News en direct de la TransEurope-FootRace 2012
Dernière newsMalaga et Noiraigue, 2è jour de repos, ma 23.10.2012 |
La nuit a été cruelle, je ne pouvais dormir qu'avec les jambes repliées. Mais j'avais aussi envie de m'étirer parfois. Cela me coûtait des crampes. Durant la course, ce n'était jamais si fort. Pourtant, j'ai continué à prendre du magnésium et manger un peu plus salé. Le corps réclame sa dose...je dois me sevrer hahaha...j'ai marché le long de la plage et suis monté jusqu'au château en ruine pour avoir de la vue sur la ville et j'ai ensuite parcouru le centre ville, la cathédrale et ses alentours. Dose physique légère, 4 bonnes heures de marche. Je tombe par hasard sur Christian et Ursula Marti et une minute plus tard sur Trond et Rya, sans que l'on se soit donné rendez-vous. Avec chacun je discute un peu. On se retrouve comme par hasard sur l'allée la plus belle dans la verdure des palmiers. Diner rapide avant de me rendre à l'aéroport. Retard du décollage d'une heure en raison de grève des aiguilleurs du ciel français. Mon fils Florian vient m'attendre à l'aéroport. Discussion sur son service civil durant le trajet. Lent retour à la normalité. Je lui annonce que malgré mes 11 h de sommeil de la nuit passée, je ne vais pas tarder pour aller au lit. Dans mon quartier, pleins de voitures sont parquées. Florian m'annonce que c'est un match de foot...je me méfie et mes soupçons sont vite confirmés: Quand j'ouvre la porte, c'est nuit noire mais ce n'est pas normal, le bureau est allumé...et dans la pénombre, je distingue plein de monde. Je reçois un baiser bien fourré d'une fille à la poitrine si forte et à la chevelure si abondante que je ne reconnais pas ma femme tout de suite. J'allume, Julia s'est déguisée...et je découvre des amis de différences provenance, pas que des coureurs, mes parents, mes frères et soeurs et leurs conjoints, des oncles et tantes...Julia a organisé une réception-apéro et la maison est décorée. Super, là , elle m'a vraiment époustouflé car je n'ai été au courant de rien et personne n'avait vendu la mèche. Je raconte différents épisodes de la course, je dois ouvrir un tas de présents bien sympathiques en relation avec la course...même le vin rouge est évidemment important pour le coureur, désireux de s'antioxyder des radicaux libres aux polyphénols. Je serai obligé de courir encore pour profiter de ces anti-oxydants. On me désire coureur et un peu fou disent certains. L'avenir le dira. Merci à tous d'avoir été là pour m'accueillir, ça m'a vraiment épaté. Bonne nuit. |
News postée le : 24.10.2012 |
La Linéa 1er jour de repos, lu 22.10.2012 |
Déjeuner à l'hôtel, on se retrouve vers 7h30. Je profite pour manger des fruits et des fruits et les fruits des poules pour quelques protéines et un peu de gras et de sel. Sinon, peu d'hydrates de carbone, juste un peu de pain complet. Le yoghurt a de la peine à passer, trop sucré. Comme après de grosses courses d'un jour, le corps est un peu dégouté d'aliments ingérés en grande quantité. Quand ce n'est plus nécessaire pour la compétition, il se rebiffe. Il montre d'autres envies. Avec le peu de dépense calorique prévue aujourd'hui, je ne pense pas faire grand-chose, il ne m'est pas non-plus nécessaire de me goinfrer. J'écris 166 cartes postales pour remercier sponsors, annonceurs, journalistes, membres de la famille, amis, copains, souscripteurs de l'action de soutien faite par mon site, diverses personnes qui m'ont soutenues. J'en ai pour quelques heures et surtout j'attends 2 heures à la poste, tellement la colonne est importante. Mais j'y tenais et l'endurance peut enfin servir à quelque chose d'autre que courir...Voyage à Malaga en compagnie de Trond et Rya. Trond revient sur notre course d'hier et a trouvé sympa ce finish rapide où on s'est bien amusé à essayer de prendre le meilleur sur l'autre. Une belle partie de jeu, de sport. |
News postée le : 24.10.2012 |
64è ét. San Pablo de Buceite-La Linea-Gibraltar, 48km, 3ème ex-aequo av. Trond |
Finito, 2ème TransEurope-FootRace finie. Comme la première je finis ex-aequo avec Trond, sur qui je reviens à 8km de la fin. Il ne me fait pas de cadeau, on se tire la bourre jusqu'à 1 km de l'arrivée quand il me dit, on est ensemble comme il y a 3 ans...je lui dis que je ne veux pas le battre au sprint par respect pour son 3ème rang final et il me dit ok, on finit ensemble. Quand j'ai rattrapé Trond, j'ai aussi dépassé Jean-Claude qui a attendu environ 2 minutes au dernier ravitaillement que Trond arrive, la consigne de Ingo était qu'on ne devait pas arriver AVANT les 3 premiers. Ingo crie mon nom quand il nous voit arriver, il a peur sans doute que j'arrive seul 3ème...mais à ce moment, de toute façon, j'en avais rien à f...à battre. Ces recommandations n'étaient pas comprises par beaucoup, car de toute façon, il n'y avait aucun spectateurs ou journaliste, hormis les gens de la TransEurope. Les premiers se sont battus, ensuite, il y a eu un trou...Pour moi, je voulais bien finir, histoire aussi de réhabituer mon corps à courir vite, car les prochaines courses seront courtes....encore des infos ces prochains jours. Vous avez aimé mes infos de la TEFR? Venez visiter mon site de temps à autre, des infos seront données, mais un livre devrait sortir autour du 15 février 2013. Merci de vos messages, de vos souscriptions, vous pouvez encore souscrire pendant 1 mois pour l'action de soutien. A bientôt |
News postée le : 21.10.2012 |
63 ét. Ronda-San Pablo de Buceite 53.4 km, (52.8 km) 780 m pos., 1485 m nég, 5h57.01, sa 20.10.12, 13è |
Etape de tous les dangers, on a plus à perdre qu'à gagner avec cette interminable descente de 900m jusqu'en plaine, à 60m d'altitude mais avec des remontées et redescentes. Avec 1485 m de dévallement, nous avons suivi une chaîne de montagnes à flancs de coteaux. Nous voyons le rocher de Gibraltar. On peut le voir, pas l'avoir encore. Environ 18 km encore aujourd'hui et 49 demain à ce moment. Notre rêve est en phase terminale, nous allons nous réveiller bientôt, c'est vrai cette histoire, nous avons vraiment couru du Nord du Danemark à Gibraltar? Pour moi, un mal général aux jambes m'empêche de descendre rapidement. La hanche, les genoux, les muscles, les chevilles, rien de grave mais tout qui grince et qui fait mal. Je marche quelques mètres à la descente, mais à 4 kmh, je me remets à courir, mieux vaut ne pas trop trainer non-plus, ça me paraît assez long comme ça aujourd'hui. Quand j'ai vu le rocher, je me suis juste dit, bon eh bien on a fait du chemin car du Danemark je ne le voyais pas, mais le boulot est le boulot et il n'est pas fini, donc ce n'est pas encore le moment de crier victoire. Restons concentré jusqu'au bout. Fabrice glisse dans les vestiaires et tombe lourdement sur le coccyx en amortissant in-extremis avec une main. Ce qui prouve que tant qu'on a pas passé la ligne finale, on peut être victime d'accident bête…heureusement sans gravité pour cette fois. Vous avez aimé mes nouvelles de la TransEurope? Un livre devrait sortir sur ma TransEurope-FootRace de 2012 au 15 février. Des histoires de tous les jours, des observations, des anecdotes, des références, la vie de la TransEurope, drôle ou moins. Visitez mon site de temps à autre d'ici là , il y aura plus d'infos quand ça prendra vraiment forme. |
News postée le : 20.10.2012 |
62è ét. Campillos-Ronda 62.3 km, (63.2 km) 835 m pos., 560 nég, 5h53.17 ve 19.10.12, 7è |
Parti avec le groupe de 7h, je mène dès le 5ème km environ seul jusqu'à l'arrivée. On fait un bon détour sur une route crasseuse de terre répandue par les pluies torrentielles de ces jours. Un col d'une bonne dizaine de km à la montée nous fatigue pas mal, mais petite pluie et brume du jour nous assèchent pas comme ces derniers jours au soleil. Gros trafic, parfois dangereux. Deux voitures qui dépassent me frôlent et j'en perds ma voix à leur crier des insultes, réaction à ma peur car je les sens me frôler par surprise. Un écart de moi…et pfff. Pas trop mal aux jambes, car pas trop de descentes. Beaucoup d'éoliennes dans la région, aujourd'hui au repos, mais hier on a compris pourquoi il y en avait autant. Elles tournaient bien avec ce satané vent. La pluie l'a fait cesser. Tant mieux pour nous. Avec la pluie et le frais, on se sent un peu au Jura. Préparation au retour au pays! Vous avez aimé mes nouvelles de la TransEurope? Un livre devrait sortir sur ma TransEurope-FootRace de 2012 au 15 février. Des histoires de tous les jours, des observations, des anecdotes, des références, la vie de la TransEurope, drôle ou moins. Visitez mon site de temps à autre d'ici là , il y aura plus d'infos quand ça prendra vraiment forme. Gros problème de connexion! |
News postée le : 19.10.2012 |
61è ét. Puente Genil-Campillos 54.0 km, (54.88 km) 675m pos., 395 nég, 5h53.17 je 18.10.12, 8è |
A 8h du matin, il fait encore nuit. Nous courons la plupart avec des gilets de sécurité fluorescents jusqu'au 1er ravitaillement. Le rythme est rapide puisqu'avec mon 10 kmh pour la première heure je me retrouve rapidement dernier du second départ. Le tracé n'est pas tout plat non-plus mais ça monte surtout un peu plus tard avec un bon raidillon dans un village, lieu du 2ème ravitaillement au 18ème km et ensuite un petit col vers le 24ème km où je rattrape Ambros. Mais dans la descente qui suit, Ambros me redépasse, j'ai mal aux jambes, ça serre les cuisses et je suis aussi fatigué. Je verrai Ambros jusqu'au 4ème ravitaillement, dans une plaine où le vent de face se lève, bien fort pour les derniers 20 km. Un dernier petit col dans le vent contraire nous use pas mal, je reviens sur les 3 daltons, Christophe, Jean-Pierre et Patrick. Nami me suit un bout à la montée. Je repars du dernier ravitaillement avant les 3 et rattrape encore un coureur de 7h, le Japonais Toshiyuki à 1 km de l'arrivée. Quelle surprise, à 200m de l'arrivée, Patrick me rattrape accompagné comme il se doit de Christophe et Jean-Pierre. Le Japonais Toshiyuki arrive pas loin derrière et on l'attend pour passer la ligne à 4. Toujours dans les oliviers, ça en devient monotone. La récolte a bel et bien commencé. Vous avez aimé mes nouvelles de la TransEurope? Un livre devrait sortir sur ma TransEurope-FootRace de 2012 au 15 février. Des histoires de tous les jours, des observations, des anecdotes, des références, la vie de la TransEurope, drôle ou moins. Visitez mon site de temps à autre d'ici là , il y aura plus d'infos quand ça prendra vraiment forme. Quand je lis vos messages sur mon livre d'or, j'ai parfois la chaire de poule tellement ça me fait plaisir, Merci à tous, vous me coachez bien, la bière est au frais....vous venez la boire? |
News postée le : 18.10.2012 |
60è ét. Albendin-Puente Genil 70.4 km, (70.40 km) 680m pos., 725 nég, 7h16.41 me 17.10.12, 7è |
Départ en côte ce matin, JB, Fabrice et moi fermons le groupe de 8h. Au sommet après 6 km, on redescend. Cela sent fortement l'huile d'olive et ça m'écoeure. Un petit col nous attend au 22ème km après une bonne montée de 4 km. C'est le 2ème ravitaillement et je vois JB qui en repart. Fabrice est derrière, à la peine avec des adducteurs douloureux. Plat jusqu'au 29ème km où je vois aussi Ambros qui repart du ravitaillement avec JB. Ensuite descente et encore une bonne bosse à passer dès le 50ème. Final pénible pour les 7 derniers km, dont 3 en ville. Il a fait chaud, je ne prends plus de risques à vouloir trop forcer. JB et Ambros ont mis les gaz quand ils m'ont vu au sommet de la dernière côte. J'avais mal aux jambes, donc je n'ai pas voulu forcer en descente. Prudence, finir chaque étape reste plus que jamais à l'ordre du jour. Vous avez aimé mes nouvelles de la TransEurope? Un livre devrait sortir sur ma TransEurope-FootRace de 2012 au 15 février. Des histoires de tous les jours, des observations, des anecdotes, des références, la vie de la TransEurope, drôle ou moins. Visitez mon site de temps à autre d'ici là , il y aura plus d'infos quand ça prendra vraiment forme. |
News postée le : 17.10.2012 |
59è ét. Jaen-Albendin 60 km, (60.37 km) 825m pos., 965 nég, 6h08.51 ma 16.10.12, 7è |
Très vite, le groupe de 8h explose, je me retrouve à l'arrière avec Fabrice, JB est à 1 minutes devant après 4 km et l'écart se stabilise. On passe un petit col à la sortie de la ville, puis on descend dans une ville au fond d'un trou, glacée et on remonte un petit col au 27ème km, je suis à 100 m derrière JB. Ensuite, grande étendue d'oliviers parmi une plaine parsemée de collines. JB me lâche et me prend 11 minutes. Je finis les 3.5 derniers km à la lutte avec Fabrice qui revient de l'arrière. Soleil et chaud sur la fin, étape assez tranquille hormis la traversée de Jaen pendant les 4 premiers kms, puis nous courons sur la piste cyclable, bien éloignée de la route nationale. Ensuite on est que sur des petites routes tranquilles. Ambros, 2 secondes devant moi au classement du jour est parti à 7h, donc on n'a pas pu jouer la place au sprint…. |
News postée le : 16.10.2012 |
58è ét. Baeza-Jaen 50.6 km, (53.25 km) 685m pos., 1025 nég, 5h07.47 lu 15.10.12, 7è |
58è ét. Baeza-Jaen 50.6 km, (53.25 km) 685m pos., 1025 nég, 5h07.47 lu 15.10.12, 7è Après 2 km de plat dans Baeza, une descente de 10km nous attendait. Avec Jean-Claude, nous étions les 2 derniers du second départ, des 8 plus rapides de hier. Les autres 6 étaient partis assez rapidement, on les a perdus de vue. Nous courions sur une artère assez fréquentée. Jean-Claude s'arrête à un rond-point et me dit ne pas trouver de flèches. Comme je savais qu'on devait descendre sur une route nationale et qu'elle se présentait toujours devant nous, j'ai continué en essayant de voir si je voyais d'autres coureurs. Mais rien et un bus m'a klaxonné, le chauffeur m'a dit quelque chose que je n'ai rien compris mais il m'a semblé devoir faire demi-tour. Je remonte, je reprends l'ancienne route jusqu'à ce que je voie Jean-Claude m'indiquer de tourner à droite. Donc avant, on n'avait pas vus qu'on aurait dû tourner à gauche. L'impression d'avoir perdu pas mal de temps, environ 2 km dans le vide. Distance confirmée au premier ravitaillement et au second, où j'ai 2 km de plus, comme à l'arrivée en comparant les autres GPS qui ont 51.2 km. Les 20 premiers km étaient sur une voie rapide à grand trafic, l'horreur. La Garde civile nous indique de courir à gauche, car on est à droite dans la descente avec les voitures qui nous dépassent sans qu'on les voie arriver. Cela à cause d'un giratoire avec des travaux et les flèches qui nous font traverser pour aller sur la droite. Ensuite, avec le trafic, je trouvais dangereux de vouloir traverser 3 ou 4 voies, avec des voitures roulant vite et avec de rares trous nous laissant le temps de traverser. Les 25 kms suivants empruntent de petites routes bucoliques parmi les plantations d'oliviers. Silence, pas de trafic, routes non-asphaltées par endroits, je mène mon train régulier de 10.5 kmh. J'essaie de combler ma perte de temps en allant un peu plus vite qu'hier. Les 5 derniers km sont en approche de ville et en ville, à la montée. Malgré mon détour, je ne perds que 12 minutes sur JB et je rattrape Fabrice à 7 km de l'arrivée. Finalement, pas une trop mauvaise journée. Je suis aussi fautif d'avoir suivi sans trop contrôler. Mais le marquage était mauvais à cet endroit; Fabrice a rappelé Henry et Robert qui avaient aussi pris faux. |
News postée le : 15.10.2012 |
57è ét. Villanueva del Arzobispo-Baeza 48.7km,(49.17km) 520m pos., 590 nég, 4h53.40 di 14.10.12, 7è |
Hier soir, on a super bien mangé. Varié, protéiné, des hydrates de carbone, triple dessert. Pas faim durant la nuit. Après 100m, ça montait déjà . J'ai décidé de partir à un bon rythme, histoire de ne pas être passif et de ne pas voir fondre trop vite l'avance que j'ai sur JB, très en forme ces derniers temps. Il était à 6h50 derrière moi au général, à l'arrivée aujourd'hui, il m'en reste 6h37 sauf erreur. Je perds donc 13 minutes, ce qui est acceptable et si j'arrive à maintenir une vitesse entre 9,5kmh et 10kmh comme aujourd'hui, je garderai ma 7ème place sans prendre trop de risque. J'avançais bien, seul, car en tête du groupe de 7h dès le départ. J'étais régulier, un moment donné, j'avais environ 3 minutes d'avance sur le 10kmh, mais un arrêt buisson me coûte déjà environ 2 minutes. Aux ravitaillements, j'ai joué au gars pressé mais ça ne m'empêche jamais de dire bonjour en arrivant et au-revoir merci en repartant. Pas de douleurs particulières, sinon, toujours un point dans ma fesse, mais elle est en train de se réparer. Cela fait plusieurs jours qu'elle n'a pas relâché. Des champs d'oliviers à perte de vue de chaque côté de la route, mais on voyait plus le côté Sud car l'étape vallonnée était à flanc de coteaux. Juste une portion de 6 km est moins intéressante car on court sur une route à grande vitesse, qu'ils sont en train de transformer en autoroute. La petite ville de Baeza est inscrite au patrimoine mondial de l'humanité, mais malgré un dîner en ville, je ne sais pas vraiment pourquoi, sinon qu'il y a de beaux bâtiments. Un grand MERCI aux nouveaux souscripteurs de l'action de soutien. |
News postée le : 14.10.2012 |
56è ét.Villapacios d Mancha-Villanueva Arzobispo 65.7km,(66.45km) 560m pos., 670 nég, 7h10.37 sa 13.10.12, 11è |
Le souper de hier était plutôt lourd à digérer mais pauvres en bonnes calories et sans hydrates de carbones. J'ai eu faim au milieu de la nuit. Un bouillon de poule avec 3 spaghettis qui se courent après, des calamars et des frites pas cuites et pas égouttées dans une assiette à moitié pleine. Un petit flan en boîte pour le dessert. J'ai pris du pain et mangé encore du chocolat, mais ça n'a pas suffit. C'est un peu du foutage de gueule…Enfin, ce matin après 5 km, je mangeais une mini-barre chocolatée, une autre aux 10 km, une autre aux 15 km, mais je courais après le rassasiement. J'avais toujours faim. Du coup, pas trop d'énergie et une vitesse autour des 9kmh. Au 1er ravitaillement, je mange double sandwich avec fromage, salami, fromage à tartiner. On est un groupe et personne n'a vraiment la pêche. Ensuite, je continue à cette allure mais il me semble toujours plus difficilement. Impossible d'accélérer la moindre, je n'arrive pas à suivre plusieurs coureurs de notre groupe de 7h. Je cours un bout avec Neil et Frédéric Borel, mais quand ça monte, je suis vidé. J'arrive péniblement au dernier ravitaillement, j'ai de nouveau des chutes de pression et toujours faim. J'ai les étours. Je m'assieds, bois 6 dl de coca, mange des cacahuètes, ouvre un paquet de gaufrettes, en prend la moitié. 3 à 4 minutes d'arrêt. Je prends l'autre moitié du paquet et une demi-pomme et repars. Il reste 10km. 2 km plus loin, Jean-Benoît me rattrape dans une descente, il est parti une heure après moi. Au général à 7h50 derrière moi. A ce moment plus qu'à 6h50. A ce rythme-là , il me mets encore 10 minutes. J'ai une réaction de survie pour ma place. Si je perds autant chaque jour, il me rattrape. Normalement, il avait droit à maximum 48 minutes par jour si je vais mal. Donc j'essaie de le suivre, de me mettre à son rythme. On court côte à côte et lui vise Jean-Claude, sur qui on revient. Je ne réfléchis plus, je donne tout ce que je peux et finalement, on remonte d'abord Ishihara qui m'avait dépassé 2 km avant le ravitaillement, puis je lâche JB et remonte sur Jean-Claude et je rattrape Tomohiko à quelques 300 m de la fin. Je dis à JB que je ne lui accordais pas plus d'une heure. Diner avec 5 œufs et 500g de yaourt, sieste. Souper. L'étape est entrée dans l'Andalousie, magnifique avec pleins de champs remplis d'oliviers jusqu'aux hauts des montagnes parfois. |
News postée le : 13.10.2012 |
55è ét. Lezuza-Villapacios d Mancha 55.1km, (55.8km) 390m pos., 490 nég, 5h33.27 ve 12.10.12, 8è av.Wolfgang |
C'est parti tranquille et la première différence se fait dans la première montée après 4 km. Le peloton de 7h se désintègre. J'arrive en haut avec Wolfgang, on est derrière un Japonais. Eiolf suit. Aux alentours, des dizaines et dizaines d'éoliennes se dévoilent avec le lever du jour. On arrive sur de hauts plateaux et l'environnement est joli. Petits pins dans les prés, on dirait un peu des pâturages boisés. Au 2ème ravitaillement, nous sommes presque les 4 ensemble, mais le Japonais mène toujours avec Wolfgang, je suis un peu en retrait suivi d'Eiolf. Au 3ème, je suis le dernier suite à un arrêt vidange. On court entre 9 et 9.5kmh. C'est vallonné toute la journée. Ensuite, le Japonais câle un peu et je suis Eiolf à 100m, Wolfgang est à 300-400 m devant. Pour les 8 derniers kms, à partir du dernier ravitaillement où j'arrive en même temps qu'Eiolf, j'essaie de revenir au train et rattrape Wolfgang à 4 km de l'arrivée. On discute un peu, Eiolf n'arrive pas à suivre dans une petite bosse et nous suit à un peu plus de 100 m. Mon pied droit m'arrache un cri de douleur à 3.5km de l'arrivée au début d'une petite descente. C'est si soudain et violent que ça fait aussi très peur. Finalement, j'arrive à rester avec Wolfgang qui mène une bonne allure et mon pied tient le coup. Comme il avait mené toute la journée, je ne me voyais pas l'attaquer au final. Nous sommes dans la Castille-La Mancha, le paysage est plus joli que les jours précédents, la terre est très rouge et il y a plein de petites collines dans les environs. Vent à nouveau mais pas trop fort. Pluie l'après-midi, pendant ma sieste, mes habits qui sèchent dehors sont à nouveau trempes. Immense fatigue, je dors 2 heures sur le dos sans bouger, sans rien entendre du remue-ménage. |
News postée le : 12.10.2012 |
54è ét. Tarazona della Mancha-Lezuza 57.4 km, (57.68km) 410m pos., 220 nég, 6h10.20 je 11.10.12, 8è |
Souper de hier soir trop léger, un peu de salade, des petites cornettes avec 2-3 bouts de crevettes ou de seiches qui se courent après. Faim durant la nuit pour la 2ème fois de suite. Manque de protéines pour le 2ème soir d'affilée. Le dessert était bon, le pain avec l'huile d'olive par-dessus a essayé de combler le manque. Internet très aléatoire hier soir. Coupure sans arrêt. Ce matin, c'est à nouveau parti vite. Plus de 10.5 km la première heure. Plus de 19 km après 2h. J'étais avec Eiolf et je n'avais pas envie de tirer toute la journée dans la même foulée que la sienne. J'ai pris une photo d'un chien écrasé dont on voyait le squelette à travers la peau en lambeau, déjà bien sèche. J'ai en même temps dû vider ma chaussure droite de cailloux. Du coup, je prends 100 m de retard. Ensuite, ça me permet d'avoir ma foulée plus régulière et l'espace varie de 10 à 20 m. Je le rattrape d'un coup au passage d'un pont, sans que je le veuille vraiment. Alors à côté de lui, il jure et se tient la cuisse. Je lui demande si c'est ok. Il me montre sa cuisse. Elle a relâché. 100m plus loin au ravitaillement il est derrière moi. Je repars avant lui et ne me retourne qu'au ravitaillement suivant. Je ne le vois pas. On a une montée de 20km pour 400m de dénivellation. A priori pas une grosse montée…mais ça en devient une car le vent de face nous souffle contre depuis le 20ème kilomètre environ. Toujours plus fort et vraiment violemment depuis le 30ème km. La montée prend fin 2 km avant l'arrivée. Sur les 5 derniers km, je n'arrive pas à dépasser Christian Marti parti une heure avant moi qui est 20 m devant. Dans la petite descente finale, il va aussi plus vite. Mal vers le jarret de la cheville gauche, au genou gauche et un peu au coccyx. Avec la fatigue, on a vite mal partout et je me sens fatigué. |
News postée le : 11.10.2012 |
53è ét. Motilla del Palanc-Tarazona della Mancha 39km, (38.41km) 105m pos., 210 nég, 3h35.17 me 10.10.12, 5è |
Faim durant la nuit, le souper d'hier était un sandwich à l'omelette avec 2 tranches de lard grillé avec 1 fruit et du Fanta. Pas terrible après 76km comme souper. Ce matin, 2 départs ont lieu à 6h30 pour le gros de la troupe et à 7h pour les 7 premiers d'hier, dont moi. La vitesse est vite élevée et je tente durant les 17 premiers kilomètres de rattraper les 150 m de retard pris au départ. Il me faut du temps pour me chauffer. Un petit chien beige nous accompagne sur un km, au péril de sa vie. Jean-Claude arrive à l'attraper et le balance par-dessus une barrière dans un enclos d'entreprise, où dans un chenil grillagé 2 chiens aboient. Il lui a sûrement sauvé sa vie pour ce jour. Au 2ème ravitaillement, j'arrive à faire la jonction avec Eiolf. Je repars à peine avant et rattrape ensuite Fabrice. Jean-Claude à ce moment a pris le large. On remonte les coureurs de 6h30. A la sortie d'une petite ville, Eiolf revient, dépasse et accélère. Je décide de le suivre. Fabrice cale. On arrive au dernier ravitaillement au 31ème km. L'allure est de nouveau rapide, je cours pour ne pas perdre de temps sur Eiolf, 50 m derrière lui. A 4 km de l'arrivée, en voulant boire, ma gourde m'échappe et tombe dans le caniveau. Je perds une cinquantaine de mètres le temps d'aller la rechercher. Je remets des gaz pour reprendre contact et rattrape Eiolf à l'entrée de la ville. Jean-Claude n'est plus qu'à 200m, cela fait un petit moment qu'on y revient dessus. On rattrape Jean-Claude, surpris, qui accélère et dans une petite montée raide d'une ruelle, fait signe de faire la course pour arriver le premier en-haut. Je réponds à son accélération et j'arrive à finir la côte en force et à le distancer. Je maintiens la pression sur les derniers 800m jusqu'à l'arrivée. On a bien rigolé, surtout qu'à l'arrivée, pour les narguer Eiolf et Jean-Claude qui finissent ensemble, je les prends en photos avec le ruban….d'abord, ils refusent de me serrer la main et avec Eiolf on fait mine de se boxer. Ambros et Trond étaient partis à 7h30 et Ambros fait un temps à peine supérieur au mien. Diner en ville, repos. Etape plate, cultures, rien de bien particulier. |
News postée le : 10.10.2012 |
52è ét. Canete-Motilla del Palancar 76km, (76.82km) 575m pos., 785 nég, 7h47.41 ma 09.10.12, 5è av. Eiolf |
Ce matin, au lever je n'avais aucune envie. De la peine à manger et difficile de me mettre en route. Je pars en étant pas bien du tout, dans la tête et ailleurs. Il me faut 2 km pour revenir sur un petit groupe. Il y a Frédéric Borel, toujours prêt à dire des conneries. Je reste un peu avec lui, jusqu'à un arrêt vidange pour lui. Je remonte les autres coureurs du 2ème départ, donné à 7h. 3 départs aujourd'hui, les plus lents à 6h30, les 6 plus rapides de hier à 7h30. Arrivé au premier ravitaillement, je vois Eiolf à 150m. Dans ma tête, mon plan était de perdre le moins de temps sur lui. Suite à une descente, son avance double. J'accélère. Jusqu'au 2ème ravitaillement, ça va vite, j'essaie de revenir et lui, il me semble fait comme des intervalles, car son avance fluctue parfois en avant alors que je crois réduire l'écart. A 2h de course et plus de 19,7km, on est ensemble et on le restera jusqu'à l'arrivée. Etape moins intéressante sur la fin, dans les plaines de cultures. Au début, bonnes senteurs parmi des forêts de pins, parmi des gorges et entourés de montagnes. Je dois lutter à la fin pour tenir dans la chaleur, j'ai parfois la tête qui tourne. Le nerf dans le pied gauche me joue des tours, j'ai l'impression parfois que ma jambe cède. Sinon, jambe droite bien meilleure que jours passés. |
News postée le : 09.10.2012 |
51è ét. Teruel-Canete 77.6km, (77.85km) 890m pos., 700 nég, 8h37.41 lu 08.10.12, 9è |
Je pars avec le groupe des plus rapides à 7h30. Fraîcheur durant 35 km où l'on court au fond d'une vallée en bordant une petite rivière. Plantations de peupliers et d'arbres fruitiers en bordure, le long de la route, étroite, un peu dangereuse en raison d'un nombre important de camions. Je suis tout de suite le dernier du groupe mais je suis content d'avancer à 9,5kmh. Après 4h, c'est exactement ma moyenne. Au 40ème km, commence pour 10 km une montée qui culmine à 1302 m et je l'attaque en plein midi. A 500m du ravitaillement du 48ème, j'ai vraiment la tête qui chauffe et je dois marcher quelques mètres. J'arrive ensuite au col avec Gilbert Codet, parti une demi-heure avant moi. Je n'arrive plus à reprendre une allure comme avant. Ma moyenne chute. Je ne me sens pas très bien. Je dois m'asseoir à 2 ravitaillements. En m'arrosant la tête à 11.4 km de l'arrivée, à l'avant dernier ravitaillement, j'éternue et je commence à grelotter alors que je repars. Nous avons un vent assez fort, de face pour les 30 derniers kilomètres et il fait chaud. Alors que je dois déchausser pour enlever un petit caillou qui me gêne, à 6 km de l'arrivée environ, j'ai un voile noir assez long et je manque de tomber quand je me relève. Ensuite, je vois une auto et 3 personnes à 500m devant. Je pense que c'est le ravitaillement. Mais ce n'est qu'un panneau routier et une barrière de sécurité, personne. Je m'en rends compte quand je suis à 150 m. Puis vient le dernier ravitaillement et Gilbert me rattrape, il est 10m derrière moi. Je ne l'ai pas vu revenir mais comme je me sens, ça ne m'étonne pas trop. Je repars avant lui et quand il me rattrape, j'adopte son rythme pour les 3 derniers kils. A l'arrivée, on me dit que je suis tout blanc. Il me faut du temps avant que j'aille à la douche. J'installe mon matelas et m'endors direct. La tête bouillonne. J'ai été content de voir qu'au passage du col et des montagnes nous bordant ensuite, qu'elles ont été repeuplées par des pins, des cyprès, des peupliers dans les parties plates. Elles sont vertes, pas très denses, mais cela embellit le paysage, moins aride que hier. Je perds environ 15 minutes sur Eiolf sur les 20 derniers km. Il est parti aussi 30 minutes avant moi, mais à chaque ravitaillement jusqu'au 56ème quand je demandais, l'écart était nul ou variait de 1 ou 2 minutes, en sa faveur ou en ma faveur. J'espère que demain cela ira mieux et que je ne rentre pas à nouveau dans un cycle de fatigue. Souper super détendu, blagues à fond, ça aide! |
News postée le : 08.10.2012 |
50è ét. Escucha-Teruel 69.6km, (70.23km) 560m pos., 730 nég, 7h03.03 di 07.10.12, 5è |
Durant la nuit, quand je me lève pour aller aux wc, mon genou a tendance à lâcher quand je marche. Ce matin au départ, comme hier spécialement, ma fesse droite se fait prier. Hier elle m'a fait mal longtemps après le départ. Ce matin, on montait très rapidement après 300 m à plat, les mètres délicats pour ma fesse. Dans la nuit on est monté sur 6 km à 5-6 %. On voyait les éoliennes qui tournaient. Arrivé en haut au col de San Just à 1450m, j'avais une bonne avance et la peur m'a fait avancer. Je compte 50 éoliennes sur une nouvelle montagne. J'espérais ne pas me faire rattraper trop vite par les bons descendeurs du groupe de départ. Mais la descente était peu raide et après 15km, un nouveau col se pointait pour le gravir. Quelques 200m avant d'arriver au point culminant de 1380m, mon pied droit me fait mal. De nouveau les os de la voûte plantaire qui me donnent l'impression de se toucher. Je marche quelques mètres, je fais de la gym avec le pied, je trottine en le mettant sur 2h10 et ça va mieux. Heureusement, après un km dans cette position, j'ai pu recourir sans plus trop m'en préoccuper. Quand je fais un arrêt toilette, c'est ma fesse à qui je dois refaire attention en repartant, je dois rechauffer le muscle. Je maintiens un bon 10 kmh depuis le haut du 2ème col et arrivé au 50ème kilomètre, j'ai à peine moins de 5h. Après 2 h, j'avais 19km à cause des montées qui ralentissent. Depuis le 50ème je suis toujours un peu en avance par rapport au 10kmh. A 7km de la fin, dans une légère montée, mon pied relâche. Je dois faire attention à lui jusqu'à l'arrivée, donc je faiblis mon allure et perds environ 4 minutes. Belle étape, après 40km le village d'Alfambra ressemble à un oasis dans le désert. Vu de loin, c'est de la verdure dans un coin semi-désertique. La vallée jusqu'à Teruel est occupée par des plantations de peupliers principalement. Aux alentours, des collines, des montagnes recouvertes de petits buissons. Les argousiers avec leurs fruits oranges et les aubépines avec leurs fruits rouges sont bien chargés et nombreux par endroit sur le talus de la route. Cela met des couleurs vives dans cette aridité. Mais les peupliers sont bien verts, quand bien même certains commencent à être fatigués de se farder chaque matin avec cette couleur, alors quelques-uns commencent à jaunir. |
News postée le : 07.10.2012 |
49è ét. Calanda-Escucha 60.5km, (61.02km) 1230m pos., 635 nég, 6h34.19 sa 06.10.12, 8è |
Beaucoup de personnes viennent construire des châteaux en Espagne. Je n'ai rien contre. Enfin si, mais seulement quand ce sont des Russes. Le problème avec eux est qu'ils prennent leurs montagnes avec. Et avec ça, nous, on croit avoir une étape courte de repos et on ne fait que gravir des montagnes russes. Avec la chaleur et le sucré qu'on ingère, sur la fin, les montagnes russes ça t'écoeure à presque te faire vomir. J'ai eu cette sensation là sur les 15 derniers kilomètres, avec le cagna, la côte et le sucré pour avoir de l'énergie! Nous montons par palier toute la journée avec des redescentes pour remonter plus haut et redescendre un peu et remonter plus haut….jusqu'au 56ème km. Là , on redescend bien sur 4 km et on se tape le dernier km en côte avec un final avec une rampe d'escaliers. Je zigzaguais et j'ai dû marcher. Aux 3 derniers ravitaillements un gobelet d'eau sur la tête me donne 2 minutes de fraîcheur. Belle étape dans la campagne de l'Aragon, vergers divers, parfois des champs en attente de pluie pour être cultivés. Traversée de 3 ou 4 villages. Passage d'un col à 1180m et d'un autre à 1250 à 5 km de l'arrivée. Le beau me suffit, pas nécessaire que Thiébaud nous grille sur la route ! |
News postée le : 06.10.2012 |
48è ét. Caspe-Calanda 44.4km, (44.71km) 550m pos., 225 nég, 4h39.09 ve 05.10.12, 6è ex-aequo avec JB & Eiolf |
Petite étape de récupération pour les coureurs. Départ à 7h pour le peloton et à 7h45 pour les 6 premiers d'hier, de manière à ce que les meilleurs du jour du premier départ n'arrivent pas avant le coureur le plus rapide de l'étape, qui part à 7h45. Cela part tranquillement, on a aussi conscience qu'il faut qu'on soit rattrapé si on ne veut pas partir demain avec les plus rapides. L'allure est d'un bon 9kmh, ça plaisante, ça parle beaucoup jusqu'au 20ème km. Le peloton se désagrège au passage de petites montées. On est 3 devant avec JB et Eiolf. Je prends quelques photos. Brume matinale fraîche idéale pour courir. On rentre dans la province de Teruel toujours dans l'Aragon. Vergers de pêches encore à cueillir par place, culture de maïs encore à couper. Le meneur d'allure de notre trio change parfois. JB suit plutôt alors qu'entre Eiolf et moi on mène le train. Au 32ème km, Henry nous rattrape, on est un peu soulagé. Dès lors, on court un peu plus vite et je force un peu l'allure pour les derniers 10 kms. On reste ensemble, on me laisse mener. Soleil chaud pour finir, repas à l'arrivée chez Thomas avec 4 œufs mélangés à des pommes de terre et un joghurt de 500g comme dessert, puis 1 mandarine et une demi plaque de chocolat et comble de la faim, je mange encore une barre énergétique. Elles me sortent par les oreilles, mais je ne veux pas trop en ramener dans mes bagages, donc, je diminue mon stock quand j'ai faim. |
News postée le : 05.10.2012 |
47è ét. La Bordeta(Lleida)-Caspe 83.0km, (84.0km) 830m pos., 830 nég, 8h54.20 je 04.10.12, 8è |
Etape partie dans la brume et un clair de lune qui donne de belles impressions. Les 30 premiers km pas trop intéressants dans le brouillard. Une vingtaine de spectateurs et spectatrices nous encouragent en traversant une ville. Il y avait la télé il y a 2 jours le soir à l'arrivée. Je pense qu'ils savaient qu'on allait passer. Jolie étape ensuite, avec le soleil et la chaleur et l'entrée dans l'Aragon. Je cours avec JB. Henry nous rattrape, parti une heure plus tard que nous qu'au 65ème km environ. Je sens JB plus en forme et sur la fin, il court avec Robert qui nous rattrape à 10km du final. Ils se tirent la bourre, je suis plus ou moins jusqu'à 4 km de l'arrivée. Chaud sur la fin. Abandon de Frédéric Gallais, dommage, il ne se plaignait jamais mais depuis une opération à un genou qui date de 2 ou 3 ans, il court en boitant et a perdu il paraît pas mal en vitesse. J'avais toujours l'impression qu'il souffrait mais en le questionnant, il disait que c'était normal et c'est plutôt lui qui te demandait comment tu avais passé l'étape, si c'était bien allé. Un sympathique gars très courageux qu'on aurait bien voulu voir à l'arrivée en finisher. |
News postée le : 04.10.2012 |
46è ét. Guissona-La Bordeta(Lleida) 67.4km, (68.37km) 205m pos., 535 nég, 7h08.20 me 03.10.12, 8è |
Ma fesse droite, que je prenais pour quasiment guérie a relâché ce matin. J'avais pourtant déjà un peu marché, j'ai fait les premiers pas du départ en marchant mais quand je me suis mis à courir, ça m'a envoyé une forte piquée suivie de quelques autres. Donc j'ai dû partir tout doucement. Environ 6 km pour remonter à la 2ème place du groupe qui part en premier. Et toute la journée à suivre des yeux à distance JB, que je rattrape déjà presque après 39 km au 4ème ravitaillement mais un arrêt pour engraisser les champs d'amandes me le fait perdre de vue. Au dernier ravitaillement, alors que je le pointais depuis plusieurs km à environ 2 minutes devant moi, il repart alors que j'en suis à 50 m. Un moment, j'aurais pu le rattraper, suivant à distance. Mais une descente à 4 km de l'arrivée lui fait mettre les gaz alors que je n'accélère pas trop, contrôlant ma fesse. Mon genou droit au début un peu bizarre, les os du pied droit m'ont embêté que sur 1 km aujourd'hui. Ce serait quasi bien si la fesse n'avait pas de nouveau cédé. Etape le long de routes nationales ou autoroute, sur une route parallèle. Campagne assez plate, culture, odeur de cochons, de fumier de poules infect par endroit. Traversée de 2 villes et quelques villages. Juste une portion dans les vergers de poiriers sur environ 10 km à la fin nous change des rectilignes pour nous offrir des contours et la question de savoir où se cache la route un peu plus loin, virage à droite ou virage à gauche ? Immense fatigue d'après-course, je dois d'abord dormir plus d'une heure avant de pouvoir écrire pour mon site. Couture pour réparer la poche arrière de ma cuissette. Excusez-moi pour l'annonce tardive, j'ai dormi avant le souper...claqué que j'étais. |
News postée le : 03.10.2012 |
45è ét. Berga-Guissona 74.4km, (74.76km) 1040m p, 1180 nég, 7h47.33 ma 02.10.12, 7è |
Les départs ont été encore une fois reportés d'un quart d'heure en raison de la nuit qui gagne son bras de fer sur le jour. J'aurais voulu partir avec le premier groupe, certain que j'allais perdre plus d'une heure sur les premiers, mais je suis contraint de partir avec le groupe des rapides, à 7h45, contre mon gré. Mais comme hier j'ai eu le malheur d'arriver 1 minute trente devant Henry parti une heure plus tard, j'ai été pénalisé. Je suis clairement entre les 2 groupes aujourd'hui, trente minutes devant le 8ème environ et 15 minutes derrière le 6ème. Sur les longues étapes, j'espère partir avec le 1er groupe mais les règles sont un peu à la tête du client. Etape difficile, avec beaucoup de dénivellation, sur de grandes routes à peu de trafic où l'on voyait parfois très loin devant nous. Paysage changeant, parfois plaisant, parfois pas trop. Ces temps je fonctionne à la banane. Chaque jour, j'en mange environ 4, accompagnées de gaufrettes et de chocolat, de rondelles de concombres ou d'autres fruits. Parti assez fort pour ne pas être le dernier toute la journée, je dois ralentir mon allure pour être sûr de tenir le coup et parce que mon genou n'apprécie pas trop. Malgré le tape qui me soutient la rotule, j'ai parfois les douleurs typiques que les 2 os se touchent. Satoshi, le coureur Japonais dont j'ai déjà parlé qui prenait environ 300 à 400 photos par jour est blessé aux releveurs. Depuis une bonne semaine, il traîne avec ses douleurs à l'arrière du peloton à la limite du cut-off. Lui qui sprintait quand un coureur plus rapide le dépassait pour le prendre de devant en photo, a rangé son appareil. Quand je l'ai dépassé aujourd'hui, je l'ai encouragé puis j'ai accéléré sur une cinquantaine de mètre, ai chargé mon appareil et l'ai photographié. Il m'a remercié en éclatant de rire, il avait bien compris et il est toujours prêt pour rigoler de toute façon. |
News postée le : 02.10.2012 |
44è ét. San Joan de Abadesses-Berga 55.6km, (56.41km) 755m p, 900 nég, 5h44.57 lu 01.10.12, 7è |
J'aime je crois mieux mal dormir, je cours plus vite ensuite. Ma fesse cède quelque fois dès le départ, pourtant j'avais déjà un peu marcher et je ne pars jamais vite. Dans le village, des chiens aboient,j'aboie aussi et croche mes doigts à la cuisse de Frédéric Borel, la peur qu'il a eue lui a fait mal au genou. A l'arrivée, il me le dit, je m'en excuse, même s'il ne la pas pris mal. Je me croche derrière JB et Eiolf à la sortie du village, Eiolf s'arrête après 4 km, je suis JB jusqu'au 2ème ravitaillement, qui se trouve au 19ème km après 6 km de légère montée. Il ne repart pas avec moi et je fais donc cavalier seul jusqu'à l'arrivée où j'arrive sans être rattrapé par le groupe de 7h30. Magnifique étape, peu de circulation, entre soleil et brume sur le haut, dans des défilés rocheux de gorges la moitié de l'étape. Je profite pour faire la lessive de plusieurs habits, du linge et d'aller manger un menu en ville, 2 entrées, l'assiette, dessert, vin pour 10.50 Euros. Je mange aussi 1 pêche, du raisin et 1 nectarine, les fruits des marchands font vraiment envie. Sieste et massage. L'après-midi est vite passée. Le pied m'a laissé tranquille aujourd'hui, pas de piquées ou d'impressions bizarres. Presque du 10kmh, ça va pas mal. On a à présent encore quelques grosses étapes pour les 3 prochains jours, puis 2 petites puis 3 grosses…il s'agit de rester concentré, on a encore un tiers à faire. |
News postée le : 01.10.2012 |
43è ét. Arles s Tech-San Joan de Abadesses 65.1km, (65.17km) 1290m p, 890 nég, 7h18.44, di 30.09.12, 9è |
La nuit passée j'ai eu froid en dormant. Je me chauffe avant de partir, pour bien chauffer ma fesse droite car je pars avec le groupe de 7h30. J'arrive en haut de la première bosse, en passant Robert et Trond par surprise quelques mètres avant le haut. C'était environ à 100m du départ, on a tous bien ri car j'ai levé les bras comme si j'avais gagné le grand prix de la montagne. Après 19 km, on attaque la vraie montée du col, raide. Après 4h d'effort je suis au col et une vue splendide s'offre à nous côté espagnol. Je descends prudemment, ayant eu mal au pied droit durant toute la montée, épisodiquement mais régulièrement. Les 15 derniers km sont presque plats, inintéressants le long d'une route principale avec pas mal de trafic. J'ai été le dernier du groupe déjà après 3 km, la première heure à 10, puis à 9 kmh, puis dans la grande montée le rythme s'est encore abaissé. Au final, environ du 9kmh mais avec des jambes qui m'ont fait mal aux tendons, aux articulations, parfois aux muscles depuis le haut du col. Fatigues diverses. Grosse discussion au souper car certains coureurs se permettent de couper franchement par les prés. Selon eux, les check points sont des passages obligés, entre eux, c'est libre. Moi je ne suis pas d'accord et trouve que ce n'est pas du tout fair-play pour les autres qui suivent la route, qui ne connaissent pas le tracé ni les raccourcis. Au haut du col, il y avait un sentier pédestre qui évitait 4 contours, environ 500 m en montant raide au lieu de 2.5 km par la route et certains l'ont suivi. Quand j'ai vu le panneau ça m'a bien fait envie mais je me suis dit la honte si on me voit tricher. Car pour moi, c'est clairement tricher. La feuille de route donne le nom et no des routes ou des rues, pas seulement le nom des villages à atteindre où sont situés les ravitaillements et l'arrivée. Discussion très animée. Ainsi aujourd'hui, j'aurais certainement eu un autre rang si j'avais aussi coupé, car plusieurs devant moi l'ont fait et ne se gênent pas de le dire. Mentalité de sportif ? Que devient le sport ? Où s'arrête la triche ? Peut-être qu'avec un contrôle anti-dopage surprise je gagnerais encore des places…oui je suis énervé. Dormi passé 2h de temps avant le souper, Gilbert m'a réveillé, sinon je passais la nuit… |
News postée le : 30.09.2012 |
42è ét. Estagel-Arles sur Tech 54.3km, (55.23km) 445m p, 460 nég, 5h28.33, sa 29.09.12, 5è |
J'avais mal dormi. Le talon droit et la fesse me réveillant parfois par des douleurs diffuses. Je pars comme d'habitude très doucement pour chauffer ma fesse sans qu'elle me fasse sursauter. Je rattrape tous les coureurs de 6h30 au sommet du 1er petit col ou quelques centaines de mètres après au début de la descente. Quelques problèmes avec les os de la voûte plantaire dans la descente. JB qui s'accroche. Attaque d'un chien. JB lâche vers le 18ème km. Orage et pluie diluvienne dès le 24ème km. Je creuse l'avance dans le 2ème col, tiens bon dans la descente malgré de nouveaux problèmes au pied droit. Final en légère montée pour les 12 derniers km, toujours sous une pluie diluvienne, en bordure de nationale assez dangereuse. Belle étape hormis les 12 derniers km. Aujourd'hui_t, avec un pied droit neuf, j'ai pu faire du 10...on ze le dit doux_et trèz assez....déconné. |
News postée le : 29.09.2012 |
41è ét. Lézignan Corbières-Estagel Pyr.Or 66.1km, (66.65km) 445m p, 445 nég, 7h17.12, ve 28.9.12, 9è |
Température agréable en partant. Mon pied droit bien mieux. Puis les douleurs sous le pied me font ralentir entre le 5ème et le 15ème km environ. J'ai eu l'impression que ma séance de podologue n'avait servi à rien. Puis le pied s'est fait oublié. J'espère que ça dure. Je pars lentement pour chauffer ma machine, fesse droite toujours problématique. Je rattrape sur les 2 premiers km ceux parti plus vite que moi, sauf JB et Eiolf que je ne verrai jamais. Rythme assez régulier toute la journée. Problème avec les jambes douloureuses dès le 42ème km. Tendons d'Achille parfois durs. Je cours de travers ou parfois sans trop poser ma jambe droite, ça me fait boiter. Paysage magnifique avec passage dans des escarpements rocheux. Peu de villages mais des vignes toujours ça et là , quand il y a un peu de terre ou des coins un peu plus plat. Entrée dans les Pyrénées Orientales à une dizaine de km avant l'arrivée avec une superbe vallée. Toujours de grosses fatigues après course, mais heureusement pas en courant, bien qu'aujourd'hui j'ai eu un passage durant lequel j'ai eu de la peine à respirer et des vertiges, alors que je venais de manger une barre énergétique. J'ai couru en pensant à ma sœur qui fête son anniversaire. |
News postée le : 28.09.2012 |
40è ét. St.Pons-de-Thomières-Lézignan-Corbières 50.1km, (50.2km) 680m p, 940 nég, 5h27.41, je 27.9.12, 9è |
Froid, je cours avec mon survêtement haut et bas. Radio RTN en direct, je peux dire avoir un meilleur moral même si le corps péclote pas mal, surtout la jambe droite. Tendon d'Achille délicat à gauche. Descente avec Wolfgang, il lâche dans le 2ème col et je tiens bon devant. Je creuse l'écart sur les 14 derniers km plus ou moins plat. Belle étape, belle mer de brouillard qui disparaît quand j'arrive dedans. Automobilistes dangereux sur les 10 derniers km. Frayeur et jurons distribués. L'énergie revient doucement mais je fais avec mes jambes qui ont plus de peine, surtout à droite. Je vais chez une podologue à 17h pour des cors sous les pieds. On verra ce qu'elle peut faire. J'espère que mon inflammation va ensuite se résorber |
News postée le : 27.09.2012 |
39è ét. St.Sernin s.R-St.Pons-de-Thomières 72.4km, (71.6km) 1320m p, 1410 nég, 8h46.50, me 26.9.12, 12è ex-aeq |
Départ laborieux avec une température agréable. Le pied droit très enflammé dessous, les chevilles, le genou et la fesse droits douloureux. Je me retrouve parmi les 6 derniers à la sortie du village, après 1 km de petite descente avant d'attaquer une montée de 15 km pour culminer à 879 m. De là , assez vallonné et encore une montée jusqu'à 999 m. d'altitude avant une terrible descente jusqu'à Lacaune. Descente et montée très raide dans cette ville. Remontée et puis les problèmes commencent dans la descente qui suit, sur une bonne dizaine de km. Les tendons d'Achille et autres tendons des chevilles souffrent pas mal du dévers constant des routes du jour. Plusieurs fois, je m'arrête, mets des bouts d'écorce ou de plastique sous les talons pour décharger les tendons douloureux. Je n'avance plus très vite, me fait rattraper par plusieurs coureurs. Je descends la dernière côte de plus de 10 km avec Neil tout en discutant, Ria suivant de près et Gilbert, bon descendeur nous rattrape à la sortie de la ville, juste avant l'arrivée ainsi que Ria dans les derniers mètres pour qu'on passe l'arrivée les quatres. Un tape autour de la rotule droite posé par Louise Escholl, l'amie de Neil m'a stabilisé la rotule pour cette étape très pénible en dénivellation. Le temps s'est détérioré, froid, bruine, petite pluie et vent nous accompagne toute la journée. Merci à ceux qui soutiennnent mon action de soutien, transmettez plus loin...par tous les moyens, merci d'avance. |
News postée le : 26.09.2012 |
38è ét. Cassagnes Begonhes-St.Sernins sur Rance 54.8km, (55.22km) 885m p, 1065 nég, 6h00.00, ma 25.09.12, 9è |
Nuit très fraîche dans notre hangar à camion. Il faisait plus chaud dehors quand on est parti. Mon pied droit me pose problème durant une bonne heure, à partir du 6ème km. Les os sous la voûte plantaire me font mal, j'ai toujours l'impression que quelque chose va casser car les douleurs sont aigües et j'ai la sensation que les os ne sont pas à leurs places normales. C'est dommage car la forme revient et ça me freine nettement. Le genou droit me fait mal dans les descentes raides ou longues et aujourd'hui on en a eu quelques-unes avec plus de 1000m à dévaller! Il lâche 3 fois en me faisant mal en allant manger et marchant tranquillement. Soucis pour demain. La fesse droite m'a tiraillé dès le lever du jour, en lâchant bêtement en marchant dans la halle. Ensuite, une bonne dizaine de fois sur les premiers 400 m puis de manière plus espacé et heureusement plus qu'en douleur diffuse durant le reste de l'étape qui était magnifique, sur les Grands Causses et au fond de vallons avant de remonter et redescendre… J'ai couru toute la journée tout seul, n'ai été rattrapé que par Henry et Robert du groupe de 7h30 qui comptait les 8 premiers d'hier. Dessous du pied droit très douloureux durant l'après-midi, comme assommé de fatigue durant les 2 heures de sieste. |
News postée le : 25.09.2012 |
37è ét. St. Cyprien sur Dourd.-Cassagnes Begonhes 57.7km, (58.21km) 895m p, 685 nég, 6h46.50, lu 24.09.12, 9è |
Etape commencée par une chaleur lourde. Il a plu durant la nuit. Après 4km, je dois marcher, faire un peu de gym avec le pied droit, les os sous la malléole se coincent sans arrêt et si ça fait mal, j'ai surtout peur que quelque chose se casse ou se déplace. Finalement, tout rentre dans l'ordre. Etape avec une longue montée pour atteindre un haut plateau où la pluie, forte et froide s'invite. Le vent violent qui l'accompagne me demande presque 2 minutes pour que j'arrive à enfiler mon pancho contre la pluie. Je le garde 2 h de temps. Final bosselé avec une longue descente, une remontée et une descente finale. Je ressens mon genou droit au début et ma fesse droite surtout dans la dernière descente car je tiens à garder ma position du jour, donc je vais un peu plus vite que voulu. On dort dans un hangar à camion, sur l'asphalte. On trouve des panneaux pour mettre nos matelas dessus. Sieste l'après-midi, bien crevé, j'espère que l'énergie d'aujourd'hui, qui a tenu jusqu'à l'arrivée m'accompagne mercredi, on a une dure étape de 72km. |
News postée le : 24.09.2012 |
36è ét. Jussac-St. Cyprien sur Dourdou 68.8km, (69.6km) 775m p, 1120 nég, 9h22.36, di 23.09.12, 22è |
Déjeuner très copieux, j'avais bien dormi, départ prudent le temps de chauffer ma fesse droite qui me fait mal. Après 4 km dont déjà une partie en montée, regroupement d'une douzaine de coureurs. On a tous suivi et c'était faux…ne voyant plus de flèches de balisage, quelqu'un s'est inquiété. Rebroussement jusqu'à un rond-point éclairé, on regarde notre road book et on prend la direction sans toutefois voir du balisage. On retrouve le parcours un peu plus loin. On a perdu entre 5 et 10 minutes, selon le chemin à rebrousser et l'avance qu'avaient certains coureurs. Dans les montées courtes, je ne ressens pas mon tibia mais si c'est plusieurs km, je le sens. A la descente, ma fesse tire. Et il me faut entre 10 et 20 km pour ne plus trop sentir le dessous du pied droit qui est complètement enflammé tous les soirs. Dès le 5ème ravitaillement, je suis si fatigué que je ne peux plus que partiellement trottiner à la descente, je marche une vingtaine de km. J'étais avec Ria jusque là . Douche à 700m à pied...bonsoir! |
News postée le : 23.09.2012 |
35è ét. Mauriac-Jussac 62.8km, (63.3km) 1015m p, 1090 nég, 7h41.53, sa 22.09.12, 13è |
Très dure étape qui avait bien commencé mais qui m'a ensuite donné quelques soucis. Magnifique région avec les belles vaches de Salers, ville pittoresque que nous avons aussi traversée. Le col du Légal à 1231 m m'a en effet fait mal au tibia droit. Le quadriceps de la cuisse droite dure et douloureux en montée depuis la moitié du col. Je ressentais toujours plus de pression sur l'os tibial quand une douleur vive m'a stoppé net à env. 1,5 km du col. Arrêt, touché le tibia, reposé doucement, toujours mal, puis quelques pas, et je retrottine mais en boîtant beaucoup. J'arrive en haut tant bien que mal avec Ria, avec qui j'étais depuis le 10ème km environ, plus ou moins devant ou derrière à 50m. Ravitaillement au col, photo, puis attaque de la descente qui fait une bonne vingtaine de km, avec quelques passages courts à plat ou en légères remontées. Gros problème avec mon muscle fessier droit en descendant. Puis le col du fémur. Puis de nouveau le tibia quand ça remonte un peu. Puis à plat, tout à l'air de jouer mais je n'ai plus aucune énergie. Brûlure à l'estomac au dernier ravitaillement en buvant un verre de coca. J'attribue ça à la tension crispée que j'avais à cause de mes différentes douleurs. Bruine et brouillard toute la journée, arrivée avec le soleil. J'y crois, je croche, mais j'ai eu peur, on verra demain quand ça monte? |
News postée le : 22.09.2012 |
34è ét. Meymac-Mauriac 51.7km, (51.9km) 780m p, 730 nég, 5h53.32, ve 21.09.12, 9è |
Désormais le matin est très froid, dans les creux on descend proche du zéro degré et cela jusqu'à 8h du matin. Départ dès aujourd'hui reporté à 6h30 et 7h30 pour les 5 premiers, en raison que le jour reste au lit plus longtemps, il a de la peine à se lever. Je crois qu'il compatit avec nous, qui aimerions aussi dormir davantage. Je me déshabille de mes vêtements de départ au 1er ravitaillement vers 7h30 mais 30 minutes plus tard, passant dans des petits vallons, il fait de nouveau très froid. Je me sens mieux que hier et peux aller un peu plus vite. Je cours un moment avec Ria. Deux chevaux sont sur la route, hors enclos. Jolies petites routes, passages en forêts, champignons visibles. Descente sur la Dordogne depuis Neuvic, passage d'un pont, entrée dans le Cantal et remontée jusqu'à Mauriac, comme une course de côte, style Biaufond-La Chaux-de-Fonds. Vent contraire de face à la montée en sortant de la forêt pour les derniers 4 km. Fatigue monstre qui s'abat sur moi pendant le massage, je m'endors sans bouger durant plus d'une heure sur le dos. Visite sympathique de Roger Warenghem, finisher de la TEFR 2009 pour voir ses copains. Je lâche mon appareil photo sur le pont, il fonctionne encore plus ou moins, mais a des dégâts, il ne se ferme plus et ne rentre plus l'objectif quand je l'éteins. |
News postée le : 21.09.2012 |
33è ét. Bourganeuf-Meymac 72.6km, (73.4km) 925m p, 690 nég, 9h01.05, je 20.09.12, 12è |
3 degrés au départ et une belle gelée blanche après 1 h de course, plus haut en altitude. On n'arrête pas de monter toute la journée jusqu'au village de Millevaches avant la descente finale sur une dizaine de km. J'étais comme la plupart habillé en conséquence, même avec les gants et le buff autour du cou et long survêtement léger. Après 3h de course, pour moi environ 24.5 km, je me suis allégé en me déshabillant du long survêtement et des gants. Magnifique campagne, de marais, lacs, pâturages, forêts et de quelques villages. Pas trop en forme, vite fatigué, je maintiens le 8kmh toute la journée, même à la descente. Me fait rattraper par Wolfgang et Frédéric B. Les autres du groupe de 6h tout de suite hors de ma vue. Pris quelques photos avec le natel, dont des champignons que j'aimerais bien savoir ce que c'était, poussant en grappe. J'ai dû rehausser mon talon gauche après une quinzaine de km, mal au tendon d'Achille et au tibia de la jambe gauche. La fesse droite me fait mal aussi. Le muscle de la cuisse droite est maintenant rentré à nouveau, on ne voit plus la bosse. Descente prudente, car mal aux jambes, spécialement dans les genoux. Le Japonais Kado nous amène aux douches en mini-bus, à 1.2 km. Visite de coureurs d'ultra, Robert et Martine Bertin, connus à Surgères en 2008 et de Marie-Jeanne Simon, qui a abandonné au début de l'Allemagne. Elle vient courir 2 étapes, près de chez elle. Je suis toujours très fatigué, impossible d'accélérer. |
News postée le : 20.09.2012 |
32è ét. St.-Sulpice les Feuilles-Bourganeuf 62.1km, (62.4km) 840m p, 685m nég, 7h21.10, me 19.09.12, 9è |
Très jolie étape bien vallonnée dans le Limousin. Départ dans le froid, 7degrés à 7h30 au 1er ravitaillement. Je cours à mon rythme, avec la même intensité que hier, mais quelques dixièmes plus vite, env. 8.4kmh. Il y a des pèlerins qui suivent le chemin de St-Jacques. Forêts, pâturages, cultures s'alternent. Dans les bois, je sens une forte odeur de champignons, mais à part des vesses de loup le long de la route et un bolet, je ne vois rien. Hier, c'était un magnifique bolet à pied raboteux qui faisait parler de lui. Il était le long de la route. Sur la fin, Frédéric Borel me rattrape à 11 km de l'arrivée dans une descente. Au rythme auquel il court, je me dis il va me mettre 20 minutes. Je branche une vitesse supérieure et le rattrape ainsi que Ria grâce à une petite montée et la descente qui suit le dernier ravitaillement. On accélère tous et je me teste pour voir si la forme revient un peu. Dans Bourganeuf, grosse montée assez raide, je termine 3 minutes devant. Cela nous a fait un petit plaisir de se tirer un peu la bourre, c'était pas trop long ni trop intensif, mais ça fait du bien…A la fin, on peut se lâcher un peu. La fesse m'a freiné au départ avec plusieurs mises au calme, des piquées douloureuses. Ensuite, chaud, ça se calme. Je me sentais mieux, mais je suis toujours très fatigué à l'arrivée et on doit attendre 16h avant d'avoir la halle. Il fait beau mais frais. Merci à vos messages sur mon livre d'or, ça me fait très plaisir, je croches.... |
News postée le : 19.09.2012 |
31è ét. La Châtre-St.-Sulpice les Feuilles 67km, (68.4km) 795m p, 750m nég, 8h27.17, ma 18.09.12, 12è |
Sorti de l'Indre pour rentrer dans le Limousin. Il y a de belles limousines. Elles ont la carrosserie assez remplie, carrossée au niveau du siège et ailleurs dans un cuir poilu en brun, brun-roux, les petites limousines, très choux, peuvent presque se faire prendre à cause de la couleur pour un chevreuil, mais les veaux ont une plus grosse tête! Dans les départements de La Côte d'Or, de la Nièvre et du Cher, c'était pas des limousines mais des charolaises, bien en chair, on croirait voir des rôtis sur pattes courtes. Elles sont tellement courtes, leurs pattes, qui supportent un corps très charnu que les vaches broutent l'herbe par le dessous, tellement la tête est près du sol. Elle broute donc d'abord vers la racine et ensuite le haut de la plante….Non aujourd'hui pas de soleil, temps couvert avec petite bruine et grosse fatigue générale. J'ai pu courir à 8kmh du début à la fin, j'apprends l'abandon de mon copain de chambre Stéphane à l'avant-dernier ravitaillement, ça me fait un gros coup au moral. Personne n'est à l'abri. Ma déchirure dans la fesse se confirme par des douleurs de plus en plus fréquentes, même parfois en courant, mais surtout en partant et dès l'arrivée franchie. La cuisse est un peu enfle, on voit moins la différence entre les muscles qu'à la jambe gauche. Difficulté à courir à la descente, l'idéal est une montée de 2 à 3 %, mais ça n'est pas souvent le cas. Assez belle étape, peu de grosses routes. |
News postée le : 18.09.2012 |
30è ét. Charenton-du-Cher-La Chatre 61km, (61km) 375m p, 345m nég, 8h49.17, lu 17.09.12, 25è |
J'avais pourtant bien dormi. Mal aux jambes dès le départ où j'ai directement 2 bonnes piquées dans la fesse droite. L'adducteur à droite doit aussi être enflammé, toute la cuisse droite dure et douloureuse. Mais une fois bien rôdé, cela n'est pas la raison de ma lenteur, ni la cuisse gauche où il doit y avoir un léger claquage, où c'est douloureux, rouge et enfle. Elle fait mal au toucher et un peu en courant, mais ça ne m'empêcherait pas de courir à 9kmh, je pense. La raison de ma méforme est de nouveau une immense fatigue, je cours à 7,5kmh les 4 premières heures, j'essaie de courir à 8kmh et j'ai un malaise qui m'oblige à marcher après 30minutes à ce rythme. Je finis comme je peux en marchant beaucoup, en trottinant parfois, mais j'ai des voiles noires qui m'obligent de marcher. Le goudron fond l'après-midi sous la chaleur, on est peu à l'ombre. Hier on a passé les 2000km et aujourd'hui on a passé la moitié des km, vu qu'on en est à 2097km sur 4176km. Donc on a meilleur temps de descendre à Gibraltar que de remonter à Skagen. La moitié des jours est pour mercredi soir. Nous sommes dans l'Indre, les villages sont dans un léger meilleur état que dans la Nièvre ou Le Cher, traversés hier. Je croche… |
News postée le : 17.09.2012 |
29è ét. Guérigny-Charenton-du-Cher 73km, (72,4km) 325m p, 300m nég, 9h30.40, di 16.09.12, 17è |
J'avais bien dormi. Mal aux jambes dès le départ. 1h presque 9km avec grand-peine, puis dégringolade du rythme jusqu'à 6kmh à la fin. Mal aux muscles des jambes comme si j'avais la grippe, partout, les tendons aussi, et de nouveau les jambes qui cèdent parfois. Parfois des étourdissements, je ferme les yeux des fractions de secondes pour reprendre pied, l'impression d'étouffer. De la peine à respirer même à la descente, toujours en quête de chercher mon souffle, même à l'arrêt, même au repos après l'arrivée. Ai mangé assez à tous les ravitaillements, mais ça ne m'a jamais profité. Avec la chaleur de l'après-midi, ça ne s'est pas amélioré. Dans la Nièvre, tous les villages ont les maisons à vendre et celles qui ne le sont pas sont presque toutes en ruines, désolation. Abandon de Markus, un dimanche noir…. |
News postée le : 16.09.2012 |
28è ét. Avallon-Guérigny 83.3km, (84.2km) 925m p, 985m nég, 9h13.30, sa 15.09.12, 9è |
Parti à 6h15 dans la nuit et avec Ambros et Jibi jusqu'au premier poste. Arrivé au 2ème ravitaillement, j'apprends que je suis premier, qu'ils se sont trompés. Dans une forêt, arrivé à l'intersection du chemin caillouteux 1,5 km après le 3ème poste du 30ème km, plus de signalisation, je descends un bout, je fais le chemin qui monte, rien. Je rebrousse chemin et croise Eiolf. On redescend, on recherche une flèche à ce carrefour mais rien. Je veux faire demi-tour à nouveau et arrive Ambros, il choisit de descendre, je le suis. 400m plus loin, sur un pont, une flèche rouge au sol. J'apprendrai à l'arrivée qu'il avait mis une flèche au spray au sol, mais qu'avec le passage d'un véhicule, elle a disparu. Je ne comprends pas car sur un panneau de signalisation, s'il avait collé une étiquette, ça aurait été clair et on l'aurait vu depuis le carrefour. Total, je perds 8 minutes, je m'énerve, on est incertain dans ces cas-là et je me fais remonter. Ensuite, je cours une centaine de mètres derrière Ambros jusqu'au km 55. J'ai mal aux muscles, j'ai de la peine dans les descentes. Mon muscle levé de la cuisse gauche n'est pas celui qui me fait le plus mal, mais toute la cuisse droite. Je retrouve un peu plus de punch les 12 derniers kms, après avoir pris du sel à l'avant-dernier ravitaillement. Jolie étape durant 50 km, puis trop de routes principales et rectilignes. |
News postée le : 15.09.2012 |
27è ét. St-Seine-L'Abbaye-Avallon 85.6km, 1010m p, 1225m nég, 9h06.00, ve 14.09.12, 8è |
Réveillé de nouveau avec un mal de tête, je n'ai pas trop la forme et après 50 m de descente, on attaque une longue montée. Je pars sur un rythme sans m'occuper des autres. Rapidement, je me rends compte que la journée va être longue à cette allure de 9 kmh. C'est très vallonné et je suis en 5è position du groupe de 6h15. Au 15è km environ, je me trompe de chemin dans un village. Je fais peut-être 300m, reviens en partie sur mes pas et repars sur une rue parallèle après 100m. Egalement faux. Je retourne jusqu'au carrefour et vois que j'ai pris la flèche à l'envers. JB qui était peut-être 150 à 200 m devant moi, il me faudra 20 km pour que je le voie à nouveau, la première fois à 4 min devant. Au poste du km 40, je le retrouve. Jusque-là , c'était que montées et descentes, parfois bien raides. Depuis là , ce sera très légèrement vallonné. Après Semur, JB mets les gaz et je le suis. Cela me donne la bonne impulsion, le soleil est enfin là , débarrassé du brouillard. Je respire mieux, avant, j'avais de la peine à trouver mon souffle comme en 2ème semaine, fatigué. Au 20ème km, j'avais déjà 20 min de retard sur Fabrice. A 30 km de la fin, j'en ai 17 de retard. A l'arrivée, je suis à 1 min 45, la facture n'est pas salée comme j'aurais pu le craindre. Mais j'ai une douleur dans la cuisse gauche, avec un muscle levé et une plaque rouge de 12x6cm. Ma cuisse était dure dès les premières descentes. A noter qu'avec des travaux, nous avons eu une étape rallongée. Magnifiques villages et maisons, châteaux et environnements. Belle étape mais certainement une des plus dures, avec le dénivelé et la longueur. |
News postée le : 15.09.2012 |
26è ét. St-Seine-sur-Vingeannne-St-Seine-L'Abaye 55.4km, (55.3) 640m p, 340m nég, 5h38.26, je 13.9.12, 5è |
26è ét. St-Seine-sur-Vingeannne-St-Seine-L'Abaye 55.4km, (55.3) 640m p, 340m nég, 5h38.26, je 13.9.12, 5è Bien dormi la nuit passée. Départ reculé de 15 min. à 6h15 &7h15 en raison de la nuit noire. Je pars à mon rythme qui se situe près des 10 kmh. Pour une fois, Markus et Fabrice partent un peu plus lentement que moi. Après un aret toilettes aux 24è km, Markus me rattrape et nous courons ensemble. La petite descente avant l'arrivée lui casse davantage les jambes qu'à moi et il termine juste derrière. Je n'étais pas décidé à me faire mal aujourd'hui. Le 3ème du jour, Jean-Claude est parti avec le groupe de 6h, de sorte on a pas été influencé par son rythme. Belle étape avec une averse en partant durant 15 minutes environ. RTN en direct par téléphone pour la Matinale. Petites routes sans trafic, au calme, dans les immenses cultures ou en forêts. Longue montée qui n'en finit pas dès le 30è km. Si vous voulez voir un reportage sur la TransEurope, regardez CanalAlpha mardi soir dans l'émission MiniMag, ça dure 8 minutes. Egalement sur internet:http://www.arcinfo.ch/fr/ |
News postée le : 13.09.2012 |
25è ét. Noidans-le-Ferroux-St-Seine-sur-Vingeannne 48km, (48.34) 370m p, 365m nég, 4h42.50, me 12.9.12, 5è |
Réveil et lever à 4h50 avec un flash en face de moi. Thierry Siegfried de Canal Alpha vient faire un reportage. Super sympa de s'être déplacé si loin. Je crois qu'il a eu du plaisir à voir la course. Très mal dormi, les tendons du côté extérieur de la cheville gauche étant tendus. On dort dans des chambres dans des bungalows, moi avec Gérard et Stéphane. Déjeuner très frugal dans un bar, un bout de baguette, du beurre et un mini-reste de confiture, j'arrive un des derniers. Départ à 7h, Ambros part à fond, bien vite épaulé par Markus et Fabrice, derrière les intouchables, Robert parti à fond, Trond et Henry qui suivent et Stéphane un peu mieux avec son dos. Je me retrouve vite en queue du groupe, à un bon 10 kmh. Course folle, après 20km, j'ai environ 500 à 600 m de retard sur Ambros, rattrapé par Fabrice et Markus qui suit pas loin derrière les 2. Thierry de Canal Alpha filme sur patins à roulettes, sur le 1er km, après le 2ème ravitaillement et sur les derniers 3 kms. Au 3ème poste, j'arrive alors qu'Ambros en repart, il a craqué, moi je suis toujours au même rythme, qui me permet de réduire mon écart sur Fabrice et Markus. Au 4ème poste, nous sommes les 3 ensembles et je lâche Fabrice alors qu'il reste encore 9km. Voyant Markus et Fabrice à 150m derrière moi à 8 km de l'arrivée, je décide de forcer un peu mon allure dans une petite montée et un long faux plat. C'est sur des portions comme ça qu'on risque le moins pour la musculature. Je relâche dans les 2 derniers kms, un peu descendant. Etape folle, les kms passent vite à cette allure avec le suspense qui va avec, vais-je les rattraper, combien de minutes vont-ils me mettre ? etc…Réception par le Maire pour un apéritif au Kir (liqueur de cassis avec du vin blanc aligoté) et cakes salés et sucrés, précédé d'un petit discours sympa nous félicitant et nous donnant du courage pour la suite. Visite qui me fait très plaisir de mon fils Grégoire. |
News postée le : 12.09.2012 |
24è étape Valdoie-Noidans-le-Ferroux 79.5km, (80.42km) 480m p, 655m nég, 8h15.40, ma 11.09.2012, 4è |
Hier, arrivée trop tard pour manger quelque chose à l'arrivée. Donc souper copieux avec 1 verre de vin rouge de Gérard et Nicole Denis, les ravitailleurs. Super bien dormi. Parti en compagnie de Fabrice, le seul qui avait une lampe frontale, on est 3 avec Ambros et Jibi à l'accompagner. Petites côtes sur les premiers 20km qui font exploser le groupe, je me retrouve à l'avant et continue mon chemin sur un bon rythme. Averse forte de 10 min après 50 km env. J'ai assez aimé l'étape, mis à part la traversée de Vesoul, je voulais voir Vesoul, mais j'ai vu des camions et des autos….mais pas ta mère (allusion à Jacques Brel). Ewald est arrivé hier soir après 16h40 d'effort, 3h après les délais. Je l'encourage ce matin à essayer de rejoindre l'arrivée, 2 petites étapes nous attendent, qui sait? Ewald a jeté l'éponge entre le poste 1 et le 2, sans force, on perd un gars sympa et attachant! Stéphane, a un sérieux problème depuis les 30 derniers kils de hier au niveau des os du bassin et Eiolf a dû sauter hier dans un ravin pour éviter une auto. Il s'est ouvert l'arcade sourcilière, l'épaule, le bras, un peu la main. Cela montre qu'on doit rester vigilant avec le trafic et qu'on est soi-même à l'abri de rien. |
News postée le : 11.09.2012 |
23è étape Bad Krozingen-Valdoie 82.6km, (83.13km) 445m p, 310m nég, 9h21.35, lu 10.09.2012, 9è |
Toujours de la peine à déjeuner le matin, je dois boire pour que ça descende à chaque bouchée. Parti à 7h aujourd'hui après une mauvaise nuit durant laquelle j'ai transpiré tant et plus. Il fait chaud dès le départ. On passe le Rhin et la frontière germano-française au 10è km. Très chaud la journée durant une cinquantaine de km dès 9h du matin. Final plus sympa que le début d'étape avec des passages en forêt où je vois 2 beaux cèpes de Bordeaux et plusieurs bolets à têtes noires. Seul de mon groupe très rapidement à l'arrière, je ressens ma cuisse droite un peu dure, résultat de la longue descente d'hier ainsi que la malléole gauche à nouveau et mon rythme baisse de 9,5kmh pour les 2 premières heures à environ 8,5kmh en fin d'étape. Comme demain et en fin de semaine ce sont encore 3 longues étapes, je ne me suis pas pris la tête avec mon tempo, un peu limite pour être 6ème et en effet, le groupe de 6h a bien avancé. J'ai aussi bénéficié d'une heure de moins au frais mais demain je repars à 6h. Visite très sympa de 2 amis à l'arrivée, venus de Neuchâtel. Très bon pour le moral, même si je n'ai pas énormément de temps à leur consacrer, mais ils ont bien compris ce qu'est la TransEurope, je crois… |
News postée le : 10.09.2012 |
22è étape St-Georgen-Bad Krozingen 74.5km, (75km) 765m p, 1360m nég, 7h36.25, di 09.09.2012, 5è |
On a mangé chinois hier pour la 2ème fois. Le plein de protéines et de calories. Dormi léger à l'hôtel avec Julia. Départ à 7h, j'ai pu dormir 1h de plus, car on avait notre propre déjeuner. Assez chaud en partant, un peu plus frais au fond de la vallée. Sandrine, une amie court avec moi les 30 premiers km, puis décroche dans une montée raide et assez longue. On court sur le parcours d'une course de VTT sur 4 km environ, dont 2 en descente assez dangereux avec la cohabitation, des VTTistes nous frôlant presque, il y avait 1800 coureurs au départ de plusieurs parcours. Magnifique parcours pour les 38 premiers km, sur le haut de la Forêt-Noire, puis descente en pleine le long d'une route fréquentée et pentue, pénible pour les jambes. Etonné en bien, elles ont bien supporté apparemment, je craignais cette étape pour la grosse dénivellation négative. Fin d'étape dans la chaleur étouffante de la plaine, surtout en plein soleil. Après-course entre amis, Sandrine qui m'a accompagné un bout et son ami Jean-François. J'ai suivi mon rythme toute la journée, Markus d'abord derrière nous accompagne puis ne suit pas dans la partie montagneuse du 1er tiers. Ma super femme, Julia, coache certains coureurs par ses messages personnels sur la route. Elle me quitte jusqu'au prochain week-end. |
News postée le : 09.09.2012 |
21è étape Nordstetten-St-Georgen 58km, (58.27km) 845m p, 325m nég, 6h01.33, sa 08.09.2012, 6è |
Super bien mangé chinois hier soir, en qualité et en quantité. Très bien dormi aussi, c'est rare pour être mentionné. Très raide descente dès le départ que je prends à 7h, au petit trot, vu mon temps de hier, je n'ai pas été rattrapé par le 1er avant l'arrivée, l'organisateur Ingo Schulze n'a pas apprécié. Je me retrouve aujourd'hui assez vite seul en queue du groupe de 7h, mis à part 2 coureurs d'étapes. Depuis Horb, lieu de la descente initiale, on suit un cours d'eau, on passe en forêt, c'est sympa, calme et magnifique. Ensuite une terrible montée nous attend et nous amène sur un faux plateau, on monte par étage ou en pente douce toute la journée, avec de magnifiques passages dans la forêt de la Forêt-Noire. Mes œufs et pdt à l'arrivée, biscuits, glace, massage, repos, ce soir souper chez un chinois de nouveau. A l'arrivée, j'apprends que je ne suis qu'à 5 ou 6 minutes de Markus le 5è du jour et que j'ai pris entre 15 minutes et 30 minutes aux gars avec qui je courais hier, régulièrement placé de la 7ème à la 10ème place. Julia écrit des messages de soutien à la craie sur les trottoirs pour tous les coureurs et nous rejoue de l'accordéon, très apprécié de ceux qui l'entendent. L'inflammation sous le genou, muscle et tendon ne me gênent pas trop pour courir quand c'est chaud, mais me gêne et est douloureuse à froid, l'après-midi et la nuit. Il vaut mieux ainsi, mais j'aimerais bien que ça disparaisse. |
News postée le : 08.09.2012 |
20è étape Malmsheim-Nordstetten 58km, (57.88km) 580m p, 510m nég, 5h58.58, ve 07.09.2012, 6è |
Départ avec 8°C, il faisait vraiment froid et ça a duré jusqu'à 9h du matin, heure à laquelle j'ai retiré mon survêtement, au contraire de hier quand il faisait une chaleur estivale et qu'après 1km seulement, je courais déjà en liquette. Beaucoup de petites routes aujourd'hui, avec des chemins caillouteux, comme partiellement hier et avant-hier en fin d'étape. Cela signifie que je vide mes chaussures régulièrement. Des petits cailloux s'incrustent soit par la cheville, soit par le bout qui est ouvert puisque les gros orteils sont à l'aise dans des chaussures coupées à l'avant. Etape nerveuse question compétition depuis la moitié, où nous nous retrouvons à 4, moi revenant de l'arrière, parti à mon rythme. Je me retrouve à 20km de l'arrivée en tête du groupe de 6h. Pour les 9 derniers kms, je ralentis mon allure, attendant Stéphane qui devrait arriver avant. Personne ne revient de l'arrière, grosse montée finale en direction de Nordstetten, je monte tranquille. Et à 4 km de l'arrivée, je vois Eiolf revenir comme une fusée. J'augmente sensiblement mon rythme pour finir devant lui, à 1 minute, Stéphane arrivant juste après Eiolf, les 3 autres du groupe de 6h, à l'origine de notre petite course, arrivant plus tard. Ne voulant pas partir à 7h, j'ai peut-être perdu une dizaine de minutes de la sorte. Mais avec ce groupe, on court ensemble ou en ayant les autres à vues, ce qui aide. Julia écrit à plusieurs endroits des messages de soutien en anglais pour tous les coureurs, et parfois pour moi aussi. Elle joue de l'accordéon au bord de la route, à 15 km de la fin, pour quelques-uns de nous, super ! |
News postée le : 07.09.2012 |
19è étape Frankenbach-Malmsheim 62.5km, (63.37km) 730m p, 485m nég, 6h42.15, je 06.09.2012, 6è |
La nuit, toujours des problèmes dans la région du bassin-coccyx-nerf sciatique. Parfois de la peine à marcher à froid. Une fois le corps en mouvement, chaud, ça passe gentiment. Inflammation sous le genou gauche plus étendue, douleurs dans les descentes lorsque ça tape plus. Je ne me suis occupé de personne aujourd'hui, ne voulant pas me fatiguer inutilement et assez à l'écoute de mon inflammation. On est 3 du groupe de 6 h à courir parfois ensemble, Fabrice étant parti vite à son habitude. Finalement, mon rythme régulier le fait le rattraper, on court une dizaine de km l'un ou l'autre devant, il perd un peu sur la fin, l'étape était vallonnée mais avec des pentes douces, pas de becquets. Pour beaucoup, une étape de récupération, plus douce, assez courte, qui fait du bien pour l'ensemble de l'organisme. Les 30 premiers km dangereux le long de routes étroites à forte circulation. Ma femme, Julia, est là pour quelques jours, elle m'écrit de gentils messages à la craie sur les pistes cyclables de la fin. Ambiance détendue et plus de temps pour récupérer, manger tranquillement entre copains, à l'ombre de l'auvent d'un camping-car. On profite un peu de nos vacances…. |
News postée le : 06.09.2012 |
18è étape Assamstadt-Frankenbach 64.5km, (66.05km) 845m p, 1010m nég, 7h01.05.50, me 05.09.2012, 6è |
Journée très particulière. D'abord avec des réveils durant la nuit pour coccyx et sciatique douloureux. Heureusement, quand je suis debout, ça me fait moins mal, seulement parfois des piquées. Je fais parfois l'œuf à genoux la nuit pour détendre la zone. Départ très rapide de Fabrice dans la première côte après 400m. Il prend rapidement 500 m d'avance. Trop rapide pour moi, je pourrais mais ce serait trop dangereux et pour l'étape complète, je ne tiendrais pas. Après le 1er ravitaillement, je ne le distingue plus que de très loin. J'essaie donc de maintenir un rythme pour ne pas trop perdre de temps et de pouvoir tenir ce rythme sans casser avant l'arrivée. Au 5è poste, je demande de combien de minutes Fabrice me précède, ne l'ayant pas vu à découvert sur un tronçon de 2 km environ. On me dit qu'il n'a pas passé. A l'arrivée, Fabrice me dit être allé poser un limaçon dans la forêt suivant le 1er poste. Il m'a vu passé…..et moi qui chassait derrière en compagnie de Peter, un ami coureur d'étape. J'y prends donc 20 minutes sans l'avoir voulu, très particulier. Une des plus dures étapes avec de terribles montées et descentes, de nouveau avec du 20%. Journée très particulière toujours car j'ai plein de visites. Ma femme, Julia, avec un box de bière fraîche très appréciées des coureurs. Elle les connait presque tous, elle connait aussi les ravitailleurs et autres aides, c'est des retrouvailles très sympas et émotionnelles pour beaucoup. Ma belle-mère, des copains de la région, connus par Julia sont là pour m'accueillir. C'est une super journée, très très particulèrement riche en émotions. Déjà qu'on est hyper émotif au fil des jours…Allez, je finis mon massage et mon message et place aux amis. |
News postée le : 05.09.2012 |
17è étape Dettelbach-Assamstadt 73km, (71.6km) 765m p, 650m nég, 7h44.50, ma 04.09.2012, 6è |
3h50, je me réveille avec un mal au ventre, je bois 0.5 l de lait et me rendors 50min. Parti avec Jean-Benoit à la poursuite de Fabrice, parti fort comme d'hab. Son arrêt pipi à 5 km me permet de le rattraper, de prendre mon rythme un peu plus lent mais il ne reviendra jamais. Je cours avec un ami comme hier, Peter, coureur d'étape. L'inflammation sous le genou gauche, au tendon s'est étendu au muscle depuis le 30ème km. Grosse chaleur pour finir les 3 dernières heures. Peu d'ombre. Allergie à la cacahuète, chaque fois que j'en mange je me mets à tousser et les 2 coudes sont enflammés. J'arrête d'en manger, mais dommage, gros apport de calories salés aux ravitaillements. Gros soins pour mon inflammation du dessous du genou. On dort dans une église, transformée en salles communales et école. Bonne étape, plus de circulation, vallonnée avec une descente à 20% durant 1 km. Je prends une photo du panneau, tout le monde a souffert pour la descendre. Le centre de l'Allemagne, sans grosses montagnes est loin d'être plate et reposante, les pentes sont parfois terriblement raides. 4 œufs et 500g de yoghourts et 2 bouts de cake à l'arrivée. |
News postée le : 04.09.2012 |
16è étape Zeitlofs-Dettelbach 81.6km, (82,4km) 1345m p, 1330m nég, 9h12.52, lu 03.09.2012, 7è |
Merci à ceux qui souscrivent pour l'action de soutien, envoyez mon mail et faites connaitre cette action à vos amis. Réveillé par le sciatique enflammé et mal au dos, car j'ai dormi un moment sur le ventre, ce que je dois éviter à tout prix. La première montée, terrible, à des bouts à 13%, tout le monde l'a faite en marchant. A ce jeu-là , je ne suis pas un bon marcheur et je suis environ en 15ème position arrivé en haut après 2 bons kms. Mais je me retrouve rapidement 6ème, voyant une dizaine de coureurs partir faux, tout droit. Je crie un bon coup et ils font demi-tour. Les plus rapides ont pris juste. Je rattrape rapidement 2 coureurs. Fabrice, Ambros et Jean-Bernard sont devant. Les montées et descentes raides, avec des pentes à plus de 13% selon les panneaux se succèdent et je rattrape Jean-Bernard et court en sa compagnie une dizaine de km. Puis je rattrape Ambros au km 32 environ, accompagné que je suis par un coureur d'étape, un ami nommé Peter, là pour une semaine. Ensuite on verra Fabrice entre 400 et 600 m devant nous avant de le perdre de vue et 5 minutes derrière à l'arrivée. Je termine avec le tendon intérieur de la jambe gauche, sous le genou, complètement enflammé, ça a commencé à 15 km de l'arrivée. Il a fait très très chaud, sans vent, les 4 dernières heures ont vraiment été pénibles, quasiment sans ombre. A noter qu'on ne voit aucune fontaine dans les villages pour se rafraîchir la tête. Rainer Koch habite à 300 m de l'arrivée et il est là pour nous accueillir, avec ses parents coureurs. Belle étape, mais très exigeante pour les tendons en montées et articulations en descentes. Dès lundi soir on est près de la Suisse, à Valdoie-Belfort puis en direction de Dijon. Regardez les étapes. |
News postée le : 03.09.2012 |
15è étape Queck-Zeitlofs 70km, 615m p, 590m nég, 7h34.35, di 02.09.2012, 6è |
La nuit passée avec les mouches a été pénible. Il faisait chaud car la salle était petite mais il fallait dormir couvert pour se protéger de ces bestioles. J'ai dormi avec un bonnet devant le visage. Parfois je les sentais qui piquaient à travers le t-shirt. Certains dormaient comme moi ou avec les bras autour de la tête. Mais j'ai eu des périodes de sommeil profond, pas de mal de tête cette nuit. Après un départ prudent au milieu du groupe, je remonte gentiment et me retrouve en tête du groupe de 6h, hormis Fabrice et Ambros partis très vite. Je cours avec mon ami Peter, là pour une semaine, jusqu'au 4è ravitaillement au km 36. J'arrive alors que Fabrice et Ambros en repartent. A partir de là , c'est très vallonné, rapidement je rattrape Ambros mais je garde Fabrice en point de mire à 300 m. Quand je me rapproche trop, il creuse l'écart. Mais au dernier poste, j'arrive juste après lui, repars en même temps mais il ne suit pas. A noter que ma moyenne horaire a été d'une régularité d'horloger, à chaque heure j'avais 9 km de plus. Les derniers 8,7km étant plat, je vais peut-être à peine plus vite. Aujourd'hui, pas de problèmes musculaires à la cuisse, la malléole ok, quelques tensions dans le tendon de la jambe gauche vers la cheville, sur le côté. Des jambes légères, une facilité à respirer, de poste en poste, je me sentais bien, jamais de coup de fatigue, avec le beau parcours d'aujourd'hui, une étape de rêve. A noter qu'on a passé sur le stade de Fulda, lieu du jour pour le départ et l'arrivée du marathon. On a fait une dizaine de km du parcours et un tour d'honneur sur le stade, c'était sympa. Immense fatigue 1h après mon arrivée avec grosse chute de pression, je me sens très mal. Cela dure env. 3h. |
News postée le : 02.09.2012 |
14è étape Waldkappel-Queck 64,3km, 335m p, 370m nég, 7h58.15, sa 01.09.2012, 12è |
Passé la nuit avec un bon mal de tête, à 2h du matin, ne pouvant plus dormir, je prends 1g de paracétamol. Evidemment c'était tout dessous dans mon grand sac. Au réveil, j'avais encore mal et jusque dans les yeux. Le déjeuner était à 400 m, donc je me suis levé à 4h30, soit 10 min. plus vite. Après 11 km, nous étions au sommet d'un petit col, terminé avec une bonne rampe de 2 km. Descente tout aussi raide, avec une forêt de mélèzes et des fougères géantes comme sous-bois, ça me faisait penser un peu aux Alpes, sauf que les mélèzes n'avaient pas l'air trop heureux, pas trop en forme. Pas leur station, de toute évidence. Puis, long plat de 40km environ, joli et dans la verdure, sauf un tronçon le long d'une nationale. Au 2ème ravitaillement à 21km, réception avec gâteaux d'une classe d'école, on signe un t-shirt. Puis l'énergie s'en va, toujours plus et les 20 derniers kms, avec une ou deux lègères montées sont très pénibles. J'ai remarqué qu'une fois le limaçon laissé dans les buissons, j'ai ensuite l'énergie d'un tout frais nourrisson. Vidé de toutes parts. Je reste couché tout l'après-midi, massage et message du jour fait couché. Merci pour vos nombreux messages de soutien, en particulier cette fois au meilleur team de BE-SNB |
News postée le : 01.09.2012 |
13è étape Ebergötzen-Waldkappel 68.4km, 935m p, 905m nég, 8h50.59, ven 31.08.2012, 8è ex-aequo |
Ce matin on peut dire qu'il faisait nuit. Il faisait frais. Parti en milieu de groupe, je rattrape gentiment Eiolf et Ria et Jean-Bernard. Montées et descentes toute la journée. Après 25km, je me sens subitement avec des jambes légères. Je grimpe sans problème et distancie les premiers du groupe de 6h. Eiolf revient grâce à une longue descente d'une dizaine de km. Ensuite, une grosse montée de 2km avec des parties à plus de 16%, je redistancie Eiolf qui marche. Il revient à 300m dans la longue descente qui suit. On court ainsi une quinzaine de km, moi plus vite en montée, lui en descente. Je repars avant lui du dernier ravitaillement et il me rattrape dans la descente finale de 5 km. On finit ensemble. Super belle étape, variée, dans la campagne, temps idéal. On loupe le 6ème ravitaillement, qui est placé en dehors du parcours. A la place originale où il aurait dû être, il y avait eu des travaux et ce n'était plus possible de s'arrêter. Il s'arrête devant une maison, mais il dû tout remballer et partir ailleurs. Et c'est ainsi qu'il s'est placé sur une mauvaise route, on bifurquait juste avant, mais avec le dos d'âne du terrain, il ne pouvait pas nous voir. Les 5 premiers coureurs à passer là n'ont rien eu. Il s'est redéplacé une fois de plus. Pas trop fatigué, muscle de la cuisse presque sans douleur durant 55 km, puis ça s'est à nouveau fait remarquer. Le nerf sciatique toujours en délicatesse, surtout plus fort si je me tourne à droite. |
News postée le : 31.08.2012 |
12è étape Gebhardshagen-Ebergötzen 76km, 1065m p, 1025m nég.,9h38.25, jeu 30.08.2012, 11è |
Il faisait chaud ce matin à 6h déjà . Temps couvert, la pluie est arrivée vers 9h. Pour une heure de temps environ. Parti sans trop d'énergie et avec le nerf sciatique qui me gêne fortement dans la cuisse. De la peine à monter. La Radio RTN en direct ce matin, j'avais pas mal de choses à raconter. Si les douleurs à la malléole gauche et à la cuisse droite gêne aussi pour courir, c'est surtout la fatigue qui me pénalise et me freine le plus. Pour le dernier tiers, les jambes sont si dures du haut en bas que j'ai peur que quelque chose se déchire. A 2 km de l'arrivée, sentant que ça va faire une de plus derrière, je manque tomber, j'ai l'impression qu'un nerf de la jambe gauche tiesse. Beau paysage tout le long, en pleine campagne, petites routes. On contourne un parc de 24 éoliennes durant 1h30 dès le départ, il est toujours à notre droite. On court par endroit sur les mêmes routes qu'en 2009, en sens inverse. Je me souviens de certains endroits. On voit des vieilles flèches délavées du marquage de 09.1065 m de montée, c'était bien vallonné. |
News postée le : 30.08.2012 |
11è étape Stüde-Gebhardshagen 71.4 km, 120m p, 60m nég., 8h40.21, mer 29.08.2012, 10è |
Transpiré abondamment cette nuit, de la peine à m'endormir. Ce matin, le nerf sciatique tire dans la fesse droite. Gêné jusqu'au 3ème km, puis supportable. Les10 derniers km pénibles pour les jambes, à nouveau dures. Tempo de la journée meilleur que hier, mais seulement à 8.25 km/h environ, ça varie un peu au fil des heures. Belle étape ensoleillée, le lever du soleil le long du canal est magnifique. Plusieurs centrales à éoliennes. Nombres de souris, mulots, taupes, belettes et même un gros putois écrasés impressionnants. Le long du canal, je cours les 5 derniers km avec Eiolf. Il a toujours une cheville en délicatesse, enfle au releveur. Après le 30ème km, je ne rattrape plus personne du groupe de 6h, mais il y en a 4 devant moi. Rya arrive 20 minutes après moi alors que je ne l'ai pas dépassée. Elle s'est à nouveau trompée de chemin. Elle est trop dans sa musique et pas assez concentrée sur le fléchage. A l'arrivée, je vais directement manger des pâtes avec 3 œufs chez Thomas, je bois aussi 1 litre de lait et une bière sans alcool. Merci à ceux qui ont souscrit déjà à l'action de soutien. |
News postée le : 29.08.2012 |
10è étape Bienenbütel-Stüde 76.9 km, 50m p, 25m nég., 10h53.30, mar 28.08.2012, 20è |
Parti dans l'état que je suis arrivé hier. Si hier j'ai couru 20 km dans cet état, aujourd'hui, il y en avait 77 qui m'attendait. Les jambes comme du plomb et raide comme des bouts de bois. La malléole gauche de nouveau en délicatesse et le dessus du pied qui frotte et qui chauffe. J'ai couru un moment sans la semelle pour avoir plus de place dans la chaussure. Pendant ce temps, j'ai enlevé avec les ongles puis un bout de bois, la partie inférieure de ma semelle orthopédique pour diminuer l'épaisseur. Ensuite avec ces 3 mm de moins environ, ça allait mieux. Si les muscles et articulations sont une chose qui n'aident pas si on a un problème, mon plus gros problème était aujourd'hui une immense fatigue, sans énergie. Les foulées sont aussi changées et tout souffre un peu plus. Je suis donc en queue de peloton, à 7kmh environ. On a pu admirer les péniches et barges qui transportent du lourd sur le canal de l'Elbe, notre plat de résistance pour la journée, qu'on suit environ sur 70km. Je cours une quinzaine de km avec le Japonais Satushi, super sympa, souriant, qui photographie un peu tout….400 photos par jour environ. Il sprinte parfois pour prendre en photo les gars qui nous dépassent. Arrivé très fatigué, j'espère récupérer un peu cette nuit. Les 2 prochaines étapes font à nouveau 71,4 et 76km. on peut souscrire pour l'action de soutien directement depuis mon site! Merci aussi pour vos mails et messages sur livre d'Or. |
News postée le : 28.08.2012 |
9ème étape Ahrensburg-Bienenbütel, 79 km (79.83) 100m p, 85m n, lun 27.08.12, 7ème |
Belle étape, petites routes la plupart du temps et pour finir 16 km env. le long du canal de l'Elbe. Je coince complètement sur les 20 derniers kms. Jambe droite au-dessus du genou qui serre, c'est un vrai bout de bois. Contracture sous la cuisse, en plus de celle sur le côté. Alerte du pied droit après 55km, sur une centaine de mètres, des piquées dans la voûte plantaire m'obligent à marcher. Comme le limaçon poussait au portillon, j'en ai profité pour baisser le caleçon et je repars à sa façon en me traînant et boitant, en essayant d'être droit comme un i. Mais plusieurs fois ça me reprend l'espace d'un km, je dois à chaque fois adapter ma position. Le pied gauche enflammé à la voûte plantaire, j'ai dormi la nuit passée en appliquant des patchs anti-inflammatoire. Cela a fait du bien, aujourd'hui, ça allait mieux. On a eu une descente en début d'étape, dur-dur…super passage de 2km sur un sentier forestier en terre. Il fallait juste ne pas tomber dans les flaques. Parti à mon rythme sans m'occuper des autres, je cours entre 100 et 500 m derrière l'Anglais Neil. On rattrape Fabrice au 60ème, ils perdent du temps au ravitaillement mais on va à la même vitesse d'escargot sur les 13 derniers kms. |
News postée le : 27.08.2012 |
8ème étape Hohenwestedt-Ahrensburg, 70.5 km (71.67) 193m p, 115m n, dim 26.08.12, 7è |
Le stress pour être prêt à 6h, heure de mon départ aujourd'hui. Déjeuner de mon sac, car le bistrot se trouve à 600m. Départ en dernière position, je remonte tout le monde petit à petit, Rya étant la dernière personne que je rattrape à 15 km de la fin, mais elle arrivera avant moi au dernier ravitaillement, pour un arrêt naturel de ma part à l'entrée de Hambourg. Super parcours fait de petites routes, sinueuses, pistes cyclables, forêts, pistes etc….si seulement ça pouvait être toujours ainsi! Je maintiens le même rythme de 8.5km/h quasiment tout le long. Etant chassé par le groupe de 7h, ça motive à être rattrapé le plus tard possible. Markus arrive au dernier ravitaillement alors que j'en repars. Mon écart à l'arrivée est de 57 minutes….je peux être content d'être 6ème mais la facture du temps est très salée.Vaste salle, mais très sale aussi, comme les douches et le reste. Très fatigué, avec les étours, 3 oeufs très salés m'ont un peu aidé. connexion toujours aléatoire. Mon quadriceps m'a fait peur quelques fois, avec quelques piquées, mais je n'ai pas dû marcher. Le flector en tape durant la nuit a fait du bien, je l'ai gardé pour courir. Quelques averses, mais temps très agréable pour courir. |
News postée le : 26.08.2012 |
7ème étape - Eggbek-Hohenwested 74.4km, (75.06) 10h10.30, données farfelues pour le dénivellé,s 25.08.12, 22è |
Le quadriceps qui serre d'entrée et qui m'envoie des piquées déjà au 5è puis au 9è^km. Ensuite encore une dizaine de fois. Donc petit trot, parfois de la marche sur 100 à 200 m. Le positif, c'est que j'ai pu finir l'étape, que le muscle n'a pas lâché complètement. Demain risque d'être pareil. Donc prudence. 2 Averses plus ou moins longues, gros orage à 2km de l'arrivée. Etape de petites routes plaisantes, passage avec un ferry pour le canal de la mer du Nord à la Baltique. Connextion internet très mauvaise. |
News postée le : 25.08.2012 |
6ème étape - Haderslev-Eggbek 78.5km, (80.44) 8h44.59, 140m p.,65m n., v 24.08.12, 7è |
La malléole gauche m'a empêché de dormir avant 22, puis mal dormi. Réveillé ce matin fatigué. Départ prudent tout à l'arrière du groupe de 7h. Après quelques centaines de mètres, seul Jos est derrière et Henry, mais lui va remonter jusqu'à la 3ème place du jour. Mon quadricep de la jambe droite ne se relâche pas, au contraire des autres jours. Je le sens toujours assez dur au départ puis il se détend au fil des heures avant de resserrer lors des 10 à 15 derniers km. Aujourd'hui, il me fait mal tout le long, comme crampé ou comme une mâchoire qui le serre et qui ne lâche rien. Pour les 5 derniers km, par trois fois, je sens comme une grosse morsure, je dois marcher pour pas qu'il pète comme en 2009. Je dois aussi rehausser mon talon gauche, car je sens une piquée dans le bas de la jambe gauche, ensuite ça joue. A l'arrivée, la malléole gauche me fait de nouveau souffrir. Selon les médecins de la TransEurope 09, mon style de course avec l'avant-pied est trop traumatisant, spécialement lorsque ma foulée s'économise. Dans ce cas là , je pose le plat du pied, en fait le bord extérieur et les chocs des pas ne sont plus amortis par le déroulé pour un coureur normal ou par l'avant-pied pour mon cas, et les chocs remontent directement. Et mon quadriceps n'aime pas trop à la longue. Avec moins d'entrainement de course ce printemps, mes jambes sont moins habituées aux chocs. C'est ce que je redoutais. Bien que mon rythme ait été sans à coup jusque-là , je fatigue trop vite. J'espère ne pas galérer autant qu'en 09, on verra, mais j'ai déjà eu des remarques de ravitailleurs déjà là en 2009, avec moi, ils ont l'habitude que j'aie des problèmes. D'autres en ont aussi, releveur enflammé pour Eiolf par exemple. 407 km en 6 jours, ça laisse déjà des traces. Restons positifs, demain est un autre jour, ma moyenne aujourd'hui, sans essayer de suivre quiconque est d'environ 9km/h. Arrivé tard, moins de repos… |
News postée le : 24.08.2012 |
5ème étape - Uldum-Haderslev, 72.2km, (perdu satel. à 62.1km) 7h07.26, 157m p., 54m n., j 23.08.12, 4è |
Bonjour, étape de vent, de longues lignes droites sur nationales, assez plate, hormis une montée franche avant le 20ème km. Les 3 premiers du général partent fort, Markus aussi. A 7h35, mon direct avec la radio RTN alors qu'on rentre dans un village avec Jean-Claude. Le fait de téléphoner me fait aller plus vite et il ne me suit plus. Je rattrape Markus au 40è, au 4è ravitaillement. Un moment, je ne le voyais plus, après 15km il devait avoir 500 m d'avance. On court + ou - ensemble jusqu'au 63 et là il finit un peu plus fatigué que moi. Je mange à chaque ravitaillement et mange souvent de la banane et quartiers de pomme. Une compote au 30ème, une barre au 35ème,et de temps à autre chocolat ou tuc salé. Ma cheville m'a moins fait souffrir aujourd'hui. J'ai fait un programme avec mon appareil pour activer les tendons fatigués. Massage aussi. Repos, le temps passe très vite l'après-midi. Allez bonsoir, encore mes ravitaillements à préparer et c'est la nuit. Demain, passage en Allemagne, étape de 78km. |
News postée le : 23.08.2012 |
4ème étape - Bjerringbro-Uldum, 70.5km, (71.8km) 7h17.20, 560m pos., 515m nég., mer 22.08.012, 4ème |
On part avec une petite pluie, sans les habits de pluie. Stéphane, Robert et Trond partent très vite et finissent dans cet ordre. Trond passe 3ème au général. Je ne cherche pas à défendre une place actuellement, on verra au fil des étapes, à ce rythme, je me fusillerais. Route étroite et dangereuse pour les 15 premiers km avec les gens qui vont travailler, ça ne croise pas avec encore un coureur sur le bord. Gros orage vers 11h, j'étais au 42ème km. Très vallonné avec 560 m de déniv. positive. Jolie étape mis à part quelques tronçons rectiligne. Durant 30km avec Markus, puis il lâche un peu. Le tendon sur le côté de la cheville un peu enflammé, j'ai aussi desserrer mes lacets à 15 km de la fin. Il faut que j'enlève mes chaussettes de compression, ça serre trop, le problème, ça me tenait le mollet, je vais mettre un tape si ça peut aider.Assez à l'étroit pour dormir, en fait jusqu'à ce que le match de handball soit terminé, ensuite on aura une grande halle, mais pas avant 21h. Bon souper, à 600 m de la salle de gym. Vu des chanterelles en grand nombre et les ai montrées à Markus, vers le 14ème km, j'en avais déjà vu une belle colonie autour du 8ème km. Hier une vipère écrasée et grosses moissons un peu partout. Merci pour vos dons ou souscriptions, merci pour vos messages. |
News postée le : 22.08.2012 |
3ème étape - Stovring-Bjerringbro 65.7km (66.23) 6h29.14, 430m pos, 455m nég., mar. 21 août 012, 4ème |
Les jambes commencent à sérieusement se faire sentir. Parti seul, derrière les fusées Stéphane et Robert et Trond qui essaie de les suivre. Markus 500 m devant moi après 10 km, je le rattrape au 2ème ravitaillement, après une très longue montée. Ensuite, il court derrière moi durant plus de 20 km. Je le laisse passer devant et le suit jusqu'au 49 env, au 4ème ravitaillement. Comme je suis toujours plus rapide dans les ravitaillements, je repasse devant et il me suit à 100m. Il lâche un peu pour les derniers 9 kms. Je finis avec Eiolf les 5 derniers kms, lui qui était parti avec le groupe de 6h. Temps couvert et assez frais, idéal pour courir. Muscles des quadriceps qui serrent durant le 2ème tiers de course puis qui vont mieux, grâce à un bouillon au 41èm km, 4ème ravitaillement. Beau complexe mais 2 petites salles pour nous loger, ce soir, on va se tenir chaud! Merci pour vos messages sur mon livre d'or ou les mails envoyés. Il ne m'est pas possible de vous répondre individuellement, car avec ma clé internet,mon crédit serait tout de suite épuisé et je dois aussi me reposer l'après-midi, mais sachez que ça me fait très plaisir, merci ! |
News postée le : 21.08.2012 |
2ème étape - Oster Vra-Svoring 63.5 km, (64.2km) 6h01.37, 260m pos, 270m nég, lun 20 août 012, 3è |
Ce sont les données de ma montre, on a tous plusieurs centaines de mètres en plus. Tout de même 260 m de dénivellation. Etape où on traverse la ville d'Aalborg, sur une dizaine de km. Parti prudemment, je naviguais avec Jean-Claude en 5 ou 6ème position, on a couru de bons bouts ensemble et on a fait connaissance. Markus et Trond partent très vite, Stéphane et Robert comme des fusées. Je reviens sur Markus et Trond au ravitaillement du 50, mais ça faisait déjà 4 km que je les voyais. Je ne tenais pas à les rattraper trop vite, pour pas que ça finisse trop fort. Je maintiens mon allure et les 2 lâchent quelques minutes. J'ai été régulier, un moment je devais avoir plus de 10 min de retard. Dès 10h, le soleil fait son apparition et il fait une cuite humide. Très pénible pour les 30 derniers kms. Bonne pension, repas et salle tiptop. Repos l'après-midi, massage. |
News postée le : 20.08.2012 |
1ère étape - Skagen - Oster Vra, 56 km, 5h20 env., 3ème |
Bonne journée, tempo comme à l'entraînement, on était un petit groupe de 4 après 20 km pour les places 3 à 6 et je finis 3ème sans jamais accélérer, mais les copains ont lâché tour à tour, un parti trop vite, Trond avec quelques problèmes et Markus qui prend un peu plus de temps dans les ravitaillements et qui perd un peu dans les 27 derniers km vallonnés. Fort vent au début, bien protégé dans les forêts, pleines de champignons, j'ai même vu des petites chanterelles au bord du chemin. Beaux paysages, nordiques par endroit et comme en Australie dans d'autres...beaucoup de cultures de céréales. La halle est belle, de la place, juste des problèmes pour pouvoir me connecter,j'ai dû faire appel au dépannage swisscom. Quelque chose n'était pas sélectionné normalement. A demain, j'espère que les premiers nous mettront moins de temps dans la vue, sans que je doive aller plus vite....En comparaison de 2009, pour 50 km j'avais bien 25 minutes de plus. Donc le rang est une chose, mon rythme ok à mon avis. Surtout, je n'ai pas fait d'accélérations pour me placer. 800 m de plus que les km indiqués sur ma Polar. Idem pour Stéphane, il avait aussi +. |
News postée le : 19.08.2012 |
Jour j-1 Skagen |
Arrivé hier soir à 23h, j'ai fait un bon tour du bled avant de trouver le centre sportif qui était à 500 m de la gare, mais l'explication qu'on avait nous faisait visiter la zone piétonne, alors qu'en direct, c'était tout près...Bien voyagé, mais long car train, avion, bus, train...avec 2 h d'attente à 40 km de Skagen. Aujourd'hui, footing le long de la mer pour aller voir l'extrême pointe du Danemark, où les 2 mers se rejoignent. Chaud et très humide, il devrait y avoir de l'orage comme la nuit passée. Encore de la peine à trouver mes affaires dans mes 2 sacs respectifs. Sommes bien logés dans des dortoirs à 12. |
News postée le : 18.08.2012 |
Présentation de la TE-FR et de l'Action de Soutien pour l'Hôpital de Lukla |
Jeudi 9 août à 19h, je présente la TE-FR et l'action de soutien en faveur de l'hôpital de Lukla au Népal, de la fondation de Nicole Niquille, qui nous fait l'honneur d'être présente avec son mari et le superviseur médical, le Dr. Gilbert Villard. Il y aura quelques médias locaux et si un journaliste veut venir en lisant par hasard ce message, il est le bienvenu, à la Rue des Noyers 11 à 2000 Neuchâtel-Serrières. Plus on parlera de cette action de soutien, plus elle bénéficiera de dons et moi de vos encouragements moraux. |
News postée le : 07.08.2012 |
JOUR J - 19 |
le 19 août, aura lieu le départ. Cela fait 3 semaines et 2 jours que je recours et je peux courir 5h de temps, donc mon mollet a tenu le coup jusqu'ici, je suis confiant pour le départ de la TransEurope. J'espère qu'ensuite il accepte la charge volumineuse...jour après jour. A bientôt pour les nouvelles de chaque étape. |
News postée le : 01.08.2012 |
TransEurope-FootRace, dans 2 mois exactement |
A cet endroit, durant la TransEurope, vous pourrez lire le soir les nouvelles de la journée écoulée. J'aurai un portable et l'accès à internet. Pour le moment, je patiente en faisant toujours de l'aqua-jogging, la blessure nécessite encore un peu de patience. Je peux marcher avec mon attelle ou avec des cannes anglaises. J'y crois, même si ce n'est pas la préparation à laquelle je m'attendais. |
News postée le : 19.06.2012 |
Deutsche Dokumenten
Action de soutien pour l'hôpital de Nicole Niquille au Népal durant la TransEurope
Liens vers divers PDF.
Afficher / cacherEtapes et Informations générales
Afficher / cacher4175.9 km de Skagen(DK) à Gibraltar en 64 jours, du 19 août au 21 octobre
Parcours approximatif des 64 étapes
1. Skagen - Oster Vra, 56 km |
2. Oster Vra-Stovring, 63.5 km |
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3. Stovring- Bjerringbro, 65.7 km |
4. Bjerringbro- Uldum, 70.9 km | |
5. Uldum-Haderslev, 72.2 km |
6. Haderslev(DK)-Eggebek (D), 78.5 km |
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7. Eggebek-Hohenwestedt, 74 km |
8. Hohenwestedt-Ahrensburg, 70.3 km |
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9. Ahrensburg-Bienenbüttel, 79 km |
10. Bienenbüttel-Stüde, 76.9 km |
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11. Stüde-Gebhardshagen, 71.4 km |
12. Gebhardshagen–Ebergötzen, 76 km |
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13. Ebergötzen-Waldkappel, 68.3 km |
14. Waldkappel-Queck, 64.3 km |
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15. Queck-Zeitlofs, 70 km |
16. Zeitlofs-Dettelbach, 81.6 km |
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17. Dettelbach-Assamstadt, 73.0 km |
18. Assamstadt-Frankenbach/Heilbronn, 65.2 km |
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19. Frankenbach-Malmsheim, 62.5 |
20. Malmsheim-Nordstetten, 58 km |
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21. Nordstetten-St-Georgen, 58 km |
22. St.Georgen-Bad Krozingen, 74.5 km |
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23. Bad-Krozingen-Valdoie, 82.6 km |
24. Valdoie-Noidans le Ferroux, 79.5 km |
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25. Noidans le Ferroux-St-Seine sVingeanne, 48.3 | 26. St-Seine Vingeanne-St Seine L’Abbaye, 55.4km |
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27. St-Seine L’Abbaye-Avallon, 83 km | 28. Avallon-Guérigny, 83.3 km |
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29. Guerigny-Charenton du Cher, 73 km | 30. Charenton du Cher-La Châtre, 61 km |
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31. La Châtre-St Sulpice les Feuilles 67.5 km | 32. St. Sulpice les Feuilles-Bourganeuf 62.1 km |
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33. Bourganeuf-Meymac, 72.6 km | 34. Meymac-Mauriac, 52.8 km |
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35. Mauriac-Jussac, 62.8 km | 36. Jussac-St-Cyprien sur Dourdou, 68.8 km |
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37. St-Cypriens Dourdou-Cassagnes-Begonhes, 57.8 | 38. Cassagnes-Beg.-St-Sernins Rance, 54.8 km |
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39. St-Sernin s-R – St-Pons de Thomières 72.4 km | 40. St-Pons-de Tho.-Lezignan-Corbières, 50.8 km |
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41. Lezignan Corbières-Estagel, 65 km | 42. Estagel-Arles sur Tech, 54.3 km |
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43. Arles-sur-Tech à St.Joan de les Adadesses, 65.1 | 44. St.Joan de les Abadesses- Berga, 55.6 km |
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45. Berga-Guissona, 75.5 km | 46. Guissona-Lleida La Bordeta, 66.7 km |
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47. Lleida Bordeta- Caspe, 82.1 km | 48. Caspe-Calanda, 44.4 km |
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49. Calanda-Escucha, 6.5 km | 50. Escucha-Teruel, 69.6 km |
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51. Teruel-Canete, 77.3 km | 52. Canete-Motilla del Palancar, 76 km |
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53. Motilla Palancar.-Tarazona de la Mancha, 39km | 54. Tarazona de la Mancha-Lezuza, 57.4 km |
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55. Lezuza-Villapalacios, 55.1 km | 56. Villapalacios-Villanueva del Arzobispo, 64 km |
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57. Villanueva del Arzobispo – Baeza, 49.7 km | 58. Baeza-Jaen, 50.6 km |
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59. Jaen-Albendin, 60.0 km | 60. Albendin- Puente Genil, 71.3 km |
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61. Puente Genil-Campillos, 54 km | 62. Campillos-Ronda, 62.3 km |
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63. Ronda-San Pablo de Buceite, 53.4 km | 64. San Pablo de Buceite-La Linea Gibraltar, 48.7 km |
La 1ère étape de 56 km n’est pas trop longue pour se mettre en jambe. Ensuite, les 18 suivantes sont toutes supérieures à la moyenne des 65 km hormis 3 étapes de 63, 62 et 64 km, soit presque dans la moyenne. Jusqu’à Ebergötzen, ce sera assez plat puis légèrement vallonné jusqu’à Nordstetten au terme de la 20ème étape, donc pour résumé, ce sera de plus longues étapes car ce sera la partie facile de la TE-FR, si on parle dénivelé. Ensuite, avec la traversée de la Forêt-Noire, le dénivelé positif va commencer pour atteindre St.Georgen. Avec la descente jusqu’à Bad Krozingen, ultime jour en Allemagne et pour les 7 jours suivants jusqu’à Charenton du Cher, 6 étapes longues dont 3 de plus de 80 km, dont les plus longues de 83 et 83.3 km qui se suivent…..aïe aïe aïe !
Ensuite, à travers la France et en contournement partiel des massifs des Causses, les étapes sont assez dans la moyenne, mais ça va être très vallonné. Depuis l’entrée de l’Espagne, ça va monter et avec le col d’Ares à 1513m lors de la 2ème étape espagnole, ça va être plus dur, car très vallonné pour traverser les Pyrénées et la Sierra Nevada. Les étapes sont en général plus courtes que la moyenne des 65km, hormis 7 étapes, dont une de 82.1km. Mais le dénivelé, après 3000 km, va se faire vraiment sentir. Là, on sera content d’avoir eu des étapes plus longues dans les plaines danoises et allemandes. Mais quoi qu’il en soit, plates ou montagneuses, il faudra toutes arriver à les finir pour pouvoir repartir le lendemain. La recette est simple, elle n’a pas changé. Pratiquement, ça relève du dépassement de soi souvent, donc pas aisé à réaliser….C’est ça le hic et la difficulté de la TransEurope-FootRace. Et je dois dire que l’Espagne me fait vraiment envie de courir, car c’est des contrées nouvelles pour moi.
Bien qu’actuellement blessé, je me réjouis. J’espère que mon corps tiendra et se bonifiera au long de la TransEurope, vu que je vais prendre le départ en manque de km à pied. Le vélo et l’aquajogging sont des béquilles pour s’entraîner; au niveau cardiaque ça joue, mais au niveau des jambes, ça n’a rien à voir.
Noiraigue, le 5 juin 2012
64
étapes réparties selon leur lieu d’arrivée :
5 étapes danoises : 328 km, moyenne 65.6 km
17 étapes allemandes: 1201.8 km, moy. 70.69 km
20 étapes françaises : 1307.8 km, moy. 65.39 km
22 étapes espagnoles:1338.3 km, moy. 60.83 km
Total de la course : 4175.9 km On va contrôler…
L’étape la plus courte 39 km (53ème)
L’étape la plus longue 83.3 km (28ème)
Moyenne des étapes: 65.2 km
Les
participants : 55
46 hommes, 9 femmes
1 en trottinette, 54 coureurs.
Femme la plus jeune : 1972 (40 ans)
Homme le plus jeune : 1980 (32 ans)
Femme la plus âgée : 1942 (70 ans)
Homme le plus âgé : 1935 (77 ans)
Nations
représentées : 10
18 Japonais
15 Français
9 Allemands
4 Suisses
2 Norvégiens
2 Hollandais
2 Anglais
1 Canadien
1 Belge
1 Autrichien
L'équipe organisatrice
Afficher / cacherParticipants
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