. Dommage car j’aime bien les montées et le fait de découvrir des régions par les sentiers. Mais je devrai peut-être limiter ce genre d’effort si je veux durer dans l’ultra. J’ai pu ouvrir mon compteur kilométrique pour 2024, après avoir dépassé mon but de 2023 de 350 kms pour totaliser 3800 kms (et 42’350 kms à fin 2023 sur mon total DUV) en 38 compétitions d’ultra terminées, 1 km vertical en sus et 1 abandon sur un trail de 170 kms.

J’espère pouvoir être sur cette même dynamique pour 2024. Le plus important pour moi à présent est d’éviter les blessures qui m’empêchent de courir. Les résultats sont ce qu’ils sont, de toute façon les records personnels sont de l’ordre du passé, j’apprécie à présent davantage l’ambiance et l’échange avec les autres coureurs. Je me fais plaisir en fin de course en finissant fort si possible et en grattant quelques places, pour le fun de ne rien lâcher…Je n’arrive plus à tenir des rythmes effrénés aussi longtemps qu’avant. Ah l’âge… freine le halage dont on se demande d’où il vient quand on est plus jeune, et justement il vient du fait d’être jeune et entraîné, après on est entre ainés dans le peloton même si on est toujours entraîné.

À bientôt

 

 

News postée le : 11.01.2024

2023.12.16 & 17 Barcelone, 24 h sur piste

24 hores d’ultrafons en pista de Barcelona, l’ultrafons : mucho mas che correr….. oui l’ultra marathon c’est beaucoup plus que courir, et j’en ai refait une cruelle expérience ce week-end.

J’ai pris un départ intelligent à 9 km/h dans l’espoir de me rapprocher des 200 kms après mes 178 de Monaco du mois de novembre.

Au bout d’une heure j’ai compris que ce rythme m’endormait et j’ai essayé de courir plus vite mais ça n’allait pas.

Le pied a fait aussi un retour en arrière depuis une quinzaine et je dois recommencer avec l’eau pour le refroidir ou avec les arrêts. Et l’énergie n’était pas là, bref j’ai galéré autant physiquement que mentalement car j’ai dû me motiver continuellement pour rester en piste. J’avançais pas et les petits arrêts, aussi rares qu’ils étaient n’aidaient pas à ajouter du kilométrage. Je voulais au moins 150 et j’ai vu que j’allais pas y arriver si j’accélérais pas drastiquement, ce que j’ai commencé à faire à la dernière heure mais d’abord trop tendrement puis à la dernière demi-heure plus nettement puis au dernier quart d’heure très franchement pour finir à fond sur les 5 derniers tours … le dernier juste pas terminé. Et grâce encore une fois avec le fait de m’arracher sur la fin j’arrive au moins à faire juste plus que le minimum du minimum que je voulais avec 150,763 km, 1er de cat, 46e sur 120 grâce surtout à ceux qui sont plus rapides mais qui s’arrêtent une fois qu’ils ont quelques problèmes… l’ultra c’est beaucoup plus que courir. Julia fait une belle remontée au classement grâce à une régularité pour être 5 e femme, 2e de cat, 8 du scratch. Le froid de la nuit a été très froid puisqu’il y avait du givre sur les matelas de saut en hauteur.

J’ai aussi pris le temps de m’occuper de faire la queue ppour avoir des pâtes pour Claire et pour Julia, aidé Claire avec un gel quand elle n’arrivait plus rien manger, qui toutes 2 avaient envie de pâtes mais pas de temps pour s’arrêter et d’autres petites aides pour Julia, ceci vers la moitié de la course. Sur les dernières 8 h je ne tenais plus à perdre de temps car mon rythme multiplié par les heures restantes me donnait au maximum 150 ou moins… et j’ai aussi dû lutter avec une grosse baisse de rythme contre l’envie de dormir déjà vers minuit et surtout entre 5 et 7 h du matin. Je restais malgré tout sur mes jambes pour avancer coûte que coûte… l’ultra c’est bien plus que courir et là ça devient vraiment dur.

Il y a une semaine, le 9 décembre, j'ai fait un tour du Lac de Bienne avec l'Ile Saint-Pierre, ce qui fait 50 km, en compétition organisée par Startschuss - Marco Jaeggi. Nous étions une dizaine à vouloir faire 100 km, 2 tours, mais un seul a réussi ce pari... sous la pluie et le froid qui se sont invités après 35 km environ pour moi. D'avoir le dos mouillé avec le reste du corps, j'avais très froid mais surtout des douleurs dorsales, dans les os et les muscles. Je ne me voyais pas faire un tour supplémentaire dans ces conditions et j'ai mis la flèche, nous pouvions être classés parmi les 50 km. Quand la santé est trop mise à contribution, vaut mieux être à l'écoute de son corps, déjà que j'avais chopé la grippe après Monaco, c'était pas la peine d'attraper à nouveau un refroidissement ou autre. Je suis de plus en plus sensible au froid et à l'humidité, mon corps n'aime pas ça du tout...A Barcelone il faisait moins que zéro vu qu'il y avait du givre sur les matelas, mais c'était sec, ce qui change tout.

À la prochaine

News postée le : 22.12.2023

2023.11.18-19 Les 24 h de la No Finish Line de Monaco

Une semaine après une bonne course autour du lac de Neuchâtel, avec peu de participants,
tout autre décor à Monaco dans le cadre de la No Finish Line, au vu du nombre de personnes, une course caritative organisée par l'association Children & Future
qui rapporte 1 Euro par km effectué, financé par des sponsors. Cette année, 315'561 km, donc 315'561 Euros.Ils ont par exemple construit une école au Népal une année. C'était la 24ème édition. J'avais gagné les 24 h en 2014 (c'était sur le port, autre lieu)
Cette année, nouveau podium, je participais de nouveau aux 24 h de course, la facile, car il y a aussi les 8 jours de course. Je termine à une belle 3ème place ex-aequo des hommes, 1er de ma catégorie, 4è H/F

La meilleure performance individuelle est le fait d'une femme, Pauline Marguet de Nice, pour son premier 24h.

Comme souvent, c'est grâce à un finish à fond sur la dernière heure que j'arrive à terminer ex-aequo à la 3è place homme ou 4ème individuelle h/F. Une heure avant j'étais 3 rangs moins bien classés (un relais, mais c'était égal, la 2ème femme Carole Bianco et Alain Brillat mon ex-aequo que j'ai rattrapé in extremis). En fait, je me battais contre un autre concurrent que j'ai jamais réussi à savoir qui c'était, qui quelques heures avant était ex-aequo avec moi pour la 1ère place de catégorie. Après une bonne période de la 16è à la 18è heure, j'ai connu une fin de nuit sans énergie, avec des problèmes de nerfs qui faisaient que ma jambe gauche lâchait et m'empêchait vraiment de pouvoir aller vite. C'est en baissant ma jambière de compression (au bout d'une heure de ce régime) que ce problème de nerf disparaît et me permet de reprendre une foulée normale sans risque de tomber. Après 21h03 de temps de course, je vais boire un café dans le box du ravitaillement des 24 h. Je consulte les résultats intermédiaires après les 20 h de course, ceux des 21 h n'étaient pas encore affichés. De voir que je partageais la première place de catégorie m'a fait l'effet d'un électrochoc. Alors que j'avais plus une démarche de marcheur que de coureur, j'ai réussi d'emblée à me remettre à courir et franchement accélérer lors de la dernière heure. Sur la fin, je me dis ok, encore 3 tours et finalement j'ai vu que j'avais encore le temps d'essayer d'en rajouter un et grâce à ce tour fait sur les chapeau de roue, j'ai mis un terme à ce cirque avec la meilleure réussite possible pour moi ce week-end. C'était mon feu d'artifice, comme ceux auxquels on a pu assister dans la nuit de samedi à dimanche, (avant ou après minuit, mystère?) durant plus de 20 minutes (j'ai eu le temps de faire plus de 2 tours et j'étais pas dans une bonne phase) et qui résonnaient fort dans le quartier de Fontvielle. La fête nationale de Monaco est le 19 novembre. Résultats:

https://childrenandfuture.com/no-finish-line/resultats/?tab=24h

La grosse et importante particularité de cette course sont les nombreuses personnes qui courent, marchent sur le circuit, parfois étroit et très sinueux, tracé dans le parc de Fontvielle, en bordure de mer et de l'héliport. Un très beau parc avec une belle collection de rosiers. Nous passons sous le chapiteau du cirque d'un diamètre d'environ 60 m où à lieu chaque année un festival de cirque.

Il est impossible de tenir une vitesse régulière et encore moins de tenir le tracé idéal. Du fait des nombreuses courbes, on fait des mètres supplémentaires involontaires.

Il n'y a que la nuit entre minuit et 6 h peut-être qu'on peut suivre en général une ligne idéale. Sinon, les coureurs sont à gauche et les marcheurs à droite, mais les nombreux participants qui viennent pour quelques tours ou quelques heures et l'étroitesse du chemin font que ça bouchonnait souvent dans les parties très sinueuses. Il faut se faire une raison ou ne pas aller courir à Monaco. Mais le but premier de l'organisation est leur action caritative et pour cela on se plie très volontiers à ces quelques désagréments.

Le Prince Albert vient faire quelques visites, mais je ne l'ai pas vu.

Discussion par moments avec les amis qui tournaient sur les 8 jours, qui dorment dans des box individuels sous le chapiteau ou dans les "chambres-studios" des artistes de style container qui bordent le chapiteau. La visite de l'équipe de basket de l'AS Monaco a fait un gros bouchon, ils étaient un peu trop compacte...

Dès le départ, je ne me sentais pas au mieux question force, il me semblait avoir les jambes vides. Comme probablement l'estomac après la dernière visite sur le trône. Mais pas celui du prince, que quelques-uns ont eu la chance de rencontrer. C'est seulement après 2 h de course que je me décide à manger quelque chose de plus consistant, un escargot en pâte levée, d'une bonne boulangerie pâtisserie de ma région, que je retrouve de meilleures sensations de force. Je n'irai pas plus vite pour autant, ma vitesse était contrôlée en mode gastéropode, et du côté gastro, ça s'est bien passé, merci, c'était l'ode à avaler à l'envi du gruyère, du chocolat, des bâtonnets aux noisettes, des tucs, des cacahuètes salées, des madeleines, qui sont mon Amérique à moi qui me fait mon cinéma, elles me donnent tant d'énergie...et les sensations ont changé, elles étaient vraiment mauvaises au départ. 

Un peu moins de problème de pied après les 5 h de course, après un changement de semelle après 2h30.  Mais il a fallu plus de 2 h à mon pied après ce changement pour qu'il se débarrasse des douleurs qui me faisait hésiter à essayer ma 3ème semelle gauche. Par 3 fois quand même je fais des bons arrêts de 3 à 4 minutes pour permettre au sang de bien circuler dans le pied, assis sur ma chaise du ravito, en profitant de bien manger, que les douleurs baissent et me permettent de tenir de nouveau plusieurs heures sans trop de problème. Je cours parfois en appuyant davantage sur le bord extérieur du pied pour essayer de décharger le centre du pied et le gros orteil, douloureux. Les heures qui suivent la fin de la course, le pied gonfle beaucoup et le dessous fait vraiment mal. Mais... je sais que ce n'est qu'un moment à passer et ce n'est pas ça qui va pour le moment m'empêcher de courir mes compéts. A bientôt

News postée le : 20.11.2023

2023.11.4 & 5, Novemberlauf 50 km Gruental-Freudenstadt et Ostwaldtrail 47.7 km Darmstadt

Julia termine 3è du scratch, 1ère femme de ce 50 km couru en 4 boucles bien vallonnées avec 30% d'asphalte et 70 % de chemins forestiers. Une côte est très dure à courir au fil des tours mais perso, j'ai réussi. Sitôt après le départ, je suis le 1er qui se trompe de chemin, la marque du balisage était sur le trottoir et comme nous courons sur la route, nous ne l'avons pas vue, cachée par une voiture garée. On se retrouve dernier et pris dans l'étranglement d'un petit pont. Il me faut plus d'un km couru bien assez vite pour un départ pour rejoindre Julia, avec qui j'espère pouvoir courir le plus longtemps possible.
Après 5 km, la terrible côte arrive et je ne peux pas suivre. Je me retrouve ensuite à 20-30 secondes qui augmentent peu à peu. Un pointage à 1 km de la fin de la première boucle me situe à 50 secondes de Julia et d'un coureur 5 ans plus jeune que moi. Au village, je cours sur la route et me trompe à nouveau.! C'est en voyant la rue qui mène aux champs que j'arrive à voir où je suis par rapport à oü je dois aller. Du coup, cet aller-retour de plus de 100 m me fait perdre définitivement tout contact visuel avec Julia et le coureur qui l'accompagne. Ma 2è boucle se passe bien, si je double mon temps, je suis encore sous les 5 h au final. Et nous avons déjà près de 450 D+. Je mets 3 minutes de plus à la 3è boucle, mais je dois déjà m'arrêter pour refroidir mon pied, 1 minute contrôlée au chrono. Lors de la dernière boucle, je ressens les montées et n'arrive plus à tenir mon rythme des tours précédents. Je mets 11 minutes de plus, avec 2 arrêts pour mon pied. Julia, selon l'organisateur qui écrit les temps de passage fait 4 tours quasi à la même vitesse, le dernier étant plus rapide d'une minute pour terminer en 4h47, Je finis en 5h15. Assez content, mais j'ai couru au début bien plus vite que je ne le prévoyais, car le lendemain, je cours.....:

L'Ostwaldtrail, à Darmstadt. 6 boucles de 7.9 km sur des petits singles, jonchés par endroits de bouts de bois, de racines, avec des petites boucles pour éviter des arbres barrant le passage. De nombreuses lépiotes élevées attirent mon regard et mon envie de les cueillir, mais je m'en abstiendrai malgré tout, ne pouvant m'en occuper rapidement, vu le voyage du retour et une arrivée tardive prévue. Dès le départ, ça monte et je ressens le mollet gauche bien dur. Il me fait un peu souci, alors je ne force pas et prend le temps qu'il faut pour qu'il soit bien chaud pour fournir un effort plus adapté à une compétition. 2 pastilles de Sporténine vont m'aider à le détendre, c'est du zinc et de l'arnica et j'ai déjà remarqué que c'est assez miraculeux pour détendre des points sur la musculature. Je tourne ensuite assez régulièrement à chaque tour, les montées sont moins marquées que le jour précédent. Seule les sentiers demandent une attention continue et ça me perturbe un peu, tout comme la forte averse du 2ème tour qui nous mouille à l'os. Mais ensuite, on se ressèche et la température n'est pas trop froide. Je perds une demi-heure sur une athlète à qui je prenais 14 minutes le jour avant sur le 50 km et je perds 9 minutes sur le 2ème du 50 km, alors qu'il m'en avait mis 37 le samedi. Nous étions 3 à avoir fait les 2 jours de course. Je mets finalement 5h38, remontant de 3 places lors du 3ème tour par rapport à ma place inchangée durant les 2 premiers tours.

Aux 50 km du samedi, c'était gratifiant pour moi de voir qu'une semaine après les 24 h de Weinsberg très exigeant avec les 3970 m de dénivellation pour mon nombre de tours, que j'arrivais à courir à une bonne vitesse sur les 30 premiers kilomètres, avant de faiblir un peu, à cause surtout des montées, où je remarquais un manque de force par rapport à une semaine en arrière. Le trail du dimanche, 47.4 km, avec 540 D+, était surtout prévu pour peaufiner ma forme en vue des échéances à venir et avoir plus de 100 km pour cette semaine, comme j'aspire à le faire pour maintenir ou m'améliorer gentiment depuis mon retour à la compétition depuis ma reprise après mon opération au pied gauche du 31 mai 2022. 
Et ça va dans la bonne direction question forme, je n'ai plus ce trou d'énergie comme au début de l'été après 30 à 50 km. Je tiens en général bien jusqu'au bout et j'arrive assez souvent à finir fort et remonter encore au classement dans les courses en faisant de bons finish. Voilà, si vous avez lu, le tour du lac de Neuchâtel de 94 km, couru une semaine plus tard, cela confirme encore une fois ce que j'ai déjà réussi avant que j'écrive cette remarque, tout spécialement aux 100 km de la Somme, tout comme aux trails Franco-Suisse et Munster trails ou au tour du lac du Bourget, où à chaque poste de contrôle se rapprochant de l'arrivée, ma position s'améliore et de beaucoup parfois. C'est motivant et incite à persévérer dans cette direction. A bientôt 

News postée le : 12.11.2023

11.11.23 Tour du Lac de Neuch?tel 94 km

Tour du lac de Neuchâtel, 94 kms., Temps pluvieux par moments, mais beaucoup de chance par rapport aux prévisions annoncées, ce n'était pas la cata, comme il semblait que ça aurait dû.

3e victoire pour Julia Fatton autour du lac, 1ere fois pour moi en homme.
https://ultrabielersee.ch/wp-content/uploads/2023/11/RL23.
Samedi à 6:15, départ devant le coin du bistrot thaï (ex-Touring) , 6 participants (2 f, 4 h) plusieurs coureurs inscrits ont renoncé à venir selon l’organisateur Christophe Allemann, de Bâle qui organise aussi les courses d’ultra Bielersee en mai. Rapidement un trou se forme dans le petit peloton. Janne et Céline s’envolent à plus de 10 km/h. Je mène le 2e petit groupe jusqu’à peu avant Cudrefin au kms 17, devant Julia et Gabriel.

À Portalban, kms 27, Gabriel n’arrive plus à me suivre, Julia a suivi son rythme, qu’on a pas pu suivre.
À Cheyres au kms 44 env., Julia dépasse Céline.À l’entrée d’Yverdon, au kms 55.7, Julia arrive au ravitaillement 1 minute derrière Janne et repart en tête, toujours à sa vitesse de croisière (son graphe de vitesse est plat, régulier régulier régulier….tempomat enclenché 🤣)J’arrive à Yverdon au ravitaillement avec 25 minutes de retard sur Janne
et Julia et 20 minutes sur Céline.
Mais je maintiens bien ma vitesse selon les kms affichés de mon gps.
(Abandons de Gabriel et René après 44 kms et 55 kms.)

Seul hic, je suis obligé de m’arrêter depuis la sortie de Portalban, environ 1 minute chaque 9 à 10 kms, tellement mon pied me brûle sous le gros orteil. Au ravitaillement d’Yverdon que j’atteins en serrant les dents depuis plus d’un kms dans la douleur, je passe une bonne minute à ne rien pouvoir faire, comme une ondée d’engelure qui passe me brûle le pied, puis en vitesse je remplis mes 2 gourdes de Coca, et repars avec 2 gels. J’arrive à reprendre ma vitesse comme si de rien n’était, plus de mal pour 7-8 kms avant que ça recommence…

Au port d’Auvernier je rattrape à mon grand étonnement Janne et accélère pour faire un trou, j’ose espérer finir 1er homme mais je dois calculer avec un nouvel arrêt pour mon pied car ça commence à faire mal, mon changement de semelle à Gorgiier n’a pas eu tout l’effet escompté. Devant la fabrique de la brunette à 3 kms de l’arrivée , j’enlève ma chaussure pour tremper mon pied dans une flaque d’eau, le refroidissement est un peu plus rapide mais ça me coûte quand même 40 secondes. Je repars et me retourne 300 m plus loin, Janne est revenu à une 20 taine de mètres. D’abord un peu découragé car j’étais en accélération constante, je décide de tenter le tout pour le tout en accélérant plus durement, en me relançant mentalement sans arrêt et donc physiquement aussi, vers le coude du chemin après le bain des Dames et l’entrepôt des bus, je ne le vois pas, mais je continue mon effort, à fond pour le dernier km. Finalement j’arrive à l’arrivée et j’apprends que je suis à moins d’une minute de Céline, elle dit être arrivée il y’a juste 30 secondes, qui sont en réalité 44 secondes, juste assez pour que je ne l’ai jamais vue devant moi. Je fais le 2e meilleur chrono depuis Yverdon. J’apprends aussi qu’il y’a eu 2 abandons.

Je peux clairement dire que mon pied me coûte quand même à chaque course, entre 10 et 15 minutes par tranche de 100 kms environ, ou par dizaine d’heures sur les trails. Les changements de semelles me coûtent minimum 2 minutes, car je dois aller dans mon sac. Pour perdre moins de temps, la meilleure chose est de tremper mon pied mais trop souvent ou sur de longues courses, la peau est super flétrie et je risque les cloques ou déchirure de peau, ce que j’évite absolument.

Donc malgré ces problèmes de pied et les progrès réalisés depuis l’an passé (10:53 en 2022) je suis très content car mes compétitions de chaque week-end depuis mi septembre m’ont permis d’améliorer ma forme. À l’entraînement je ne suis pas vraiment prêt à devoir avoir trop mal trop longtemps, il me faut le susucre de la compétition pour supporter ces problèmes.
À l’entraînement je fais des tests de chaussures-semelles en courant en boucles sur 2 à 3 kms avant de changer et de ‘faire une nouvelle boucle, ainsi sur une dizaine, douzaine de kms.

Photos de David Auberson à Chevroux, km 32 environ

News postée le : 12.11.2023

2023.10.28 au 29 Les 24 h du TSV Weinsberg (Heilbronn D)

le club de Handball TSW Weinsberg près de Heilbronn, organisait un 24 h autour de la Burgruine Weibertreu,
Voici un petit résumé: 

Samedi à 11 h, j’ai pris le départ de ces 24 h qui tournait autour d’une colline, Le tour était annoncé à 1260 m, mais ça doit être remesuré Il y avait 30 m de dénivelé par tour, ce qui me donne 3970 m D+.(129 tours complets)
2e homme, 1er de catégorie, la 1ere femme (44 ans) fait 10 tours de plus que moi qui totalise 162.4 kms, le1er a couru 183 kms.( résultat ci-dessous)
C’était une première et c’était un peu étonnant de pouvoir tourner dans le sens que l’on voulait.
Les 30 m de dénivelé était dans un sens sur 200 m d’un seul tenant bien raide.
Durant 5 h, je descendais cette côte et montais en 2 tronçons séparés dont le 2e finissait en faux plat montant, comme la plupart des coureurs.
Mais petit à petit la majorité des participants a tourné dans l’autre sens (horaire) car personnellement j’avais mal au genou droit dans cette pente bien marquée, et je crois que les autres coureurs coureuses préféraient se ménager les articulations. Je change 2 fois ma semelle gauche sur les 25 premiers kms puis ça allait plus ou moins avec quelques fois un arrêt en cas de douleurs aiguës, toujours en fin de côte, arrivé sur le plat. Toutefois, ces douleurs ont disparu dès les 2/3 de course. Météo très changeante mais nous avons eu la chance que la pluie ne fut jamais trop forte.
Le vent était parfois assez fort, il séchait plusieurs fois la route dans les parties hautes du parcours très joli tracé dans les vignes aux feuillages colorés de l’automne. Il nous obligeait quand même d'avoir plusieurs couches d'habits, j'avais un gilet coupe-vent qui me protégeait le devant du corps. A l'arrière, il est aéré.

Seul les tours complets finis en 24 h maximum étaient comptés . Je finis 5 minutes avant la fin , en étant le plus rapide la dernière heure, je me suis mis à calculer à 1h30 de la fin et j’ai dû me faire violence pour être sûr de dépasser les 160 kms, la fatigue me faisait un peu trop ralentir depuis la 16e h avec und grosse envie de dormir mais j’ai tenu. Le speaker, chef d'organisation nous encourageait régulièrement et il était assez impressioné de mon finish sur les derniers tours, la ligne d'arrivée, de comptage était en milieu de montée dans le sens que je courais, comme la plupart des participants.C’est un club de handball qui organisait. Il était aussi possible de courir librement un nb de tours à bien plaire
pour soutenir le club. Des spectateurs un peu imbibés de bières nous encourageaint l'après-midi et une bonne partie de la nuit. Sympa, mais un peu énervant aussi parfois.

6 h:
1 Gundi Weckenmann 57.960 kms (46 tours)
Julia 55.44 kms et 1320 m de dénivelé. (44 tours)
24 h:
1er Oliver Rottweiler 182.700 (145 tours)
2e Claudia Hanisch 175,140 kms (139 tours)
3e Christian Fatton 162,4 km (129 tours) j’étais content de mon kilométrage vu le dénivelé important
Les résultats sont sur race result mais avec des kilométrages farfelus ( plus de 300 kms….pour certains coureurs)

 

 

News postée le : 30.10.2023

2023.10.22 Grand Trail du Lac, GTL Le Bourget du Lac, 75 km, 3670 D+

Grand Trail du Lac, au Bourget du Lac, en Savoie, 75 km, 3670 D+ à mon GPS.

Quelques petits problèmes avec une frontale, que je croyais avoir réparé. En fait elle a un défaut... et ça va me faire perdre un peu de temps, juste après le départ donné à 5 h du matin.

C’est allé de mieux en mieux au fil des kms… je partais dans le 1er groupe, 15 minutes avant le 2ème groupe, assez à l’arrière pour ne pas gêner les cracks, mais gros bouchons d’entrée où on attend immobile, puis 2e bouchon à cause d’un arbre

en travers du sentier à camber après 300 m environ. Puis ma frontale s’est éteinte, je l’ai rallumé et elle s'éteint à nouveau, ainsi 3 à 4 fois de suite. Déjà que j'étais bien à l'arrière du peloton, je m'arrête, je la mets dans mon sac bien que j'aie eu envie de la jeter ou de la piétiner, et ’ai changé ma lampe et du coup je perds

plus d'une minute et je me retrouve beau dernier avec le vélo serre file au cul. Je distingue vaguement à 200 m devant moi au moins, les derniers coureurs du peloton. Il m’a fallu 6 kms à environ 10 km/h pour rattraper la dernière personne. Qui me redépasse 1 km plus loin environ quand je m'arrête pour vider ma chaussure gauche d'un gravier gênant. Cela va encore m'arriver 6 à 7 fois, toujours la gauche.

Selon les temps de contrôle sur mon profil de course j’étais 462e au 1er contrôle et je remonte constamment grâce aux ascensions surtout, jamais en descente sauf dans la descente

finale de 1600 à 250 m d’altitude pour 8 kms ou j’améliore ma place de 10 rangs grâce à un vieux ( comme moi) qui me rattrape. J’arrive à augmenter ma cadence

de pas, je n’utilise plus les bâtons et finalement c’est moi qui y prends une dizaine de minutes. Je passe de la 462e à la 276e place,, 7e de catégorie regroupée M5-M6.

Depuis les crêtes surplombant le lac du Bourget, nous avions de magnifiques points de vue par endroits. Beaucoup de single où il était parfois compliqué de dépasser, surtout en montée quand on se suit en colonne, au début. J'ai eu la plaisir de rencontrer des copains avec qui on se tirait la bourre en compétition il y’a 10 ans jusqu’à 20 ans en arrière avec Daniel B, et d’autres

avec qui on a fait la Transpyrenea, comme Frank ou Laurent, puis Gilbert comme bénévole à un carrefour avec qui j'ai fait une TransEurope-FootRace., Ambiance et discussion très sympa avec les copains à la prise du dossard samedi soir puis encore dimanche après la coursse autour du repas. Un tout beau week-end.

Et pour ceux qui ont le temps de faire quelques pas en ma compagnie:

Avec la montée à la Dent du Chat comme ultime ascension, avec quelques passages où les câbles sont là pour nous assurer, il ne fallait pas faire de faux pas, pour ne pas passer à trépas. Par petits pas, pas à pas, car à 2 pas de là, on pouvait finir en pâté. Attention au pas, des rochers en guise d'encouble, il valait mieux se tenir à 3 pas de celui qui nous précédait, quitte à ralentir le pas, suivre le meneur d'allure le sherpa dans cette pampa verdoyante, ce vert lumineux qui ne m'échappa pas, qui me frappa et occupa mon esprit, le nourrit tel un repas... puis on a atteint le pas du Chat, et le sommet du nom du Mollard, (molaire du chat, peut-être ?)

Puis à pas de géant j'ai pu reprendre le pas sur mon sherpa, le dépasser, mais il s'agrippa à mes pas et ne se fit pas prier pour continuer à me suivre à pas feutré dans les feuilles mortes. Aux ravitos, c'était ne me touchez pas, on vous sert... n'est-ce pas ? Mais des coureurs rapaces pas patients, passaient outre les paroles des pacifiques et pacifiants bénévoles. Un pacte de non-agression avec eux même pour pas s'énerver avec ces faux pachas... Dans les lapias aux fentes traitresses, quelques contre-pas pour rattraper ou pas son équilibre mise en difficulté par un mauvais pas. On rencontre Patricia qui retourne sur ses pas, d'avoir coupé... elle a peur de se faire mettre au pas, par les juges de la salle des pas perdus.... Puis ce qui devait arriver arriva, on est à 2 pas de l'arrivée, et là on peut dire enfin, que de pas, Papa, tout cela à fini par défoncer mes savates, le sol les rappa, les descentes ont fait de mes jambes 2 compas bien courPaturés,(coubature des pâturages). Mea culpa, si ces pas vous ont pris votre cerveau en appât. Sur un trail aux sentiers variés, il faut savoir adapter ses pas. Les difficultés vous mettent au pas, ne l'oubliez pas en calculant vos prévisions...

Pensées qui ont occupé mon esprit vers le Pas du Chat, et retranscrites au pas de charge !

 Rien ne sert de paniquer en cas de départ à moitié loupé, sur le long, la régularité paie davantage qu'un départ trop rapide où l'on explose ensuite. Ce qui pèse aussi sur le moral et pour certains, cela mène à l'abandon. De remonter au classement, rien de tel question bonne motivation pour se surpasser en fin de course, ce qui accélère encore l'allure, ce qui nous fait encore davantage rattraper, ce qui motive d'autrant plus et ce qui nous fait encore davantage foncer, ce qui nous fait fondre sur d'autres coureurs et ce qui motive...
Je crois que c'est assez clair... A bientôt

News postée le : 24.10.2023

Voir les archives     

Dernières mises à jour :

21.08.2022:

- 2022.07.23 au 30 Crossing Switzerland, Julia au Crossing Switzerland en photos 390 km
- 2022.07.23 Crossing Switzerland, classements par points et final